Chapitre 27

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Ghost

Dès qu'elle sort de la chambre, je me dépêche de terminer mon sac. D'une je sais que Bastian ne changera pas d'avis et deux il faut que je mette des distances, cette attirance n'est bonne ni pour elle ni pour moi. Elle a peur que mes crises me détruisent sauf que je le suis déjà mais ça elle ne semble pas encore l'avoir compris.

Quand je descends j'entends les paroles de son père et je la soupçonne de s'en être pris à mon frère vu la tête qu'il fait, il déteste être remis à sa place et surtout par une femme malgré tout je sais qu'il fera son job correctement et qu'il ne lui fera pas de mal sinon jamais je n'aurais accepté de partir. Je m'éclipse rapidement par la porte arrière vu qu'elle est dos à moi. Je sais déjà qu'elle va m'en vouloir mais ce n'est pas plus mal au final.

Deux heures plus tard, j'arrive enfin dans mon espace. Ici je sais que quoi qu'il se passe dans ma tête personne ne sera touche par ma violence car je ne compte pas sortir d'ici le temps de ma présence dans ce bâtiment. Il n'y a pas grand-chose autour, on se trouve dans une toute petite bourgade avec très peu d'habitants tout en étant pas trop loin de la ville non plus en cas de besoin. Sur le trajet je me suis bien sûr arrêter pour prendre des provisions pour mon confinement.

Je pose mes affaires dans le salon avant d'ouvrir toutes les fenêtres afin d'aérer car ça fait deux ans que je ne suis plus venu ici. J'enlève ensuite les draps des meubles et m'atelle au nettoyage avant d'enfin pouvoir me poser et rassurer mon frère sur le fait que j'étais bien arriver. Je vois également un message de Guilia que je lis, sans la voir je peux sentir sa déception voir même sa colère.

De moi à Guilia: il le fallait pour moi et pour toi. Cette attirance et cette tension être nous n'est bonnes pour ni l'un ni pour l'autre.

Elle me répond rapidement et je comprends qu'elle m'en veut.

De Guilia a moi : si tu le dis, bon vent

De moi à Guilia: ne le prend pas comme ça Guilia. Je fais ça pour notre bien à tous les deux. Ça ne peut pas continuer car ça ne marchera jamais nous deux et on le sait tous les deux. On s'attire oui mais il faut que ça cesse.

De Guilia a moi : si tu le dis.

Je laisser tomber pour ce soir en même temps elle ne peut pas comprendre. Elle ne sait pas à quel point je suis dangereux pour elle et elle est dangereuse pour moi.

Vidé par mes nuits sans sommeils des derniers jours, je m'endors dans mon lit en espérant avoir droit à une nuit de repos et pas une nuit remplie de cauchemars.

Couché dans mon lit au club, je l'observe s'approcher de moi de sa démarche féline, le désir brille dans son beau regard gris et sa lèvre inférieur coincée par ses dents me donne envie de la mordre à mon tour.

Elle monte doucement sur le lit et remonte à quatre pattes au-dessus de moi. Simplement vêtue d'un ensemble de lingerie tout ce qui a de plus sexy, ses longs cheveux blonds sont lâchés et caresse ma peau au fur et à mesure qu'elle remonte vers mon visage. Son regard encré au mien m'envoie mille et une promesse de plaisir coquin.

Sa bouche se pose une première fois dans le creux de mon épaule, puis remonte doucement mon cou avant de venir attraper le lobe de mon oreille, j'ai qu'une envie la mettre sous moi et reprendre le contrôle mais je la laisse me torturer doucement à coup de bisou et de légère morsure. Son souffle s'abat sur mon oreille quand elle me chuchote.

Tu es à moi mon joli et je vais t'apprendre tout ce que tu dois savoir pour rendre une femme heureuse au lit.

En un quart de seconde, l'environnement change. Je suis de retour dans ma cellule, attaché au barreaux et couché nu sur le sol froid. La belle Guilia est remplacée par une autre blonde, plus vieille et dans son regard brille un désir mal sain. Sa main me caresse le torse avant de descendre vers ma verge qu'elle empoigne avant de faire des va et vient.

Au fur et à mesure, je ne peux m'empêcher de bander et voir même ressentir du plaisir alors que je ne devrais pas. Cette réaction de mon corps me dégoute pourtant je ne peux pas l'empêcher et les larmes pointent au coin de mes yeux. Le regard de la femme quitte le mien pour se poser sur mon entre jambe tendu et elle sourit avant de se le cher les lèvres de gourmandise.

T'aime ça mon joli ? Aujourd'hui je vais te faire découvrir le plaisir de cette manière puis t'apprendre une des façons de faire plaisir à une femme. Il y en a tellement, tu vas voir nous allons bien nous amuser surtout quand je vois la taille que tu as pour un jeune homme de quinze ans, je vais prendre un pied d'enfer.

Sa bouche finit par se poser sur ma verge et les va et viens de sa main sont remplacer par ceux de sa bouche. Elle couine de plaisir de me prendre visiblement et ce son me dégoute pourtant je sens la chaleur monter en moi sans que je ne puisse rien faire jusqu'à l'explosion. Elle avale le tout et se lèche même les lèvres après, la bile monte dans ma gorge mais je la retiens comme je peux.

Elle se redresse et se déshabille à son tour. Elle n'est pas dégueulasse mais je déteste voir ce corps nu en sachant qu'elle va l'utiliser pour me former et jouer avec moi alors que je ne le veux pas. Attacher et bâillonné, je suis incapable de dire où de faire quoi que ce soit.

Redresse-toi !

Son ordre claque dans le silence de la pièce et je me redresse du mieux que je peux. Elle s'installe face à moi, jambes écartées.

Observe bien mes mouvements ce sont les premiers que tu apprendras. Je te montre et après tu les reproduira. Compris ?

Je hoche difficilement la tête, je n'en ai pas envie mais je sais que si je ne fais pas ce qu'elle me dit, je vais le regretter. Elle commence à se caresser sous mon regard, ça me dégoute et pourtant je ne quitte pas ses doigts des yeux, encrant ses gestes dans ma tête afin de pouvoir les reproduire à mon tour. Elle gémir, se tord sous le plaisir qu'elle se donne pour arrête d'un coup avant de s'approcher de moi. Elle détache une de mes mains avant de se placer.

À toi. Fais-moi jouir mon joli.

Je reproduis donc ses gestes jusqu'à ce qu'elle hurle de plaisir.

Je me réveille en sursaut, je suis trempé, je tremble et la bile monte rapidement dans ma gorge et je me précipite vers la salle de bain. C'est la première fois que je rêve de mon premier jour d'initiation ou même que Guilia se mêle à mes cauchemars. Je vide mon estomac dans la cuvette avant de passer un coup sous la douche histoire de me remettre les idées en place. Voilà une des raisons qui me pousse à rester loin de Guilia, je serais incapable de coucher avec elle sans avoir envie de la tuer comme j'ai eu envie et comme j'ai fait avec presque toutes celle qui ont fait de moi leur objet sexuel.

Après une bonne douche, je prends mon téléphone pour regarder l'heure et je trouve un message de Guilia.

De Guilia a moi : désolé d'avoir réagi comme ça, c'est injuste je le sais. J'espère que tu vas bien et que tu reviendras bientôt.

Hell's - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant