Chapitre 6 : La rivière du diable

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PDV Oralie

Comme promis, sa fille avait tout fait pour la maintenir éveillé afin qu'elle lui délivre son secret. Mais l'empathe n'avait pas craquée. Elle avait fini par s'endormir et Sophie venait de la réveiller au aurores.
Après un petit déjeuner pour le moins déplaisant, mère et fille descendirent dans la rue.

- Par où va-t-on ? Demanda Oralie à l'attention de sa progeniture.

- Au parc. Répondit-elle en s'engageant sur un trottoir.

- Au parc ? Pourquoi ? Demanda l'empathe interloqué.

- Si c'est comme chez moi lorsque je vivais dans les cités interdite, beaucoup de personnes âgées vont jouer aux échecs là bas.

- Tu en es sur ? C'est tout de même un peu cliché.

- Plus qu'une blonde aux yeux bleu habillé en rose demandé par beaucoup d'homme et vivant dans un châteaux de cristal ? Rétroqua Sophie, un sourire narquois, qui faisait sans doute allusion au princesse Disney.

- Bon peut- être pas autant. Répondit Oralie avec un sourire aux lèvres.

Comme l'avait prédit Sophie, il y avait un certain nombre de personnes âgées qui jouaient au échecs, ce qui faisait tout de même cliché. Il y avait également des enfants qui jouaient, des adultes qui se promenaient ou couraient. Oralie trouva cependant que les parcs humains étaient bien moins fleuri que les parcs elfique.

Après avoir passé environ deux jours à parler au gens dans les différents parcs pour savoir si ils avaient déjà entendu parler du miroir des démons, elles finirent pas rencontrer un homme qui, un peu sourd, ne compris pas vraiment leur demande. Il entendit juste le mot " démon " et leur indiqua donc la rivière du diable.

- Ce n'est pas vraiment utile. Mais merci quand même. Repondir poliment Sophie avec un air abattu.

- Je ne suis pas vraiment d'accord. Retoqua sa mère.

La jeune fille se tourna vers sa génitrice, interloqué par cette affirmation.

- Que veux-tu dire ? Demanda-t-elle.

L'ex conseillère leva les yeux vers sa progéniture.

- L'eau peut faire office de miroir. De plus, là où il y a le diable, il y a généralement...

- Les démons ! S'exclama l'optimisatrice enthousiaste.

L'empathe sourit. Elle trouvait l'attitude de sa fille enfantine et adorable.

- Tu as tout compris. Ça vaut le coup d'aller voir non ?

Sophie hocha la tête et les deux femmes suivirent les indications de l'homme pour se rendre à la rivière du diable.

Elles arrivèrent dans une foret, apaisantes et emplie de verdure de toute sorte. Sans oublier les animaux dont certains c'étaient présenté à elles. Sophie en avait d'ailleurs profité pour faire la conversation par télépathie. Elles avaient finalement atteint une rivière à l'eau claire voyante, dont le bruit fessait écho dans la forêt silencieuse.

La polyglotte brisa se silence en affirmant qu'il s'agissait sans doute de la fameuse rivière du diable. Les deux jeune femmes c'étaient mise à la longer, regardant un peu partout pour voir si elles ne trouvaient pas quelque chose qui pourrait être utile, en parlant de tout et de rien. Lorsque mère et fille arrivèrent devant ce qui sembla être un chemin d'herbe à côté de la rivière, Oralie, en ayant marre de marcher pour rien, proposa de soulever l'eau grâce à son talent récemment débloqué.

Cependant, lorsqu'elle mît sa main dans le ruisseau, un chemin d'eau se présenta là où, un peu plus tôt, se trouvait une forme de chemin en herbe.

La télépathe se tourna vers sa génitrice, les yeux rond remplie d'incompréhension.

Sa mère, tout aussi perdu, regardait bouche bée le ruisseau qui venait de se créer sous ses yeux, sans doute à cause d'elle. Néanmoins, la jeune femme était persuadé de n'avoir rien fait qui aurait pû provoquer un tel changement malgré sa novice maîtrise de l'eau. Voyant que sa progéniture l'observait, elle se défendit immédiatement :

- Je te promet que je n'y suis pour rien ! J'ai juste mis ma main dans l'eau comme n'importe qui l'aurait fait !

