chapitre 6: Le temple de la fontaine

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  Le temple était immense,mais la verdure qui le recouvrer le camoufler suffisamment bien pour qu'il soit difficile à voir de trop loin. L'intérieur était assez délabré, ce qui laissait comprendre un abandon de long date. Vergil suivait toujours Ererys jusqu'au fond du temple, qui entra dans une salle semblant, vu de l'extérieur, mieux entretenu. Une fois à l'intérieur, l'homme failli lâcher Vidia de surprise, sur les murs reposer de nombreuses armes, incrusté de pierre naturelle, des pierres capables d'imiter et de booster les capacités naturelles selon la nature de ces dernières, la salle était immense et baignait dans une lumière verte apaisante, et pour cause, un cristal de cette couleur flotté un plafond, il était plus grand qu'un mammouth de givre que Vergil avait vu lors d'un me visite diplomatique dans les montagnes enneigées des Orcs. Ererys s'approcha du centre de la pièce, donna un coup du bout de son bâton sur le sol, et un tapis de mousse apparu :
  - Pose la dessus, c'est assez confortable pour qu'elle n'est pas mal en restant trop long dessus.
  - T'as fait apparaître ça juste en tapant du bâton ? Pas mal, les adultes peuvent avoir du mal à créer quelque chose aussi facilement, dit Vergil en déposant sa jeune maîtresse.
  - Le coup de bâton, c'était juste pour donner un côté théâtral, j'aime bien en faire beaucoup devant les gens, je m'ennuie sinon.
  Le maître d'armes esquissa un léger sourire, et s'éloigna un peu de Vidia. Ererys leva la main et marmonna des mots que Vergil ne comprit pas. Des runes apparurent au sol, formant un cercle au sol autour de la jeune malade.
  - Où t'as appris ça ? S'étonna Le soldat. Même les prêtres ne peuvent utiliser les rûnes aussi facilement !
  - Les runes sont les lettres de la création et de la nature, les druides ayant une nature proche du pouvoir qui est à l'origine de tout, nous pouvons utiliser les rûnes de façon presque instinctive. Les runes que tu vois son celles de l'absorption et de l'assimilation, elle permettront à cette fille d'absorber et d'assimiler l'énergie de la fontaine, même si elle est inconsciente et ne sait pas le faire elle-même.
  - Quand t'as parlé d'une fontaine, je pensais voir de l'eau et tout.
  - C'est surtout car l'énergie coule du cristal, comme l'eau d'une fontaine.
  -  Où t'as appris tout ça, si tu vis seul depuis, je suppose, une dizaine d'années ?
  - J'avais quelques jours lors de l'attaque, les autres enfants druide était au temple avec moi, jusqu'à ce qu'un petit groupe d'hommes arrivent, les autres enfants ont tout fait pour le protéger, mais... Commença à expliquer Ererys. Ils en sont morts, le familier de mon père, un puissant ours-tonnerre arriva à temps pour le sauver. Il s'occupa de moi jusqu'à il y'a environ 5 ans, où il fut tuer par des braconniers. C'est le premier jour où j'ai tuer quelqu'un. Et il y'as pas mal d'ouvrage druide dans le temple.
  Vergil voulut dire quelque chose, mais ne pût que poser une question un peu stupide :
  - Comment t'as appris à lire, parler, marcher ?
  - L'ours étant le familier de mon père, il a pus communiquer avec moi, pour m'apprendre tout ce dont j'avais besoin. Bon, allons retrouver tes compagnons, et ne t'en fais pas pour la demoiselle, Raiin me préviendra s'il y'as du changement.
  Avant que l'homme ne pus demander qui était Raiin, le renard entra et s'allongea non loin de la jeune fille :
  - Voici Raiin, un de mes familier avec Faini, que tu as vu plus tôt. C'est un renard normal, qui a environ 5 ans.
  Vergil décida de garder ses questions pour plus tard et suivi le jeune druide hors du temple. Ce dernier se stoppa juste devant l'entrée, fronça les sourcils et clama fort :
- Sors de là, j'arrive à voir que tu est là !
À la grande surprise du soldat, une jeune fille sortie des buissons, non, pas une fille, sa fille, Eléonore s'approcha, en souriant à son père :
- Coucou papa, comment va mademoiselle Vidia ?

L'avènement du druide roiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant