Chapitre 1: La mort

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Dans une cité lointaine, en l'an 2000, deux chats étaient en compétition. La première silhouette, un frère nommé Malchance, était d'un noir uni, ses yeux étincelants de vert. Il se tenait de manière menaçante face à sa sœur, Chance. Chance, avec sa fourrure blanche éclatante, était tout son contraire avec sa gentillesse. Tous deux n'étaient pas des simples chats, ils étaient dotés de quatre pouvoirs élémentaires. Mais une guerre éclata entre eux. La rivalité entre les membres de famille n'était pas seulement une question de couleur ou de pouvoir. Malchance, avec son pelage sombre et son aura sinistre, aspirait au pouvoir absolu, cherchant à dominer sa sœur et tout ce qui l'entourait. Chance, croyant fermement que le pouvoir devait servir le bien commun, voyait en Malchance une menace pour l'équilibre de leur monde. Dans les yeux verts perçants de Malchance se lisait la haine. Il fixa sa sœur et un grognement sourd s'échappa de sa bouche. Malchance tournait autour de Chance comme un prédateur, prêt à attaquer. Puis, levant sa patte, il la dirigea vers le visage de Chance.

- Que fais-tu ? Je ne veux pas t'attaquer !

- Moi si, alors si tu ne veux pas mourir, tu dois me tuer !

Le regard de Malchance était désormais si sombre et vide qu'on aurait dit qu'il n'était plus un simple félin, mais un tueur en série sorti tout droit des émissions de télévision. Le vent se leva, soulevant des débris autour d'eux. Chance recula, sentant la pression de l'air changer, prête à se défendre. La tension était palpable, et chaque mouvement semblait décider de son destin. Les poils du chat mâle
étaient tellement hérissés qu'on aurait dit qu'ils avaient été soumis à un séchoir. Piétinant le sol, il était évident aux yeux de sa sœur à quel point il était en colère. En inspirant profondément, Malchance se dirigea vers Chance, la saisissant par les épaules avec férocité en, s'y penchant de plus près, enfonçant ces griffes ce qui a laissa coulée du rouge a cette endroits. Chance tenta d'esquiver les coups de son frère, n'y parvint qu'un tiers du temps. Chaque coup manqué lui arrachait un sursaut de peur, chaque impact la rapprochait du sol. Alors qu'elle reculait, son frère rugit intensément, s'approchant de plus en plus de sa soeur. Clouée au sol, Chance était incapable de respirer, le poids de Malchance l'écrasant. Le félin s'approcha à quelques centimètres de son visage à pas lents, ses yeux la fixant comme s'ils pouvaient absorber toute son âme. Il rugit; elle trembla. Comment pouvait-il faire cela à sa sœur, et surtout pourquoi? Chance sentit ses forces l'abandonner. Dans un dernier effort désespéré, elle tenta de se dégager, griffant le sol sous elle. Perdue dans ses pensées, la chatte blanche eut l'espace d'une millième de seconde une pensée qu'elle était humaine :

- À l'aide, à l'aide!

La peur de Chance était palpable, son cœur battant à tout rompre.Les souvenirs d'une époque plus paisible défilèrent dans son esprit, mais ils semblaient désormais appartenir à une autre vie. Chance, clouée au sol par la force brutale de Malchance, sentait la pression croissante de son frère contre elle. Le rugissement résonna encore. Chance, les larmes brouillant sa vision, tenta une dernière fois de repousser son frère sans le faire tomber. Elle planta ses griffes dans le sol, se servant de ses dernières forces pour se redresser légèrement. Mes pattes ne devait pas me lâcher! Pas maintenant. S'est pas avant que plusieurs minute que le vent soudain autour d'eux la faisait tomber.Les débris volèrent, frappant Malchance et le désorientant brièvement. Profitant de ce moment de répit, Chance se redressa d'un bond, envoyant une boule d'énergie
de ce qu'il la restait.Le choc le projeta en arrière, mais il se releva rapidement, ses yeux brûlant de fureur.

- Pourquoi fais-tu ça ? cria Chance, sa voix tremblante de peur et de douleur.

- Arrête de faire l'enfant, Chance. Pleurniche pas, ouin, ouin, je pleure.

Chance, les larmes aux yeux, sentit une rage froide monter en elle. Elle redressa légèrement la tête, défiant son regard.

- Tu ne comprends rien. Le pouvoir n'est rien sans cœur !

