Chapitre 25

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Je n'ai pas eu de chance. Il n'y a eu aucun vol pendant trois jours après que Han Jae-Yi a emménagé dans l'hôtel de Gisela. Il a dit qu'il me rappellerait, mais je n'ai pas eu de nouvelles de lui de la journée d'hier. Les sentiments de haine qui avaient surgi de nulle part s'étaient enflés au point que je ne pouvais m'empêcher de l'appeler en premier. Personne n'est en faute, mais une personne a été blessée. Encore une fois, je n'ai pas eu de chance.

Tôt le matin, je me suis dirigé vers le centre de remise en forme dont le copilote Cho Min-Woo m'a parlé. Après m'être inscrit en tant que membre, je me suis immédiatement mis au tapis roulant. J'ai couru jusqu'à être épuisé, incapable de trouver la force de me relever. Trempé de sueur, je me sentais toujours inadéquat. J'ai ensuite déménagé à la piscine. Je n'ai jamais quitté l'eau, comme si j'avais loué un rail.

Ce n'était pas une séance d'entraînement, c'était de la maltraitance. Les muscles qui recevaient soudainement une stimulation se tordaient et convulsaient. Même après avoir nagé jusqu'à ce que tout mon corps me picote, mon esprit était toujours confus. Dans la salle de douche, un homme au corps rougi se tenait devant le miroir. Je me suis couvert le visage avec les deux mains, me sentant étouffé.

Sur le chemin du retour, mon téléphone a sonné, mais je n'ai pas répondu. C'était le mieux que je pouvais faire pour le moment, mais je savais que quelque chose de plus rendrait les choses inconfortables, alors j'avais prévu de répondre la prochaine fois qu'il appellerait, mais il a laissé un message à la place.

(Seo-Jin, as-tu un vol aujourd'hui ? Allons déjeuner.)

Je l'ai lu mais je n'ai pas répondu. J'aurais aimé qu'il se soucie de moi. Me sentant enfantin et boudeur, j'allumai une cigarette. Bien que j'aie essayé d'imiter le calme d'un adulte, une malédiction obscène s'est glissée involontairement. Une dame âgée du dépanneur m'a regardé, l'expression plissée. Pour elle, j'ai dû ressembler à un vagabond bavard.

Après avoir fini de fumer, j'ai répondu avec désinvolture.

(Bien sûr. Où devrions-nous nous rencontrer ?)

Bientôt, j'ai reçu une réponse de sa part. Comme prévu, cela signifiait que nous nous rencontrerions tous les trois. En ouvrant la porte d'entrée et en entrant dans le salon, j'ai jeté mon sac avec colère. J'ai frappé le mur du salon avec frustration. En conséquence, un verre de vin est tombé de l'étagère de la cuisine à cause du recul. Ce fut un désastre à bien des égards.

Gisela Weber ruinait mes plans. Elle faisait en sorte que ma raison de fuir en Corée n'ait aucun sens. Je n'étais pas encore prêt à les voir ensemble et elle le demandait trop tôt. Ce n'est même pas l'heure de boire un verre. Déjeuner avec quelqu'un que je n'aimais pas, c'était comme une torture.

Néanmoins, une heure plus tard, je me suis retrouvé en direction de l'hôtel Yeouido où ils logeaient. Tout au long du voyage, je me suis préparé mentalement. Après tout, je devais assister au mariage. Ce serait peut-être mieux que de couper le premier ruban d'une robe de mariée et d'un smoking. Peut-être que, étonnamment, cela se passerait bien. Voir Han Jae-Yi avec sa fiancée pourrait me faire abandonner purement et simplement.

...Abandonner ? Bon sang. Est-ce que j'espérais encore secrètement ? Il était clair que j'avais essayé de combler le vide des trois dernières semaines avec des attentes déraisonnables. Il fallait le dissiper rapidement.

*  *  *

Je suis arrivé à l'hôtel et je suis sorti de la voiture. En remettant le service de voiturier, je suis entré dans le hall. C'était l'un des hôtels cinq étoiles haut de gamme. Il était facile de repérer la blonde éclatante dans le café du premier étage. Je me tenais à l'entrée et pris un moment pour me ressaisir.

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