Sophie semblait encore plus perdu qu'il y a quelque seconde à peine.

- Tu en es bien sûr ? S'enquit la télépathe.

- Certaine. Répondit la blonde.

Oralie se releva, doucement, de peur de provoquer une catastrophe. Même si elle était persuadé de ne pas avoir créé ce canal, elle était peut-être à l'origine du déclenchement de ce qui l'avait crée.

Les deux femmes se concertèrent du regard avant de s'engouffrer dans la forêt pour suivre le ruisseau afin de savoir où il menait. Il était évident pour les deux qu'il n'était pas apparue là par hasard.

Après une bonne demi-heure de marche dans le silence le plus totale, à voix haute du moins, afin de ne pas attirer l'attention par peur, elles finirent par arriver devant une grotte où se prolongeait le canal. Oralie tourna la tête vers sa fille qui hocha la tête en signe d'approbation.

L'empathe entra la première d'un pas lourd mais silencieux. Elle regardait autour d'elle, guettant le moindre mouvement, le moindre bruit, la moindre sensation.

La grotte était des plus banal. Un long tunnel sombre et froid, empli de terre. Cependant, au bout du tunnel, se trouvé des escaliers de terre qui descendait et qui encadrait chaque côté du ruisseau.

L'hydrokinésiste descendit prudemment les marches situées sur la gauche du canal une par une et remarqua que l'air commençait à se rafraîchir de plus en plus. Ça maîtrise experte de la régularisation de la température corporelle lui fût d'un grand secours. Elle se tourna vers sa progéniture qui c'était aventure sur les escaliers de droite et qui, au même moment, lui communiqua par télépathie que l'aire ce faisait de plus en plus glacial.

Lorsqu'elles arrivèrent en bas, le chemin se prolongeait vers la droite. Cependant, lorsqu'elles s'aventurèrent dans le couloir de terre, elles découvrir que les parois étaient recouverte de glace, alors que le ruisseau, lui, était toujours aussi limpide.

Mère et fille se concertèrent de nouveaux du regard, étonné et déboussolé. Pourquoi y avait-il de la glace sous terre ? Et pourquoi l'eau du ruisseau ne gelait-elle pas ? Plus elles avançaient, plus elles étaient certaines d'être sur la bonne voix.

- Après toi. Déclara Sophie avec un grand sourire à sa mère.

La jeune femme soupirait avant de s'engouffrer dans le passage de glace.

Arrivaient au bout du couloir de glace qui semblait faire des kilomètres, les deux femmes tombèrent nez à nez avec un étrange miroir de glace, grand, qui descendait jusqu'au sol.

Sophie et Oralie se regardèrent, puis, regardèrent le miroir.

- C'est...C'est lui. C'est le miroir des démons ! On l'a trouvé maman ! S'exclama l'instillatrice.

- On dirait bien oui. Répondit l'empathe avec un sourire timide au lèvres.

La blonde s'approchait prudemment du miroir et posait doucement sa main, observant la moindre réaction du miroir.

- On dirait qu'il ne se passe rien. Peut-être qu'il y a un mécanisme caché ou quelque chose comme ça non ? Demanda Sophie.

Oralie retirait sa main et regarda autour d'elle. Mais lorsqu'elle posa de nouveau ses yeux sur le miroir, elle remarqua qu'une légère fente s'était créé. Quand ? Comment ? Elle l'ignorait.

- Sophie regarde. Dit-elle en posant une main sur la fente.

- Tien, c'est curieux. Répondit la jeune femme en s'approchant du miroir à son tour.

Oralie laissa sa place à sa fille, qui agrandit la fente. La miroir se révéla être en fait une porte d'où s'échapper une lumière forte et aveuglante.

Sans comprendre ce qu'il se passait, mère et fille furent aspirés dans cette étrange lumière, ne laissant que le son de leur cris derrière elle alors que la porte se refermait.

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