Malchance grogna, sa patte s'abattant à nouveau, mais cette fois, Chance roula sur le côté, esquivant de justesse. Le sol éclata là où il avait frappé, soulevant un nuage de poussière. Profitant de ce moment de confusion, elle se redressa et envoya une décharge de lumière pure sur Malchance. Il hurla de douleur, reculant, mais sa colère ne fit que redoubler. Le vent se leva autour d'eux, leurs pouvoirs élémentaires en conflit, créant une tempête déchaînée. Avec un cri de défi, elle chargea vers lui, toutes griffes dehors, prête à se battre pour ce en quoi elle croyait. Leurs souffles se mêlaient, chaud et haletant, chaque mouvement chargé de la douleur de leur conflit. Dans un ultime effort, Chance planta ses griffes dans le sol et invoqua toute l'énergie de la terre, la canalisant dans un dernier assaut. La force de l'impact projeta Malchance en arrière, le laissant étourdi.

- Je t'aime, Malchance, mais je ne te laisserai pas détruire ce monde.

Malchance lança violemment Chance en arrière, le propulsant avec une puissance géante. Pris, Chance se débattit, ses membres tentant désespérément de trouver un appui, en vain. Elle chuta lourdement, s'éloignant brutalement de son frère, emportant avec elle un tourbillon d'émotions intenses : la surprise, la peur, la douleur, mais surtout, une profonde trahison, alors que le lien fraternel semblait se déchirer sous la force impitoyable de l'attaque. Avant qu'elle ne puisse réagir, Malchance prit le dessus et la plaqua violemment au sol, son corps frêle écrasé sous le poids de la brutalité de son frère. Le souffle chaud dans le cou de Chance, son frère l'observait avec un sourire psychopathe, un éclat cruel illuminant ses yeux. Ce moment aurait pu être tiré d'un film d'horreur, où deux chats deviennent ennemis. Et c'était en train de se produire, mais en vrai. Elle ferma les yeux, tentant de repousser la douleur. Lorsqu'elle les rouvrit, le souffle chaud qui effleurait son cou s'évanouit, signe que Malchance s'éloignait d'elle. Elle le vit se lever, traînant ses pieds sur le sol, chaque pas résonnant dans l'air comme un sinistre présage. Au fur et à mesure que les pas résonnaient, une boule d'énergie maléfique commença à se former entre les mains de Malchance, annonciatrice d'un danger imminent et d'une violence à venir. Chance, les yeux fermés, donnait des coups à son frère, copiant les attaques de deux humains qui imitaient un chat, ses mouvements empreints d'une détermination extrême. Malchance, sur le point de chuter dans l'abîme, laissa échapper une voix emplie de tristesse, il entonna les paroles de "I Lose Control" de Teddy Swims, sa voix résonnant dans le vide. Si on prend le temps d'écouteur on y recconait que c'est comme si s'était pour le moment présent:

I lose control. When you're not next
Je pers le contrôle. Quand tu n'est pas
to me (when you're not here with
a côté de moi (Quand tu n'est pas la
me). I'm falling apart right in front
avec moi). Je m' écroule juste devant
of you, can't you see? I lose control.
toi, peux tu voir? Je perd le contrôle
When you're not next to me,
quand tu n'est pas a côté de moi mm-
mm-hmm. Yeah, you're breakin' my
hmm. Oui, tu brisé mon coeur, bébé.
heart, baby. You make a mess of me
Tu fais un erreur de moi.

C'est vrai qu'il perd le contrôle, mais si j'écoute je sais pas de qui le manque.

À mesure que Malchance chantait, des larmes coulèrent de leurs yeux.
-A oui, maintenant je sais. S'est...s'est...s'est.... Ok s'est ma..ma...m..mè...mère..elle est ...m..mo...vous savez.

A cause de sa le sol d'inondation de l'arme. Soudain, mon frérot pers pied et aggripa celui de sa soeur. A peine perçu le vide ce faisait accompagné de cris perçant. Alors qu'ils chantait les larmes coulait laissant distinguer ceci:

-In eodem corpore me reincarnari post mortem meam.

Depuis ce jour sombre, la demeure voisine de l'endroit où Malchance avait chuté était ensorcelée, devenant un lieu maudit que même la presse avait signalé, évitant par tous à moins d'être escorté par des agents de police et des chiens redoutables. Chance, après sa chute, ne trouva pas la mort. Avec un battement puissant de ses ailes, elle s'éleva jusqu'au sommet de la montagne, sa silhouette se découpant gracieusement dans le ciel. Pourquoi son frère Malchance avait-il choisi cette voie de destruction et de chaos ? C'était une question qui la hantait, une énigme à laquelle elle cherchait désespérément.

Les chats élémentaires.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant