Vergil sorti de la grotte, suivie de Vidia, et se dirigea vers un rocher assez plat pour s'asseoir dessus et prit place. La jeune fille s'installa à ses côtés. Le maître d'armes a toujours été quelqu'un de fiable pour la jeune fille, bourru et grossier, mais fiable. L'homme prit une inspiration, et décida d'entamer le dialogue :
-Vous semblez un peu, comment dire, renfermé en se moment, même vos parents semblent s'inquiéter, racontez moi ce qu'il vous met dans cet état.
Vidia pris un instant pour remettre de l'ordre dans ses pensées, essaya de se demander quand elle avait commencé a ne plus autant s'amuser de la vie, et la réponse vint seule :
- Depuis que mon dixième anniversaire approche, les demandes de fiançailles affluent. Je sais que la tradition veut que les nobles se fiancent officieusement au alentour de 10 ans, et les fiançailles officielles prennent place au alentour des 17 ans, mais je ne suis pas prête. Mes parents le comprennent, mais j'ai peur qu'ils ne puissent plus retarder toute cette histoire bien longtemps.
Le maître d'armes poussa un énorme soupir, les nobles et leurs idioties, lui qui vient du peuple, il ne serai même pas la sans son talent et sa nature variante rare, Brasier, mélange de feu et de vent, il s'est marié à une femme qu'il aimait, pas besoin de raison politique. Mais il compris qu'il y avait quelque chose se plus, dans cette histoire, il poussa doucement l'interrogatoire un peu plus loin:
- Qu'est-ce qu'il y'as de plus, petite ? Tu ne me dit pas tout.
- J'ai rencontré certains de mes prétendants, et si on oublie ce qui ont presque 6 ans de plus que moi, que je refuse immédiatement, ceux de mon âge, je comprends dans leurs regards qu'il ne me vois que comme un tremplin, un objet qui leur permettrait de s'élever, et de qui on peut se débarrasser sans problème.
- Attends, tu peux deviner leur intention aussi précisément juste avec leur regard ? Tu sais que c'est un don très précieux pour les combattants ? Tu veux bien que je te prenne comme élève ?
- C'est une proposition intéressante, mais si M Redge vous entendez me tutoyer, il vous passerait un bon savon.
Vergil se figea un instant, il se rendit compte que sous le coup de l'impulsion, il avait tutoyé sa jeune maîtresse. Il se reprit en s'excusant. Vidia rigola et lui promit de réfléchir à sa proposition. Il fut bientôt temps pour la jeune fille de rentrer, pour que les domestiques ne trouve pas son lit vide et s'inquiète pour rien. Vergil, quant à lui, dut aller entraîner ses troupes. Vidia prit son déjeuner avec ses parents et la matinée fut consacrée au dernier préparatifs de la cérémonie, et la famille partie pour le temple des natures en début d'après midi. Il leurs fallut 2 heure pour atteindre le lieu sacré. A peine arrivée, Vidia fut emmenée par les prêtresses afin de revêtir son habit pour la cérémonie, la robe reçue la veille, blanche, plutôt simple et sans décoration, les manches arrivant au coudes, elle était, selon la tradition, faite pour une seule personne et ne sera plus porté. La jeune marquise entra dans la salle de culte, elle était immense, des colonnes de chaque côté, de grands vitraux représentant les fondateurs du royaume, la première famille royale et les saints élémentaux, les héros les plus fidèles au premièr roi. Les très nombreux bancs étaient tous occupés, par des nobles ou des chevaliers haut gradé. Vidia s'avança le long de l'allée, sentant les regards pesait sur elle, les pieds nue sur le sol tiède. Arrivant à l'autel, elle leva la tête, regarda l'autel et resta un instant à contempler ce dernier : 7 cristaux de couleur différente, symbolisant les 7 natures basiques, une estrade, et un grand cercle entouré de symboles, les runes, considéré comme les lettres de la nature, se trouvaient devant la jeune fille. Un homme vêtu d'une toge richement décorée s'approcha d'elle, posa ses main sur ses épaules et et annonça d'une grande voix:
- Toi qui vient réclamer le pouvoir transmis par tous ce qui est et tous ce qui sera, va, le cercle saint, entouré des lettres des dieux, t'attend !
Vidia s'avança alors au centre du cercle, pris une grande inspiration et clama fort :
- Moi, Vidia Ariane Helien, me présente ici car je suis désormais prête à accueillir ma nature, et le destin que cette dernière me prépare !
Le cercle se mit à brillé, ce qui aveugla la jeune demoiselle. Lorsqu'elle pus a nouveau voir, elle était dans un endroit blanc, devant elle se trouvait de sphère, une marron et une jaune au reflets bleuté, elle comprit qu'il s'agissait là de ses natures, les mêmes que ses parents. La jaune, la foudre et la marron, la terre. Mais c'était impossible, certaines natures ne venait jamais de paire, l'eau et le feu, la terre et la foudre, la lumière et les ténèbres. Une voix grave mais calme se mit à résonner :
- Pauvre enfants, un destin bien tragique t'incombe. Peu de temps, voilà ce qu'il te reste.
Vidia ne comprit pas ce que la voix voulais dire, et avant qu'elle ne put s'interroger, les deux lumières entrèrent en elle, lui causant une douleur immense. Lorsque la lumière se dissipa dans le temple, la jeune fille était écroulé au sol, en boule, et semblait souffrir le martyre. Ses parents se jetèrent pour l'aider. Quelque chose clochait, l'éveil est indolore :
- Un médecin, vite ! Clama un homme au premier rang
Un autre homme, légèrement plus sur le côté, semblait réfléchir, puis un sourire mauvais se dessina discrètement.
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L'avènement du druide roi
FantasyVidia est la fille unique du marquis Helien. Ererys est le dernier des druides. Les deux ont grandi dans des environnements opposés, mais le jour de leur rencontre met le destin en marche. Vengeance et complot font surface, et des secrets enfouis de...