Chap.3

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Idris

Tw. Violence⚠️

La nuit tombée, je décide que nous allons siéger dans cette auberge perdu du village kirina , afin de continuer le chemin à l'aube. Mes hommes savent qu'il est interdit de révéler leur appartenance à la garde ni ma véritable identité par crainte de subir un assaut. Il faut être discret même si ce n'est pas chose facile à cause de nos carrosseries.

Alors je suis là , accoudé à un misérable comptoir , buvant la bière la plus merdique qui soit pendant que mes hommes jouent au poker à une table à côté. La présence de cette métisse à ma droite , me faisant du charme , siée merveillement avec le decor de cet endroit . Si vous vous demandez si je la trouve jolie , ma réponse est que je l'ignore, j'ai vue tellement des belles enveloppes se décomposer pendant la guerre que la beauté extérieur ne me semble que chimère. Il me suffit qu'elle soit baisable.
Très rapidement, mes pensées s'envolent vers le pouvoir,si ce pour ce dont je soupçonne que mon père m'a fait venir, ma succession au trône ne tardera plus. Alors en attendant , je devrais me décompresser avant d'avoir les poids des plus des responsabilités sur mes épaules.

_ Vous me faites du feu ? retentit une voix féminine à ma gauche .

En parlant des moyens de décompression...

Je jette un coup d'œil au briquet que je fais pivoter déjà un moment avec mes doigts puis m'adresse à la mulâtresse :

_ En échange de quoi?

_ Pardon? feint - elle en haussant les sourcils.

_ Voyez - vous , j'ai horreur de céder ce qui m'appartient sans contrepartie.

_ Et bien on pourrait en discuter à l'étage...seul à seul , propose - t- elle avec un ton chargé des sous-entendus.

J'allume de suite le briquet entre nous , elle approche son visage pour partager le feu à la cigarette coincée entre ses lèvres.
Je déteste le fait qu'elle rejette expressément de la fumée sur mon visage et lui prend le poignet pour en finir. Nous montons les escaliers sous les sifflements salaces de mes hommes. En passant, je jure de leur reinculquer à mon retour les notions de politesse par une toute petite décapitation de la langue.

Malgré nos pas précipités lorsque nous sillonons le couloir, une ombre indiscrète ne manque pas d'échapper à mon oeil attentif. Avant d'être l'héritier du trône, il faut être un guerrier éveillé , dans les cinqs sens du terme. Cette pute m'a tendu un piège, même un aveugle se rendrai compte de la tactique la moins originale existant pour attraper un homme de pouvoir dans ses filets. Pourquoi les femmes sont si prévisibles ?

J'adosse son dos sur la porte d'une des chambres de l'auberge puis soulève sa robe , mieux vaut aller tout droit au but. Et comme je m'y attendais ,quand ma main tire sur son dessous, une présence se fait ressentir derrière moi . Je m'empresse de donner un coup de pied par derrière à cet inconnu. Au bruit cru qui frôle mes oreilles et en me référant à mes sens , il s'est deboité le genoux , j'aurai préféré viser ses bijoux de famille à la place car ce sont les sans couilles qui attaquent par derrière.

Ma main enserre le cou de la catin qui se débat pour l'empêcher de me fausser compagnie pendant que son complice grogne de douleur. Mon regard se dirige automatiquement vers ce dernier parterre, il essaye tant bien que mal de reprendre son poignard gissant sur le sol .Comme un âge de la mort , sans relâcher la gorge de cette femme de malheur , je marche jusqu'à l'arme, la saisit puis la clou violemment sur la gorge de l'homme allongé . Du sang gicle abondamment sur le parquet, je prendrai le temps de le démembrer minutieusement après m'être occupé de la pute.

Une petite douleur s'empare de ma main , en me retournant, je me rend compte qu'elle a sorti une petite lame et m'a entaillé le dos de la main. Pris de colère, mon poing s'abat sur son visage.

MulopweOù les histoires vivent. Découvrez maintenant