Première bataille

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Après une interminable visite, il me montra un mur et me demanda de le frapper. J'obéis et il recula dévoilant une petite salle avec des lits en bois.

- C'est la chambre des apprentis. me dit-il , c'est là que tu dormiras tant que tu n'auras aucun grade.

" Ah ben super, un mini lit..."

Quand je le regarda avec une expression de meurtre, il parut gêné et me tendit une tenue moulante de yiga. Pas question que je mette ça. Ce serait un outrage aux chevaliers. Je décida de l'enfiler et rajouta par dessus des morceaux d'armures sur mes articulations et la partie haute du plastron pour mon torse. 

- ça te va bien, au fil du temps les officiers adaptent leur uniformes à leur particularité. 

Je lui sourit et m'apprêta à le remercier quand un sous-fifre courut vers nous, posa un genoux à terre devant Suppa et fit un rapport inquiétant ( enfin, pas pour moi ).

- Une troupe de Gerudos s'approchent de notre réserve d'armes 1 ! 

- Une troupe de Gerudos s'approchent de notre réserve d'armes 1 ! 

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Planque 1 : Croix rouge 

Mon mentor explosa et courut chercher son morse des sables. Je le suivis et il siffla ses compagnons.

- On appelle pas Kogha ? demandais-je en hésitant 

- Tu l'appelles Grand Kogha et non, il fait la sieste.

- Ah oui parce-que sa sieste est plus importante que l'avenir de son gang ?! 

Il se retourna tout en courant et un frisson parcourut mon dos. Je me tus et regretta  ce que je venais de dire. Je devais me faire discrète si je voulais que mon plan marche. Après le trajet qui nous séparait de la planque, je vis une horde de Gerudos. Je sauta de ma monture et attaqua la première. Je faisais bien attention à juste les assommer et mais ne me reconnaissant pas à cause de mon masque,  elles m'attaquaient sans retenu et mais forces m'abandonnaient petit à petit. Si je pouvais les tuer, je n'aurais aucune égratignures.

Soudain, une guerrière arriva et me fit un croche patte avec sa lance. Je ne réussis à l'esquiver et tomba ( comme une merde je l'avoue ) . Je cracha le sable et pour mon pire malheur, une deuxième arrivait pour m'empaler. Elle leva son arme, je ferma les yeux et une bruit métallique résonna. Mais...je ne ressentais aucune douleur... étais-je morte sur le coup ? J'ouvris les yeux et vis devant moi Suppa qui venait d'achever mon ennemie. Il était en garde et faisait barrière entre moi et les Gerudos. Mon cœur commença à battre très fort et je rougis de honte et de... de quoi ?

Un élan de gratitude me fit me lever et l'aider à se défendre.

- Tu foutais quoi au sol ?!

- Je cherchais un vers de terre ! A ton avis !

Après un rude combat, je pus enfin souffler. Les survivantes avaient fuies et la planque, malgré quelques dommages, était sauvée. Suppa s'approcha de moi et je voulus esquiver les représailles, mais il me demanda juste de rentrer. Je le suivis et enfin au repaire je tomba dans mon lit et m'endormi.

Une chevalière chez un Yiga.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant