- CHAPITRE VI -

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Layke


J'ai demandé à Aaron de me déposer dans un loft pas loin de Times Square pour assister à une soirée organisée par une petite bourge, que j'ai peut être baiser une ou deux fois. Une soirée à laquelle je n'avais pas envie de participer à la base, mais Éden et Ezio m'ont appelé il y a dix minutes pour vanter les nombreux culs qui se déhanchent là-bas.

En réalité, il me fallait juste un prénom pour me décider à aller à cette soirée de merde. Le sien. Je ne l'ai pas croisée depuis plusieurs jours, malgré mes tentatives pour l'approcher, elles on toutes été foireuse. En même temps à quoi je m'attendais quand j'ai eu l'idée de placardé son casier de ma tronche, ou que je lui ai envoyer des bout de papier sur le dos en cours, comme un ado de merde. Habituellement elle fini par râler, mais la, rien de ce que je pouvais faire la faisait tiquer.

Tout ça me rappelle qu'il est vrai que notre petite guerre me stimulait pas mal et rendait mes journées moins longues dans ce putain de lycée. 

À l'ouverture des portes de l'ascenseur dans l'immense building ou ce trouve être la fête, une vague d'odeurs d'alcool et de cannabis m'arrive directement dessus. La musique résonne partout dans le loft, entraînant au moins une centaine de personnes à danser.

C'est là que, malgré la foule, je l'aperçois, au milieu. La seule paire d'yeux dans lesquels je plonge les miens pendant une demi-seconde avant qu'elle se tourne, me donnant une vision directe sur son cul, exactement ce que je voulais voir ce soir. Elle se met à se déhancher dans cette minuscule robe noire lui arrivant au-dessus des genoux, et ma queue est presque au garde à vous.

Putain j'aurais du baiser la serveuse dans ce restaurant avant hier.

À ses mouvements de bassin, ses cheveux blonds qu'elle a pris le temps d'onduler, se balancent en rythme sur son dos retombant sur le haut de son cul. Ely déteste ce faire remarquer, alors si elle laisse tout les chiens autour d'elle la regarder, j'en déduis qu'elle doit être pas mal alcoolisée.

— Sacrément bandante, hein ! Et la seule que tu n'as jamais réussi à baiser, Ash, me lance Éden en me tendant un gobelet rouge.

Je bois une gorgée, le goût de la vodka brûle instantanément ma gorge. Je ne suis pas le genre de mec à me bourrer la gueule, et ça c'est du à la mise en garde de mon père depuis que j'ai dix ans " ne baisse pas ta garde, ne laisse aucune substances altéré tes sens, ça pourrait t'être fatal, si tu perds le contrôle de ton corps"

— Elle est dans un sale état depuis que ses parents ont annoncés publiquement qu'il allaient divorcés, prononce Ezio en arrivant à notre hauteur. Tu n'y es pas allé de main morte.

Merci de me le rappeler. Je n'ai jamais rien regretté dans ma vie. Mais je dois avouer que lorsque j'ai vu ses pupilles bleues remplies de larmes, j'aurais aimé prendre sa place instantanément.

Et si je ne perdais pas le contrôle de mon corps, mais celui de mon cerveau papa ? 

Je finis mon verre d'une traite, écrasant le gobelet dans ma main droite avant de le jeter au sol.

— On prend les paris ?

— Je mise vingt dollars qu'Ash reviendra la queue entre les jambes, répond Éden au blond.

— Moi, j'en mise trente qu'Elycia deviendra une parfaite petite chienne quand il arrivera.

J'écoute à peine mes potes et me dirige directement vers la furie sacrément sexy qui ne cesse de balancer son corps au rythme des basses.

SWEET HELL {ROMANCE SOMBRE} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant