𝑻𝒉𝒆 𝑾𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓 𝑾𝒊𝒅𝒐𝒘 ••• 𝐵𝑢𝑐𝑘𝑦 𝐵𝑎𝑟𝑛𝑒𝑠

Chapitre 19 : Faiblesse

New York - Manhattan

À peine arrivés sur place, la panique se faisait déjà générale. Les autorités, les forces de l'ordre et même l'armée étaient déjà tous sur les lieux, entourant entrées et sorties du bâtiment dans lequel s'étaient réunis ce soir le CMR afin d'effectuer le vote. Bucky s'assura de rester prêt de Norah afin de ne pas la perdre de vue, il ne l'avait laissé que deux secondes tout juste une heure plus tôt et cela avait suffi à ce qu'une assassin chercheuse de vengeance ne débarque pour essayer de lui couper la tête.

- Je suis presque arrivé, expliqua Sam dans leur oreillette.

- C'est quoi le plan ? demanda James, toujours sur les talons de sa femme.

- Karli doit pas être loin, ouvrez l'œil.

- Pas facile avec tout ce monde.

- Chacun des gars de Karli pourrait facilement se faire passer pour n'importe qui afin de nous empêcher de passer, rajouta Norah.

Le couple s'approcha de la limite posée par les intervenants afin de délimiter à la zone aux journalistes et au trop nombreux curieux.

- Sergent Barnes, acquiesça un des gars, leur laissant le champ libre.

- Déjà populaire à ce que je vois, commenta la Veuve, une touche de sarcasme dans la voix. Ça doit te rappeler le bon vieux temps du lycée.

- C'est bon, j'ai compris, je n'étais pas le moins vantard, mais ça remonte à plus de 90 ans.

- C'est pas le moment pour vos petites disputes de mariés, interrompit Sam, ne manquant pas un mot de la discussion.

Un sourire amusé étira les lèvres de la belle blonde tandis que Bucky leva les yeux au ciel. Toujours un certain pigeon pour rajouter son grain de sel.

- Au fait, j'ai appelé des renforts, rajouta-t-il rapidement avant que le soldat ne puisse le sermonner.

Ne laissant pas la chance à ni un ni l'autre de l'interroger davantage sur ces prétendus renforts, on les interpela rapidement derrière eux.

- Excusez-moi, monsieur, mademoiselle ? S'il vous plait ? Je peux voir vos habilitations ?

Se retournant vers l'individu inconnu, que fut leur surprise de le voir retirer son masque faciale, révélant cette chère Sharon Carter, que Norah devait admettre, presque avoir manquée.

- C'est moi ?

- Sharon ? Qu'est-ce que tu fais là ? interrogea le soldat, visiblement peu ravi.

- T'inquiète, il viendront pas me chercher ici.

- Vous êtes avec Sharon ?

- Malheureusement.

Tandis que Sharon échangea quelques mots avec Sam, Norah leva les yeux au ciel à la suite du commentaire de son char mari. Il lui afficha cette tête innocente, le rendant encore plus coupable, comme elle le connaissait si bien.

- Oh, il parait qu'être gracier, c'est pas aussi génial qu'on le dit, commenta alors Sharon a Sam.

- Tout dépend du psy, répliqua Bucky.

- Comme si tu n'y étais pour rien dans l'histoire, rétorqua Norah à son tour, laissant à Sharon l'opportunité d'être témoin devant la relation réelle que partageait le vieux couple. La belle enthousiaste et son mari un peu trop grincheux.

- Vous feriez mieux d'entrer et de vous tenir prêt, expliqua alors Wilson, sentant que les choses ne tarderaient pas à chauffer.

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