𝐋𝐚 𝐏𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐞𝐧 𝐏𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞

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Villa di Diana Karaj :






















Je suis dans mon bureau, qui se trouve chez moi. Aujourd'hui, je ne travaille pas. Cet après-midi, je devrai simplement me rendre en prison pour parler avec le détenu avec qui j'avais communiqué hier après-midi.

J'ai analysé son dossier. Il s'appelle Emir Yilmaz, d'origine turque et italienne. Il est né en Turquie, plus précisément à Antalya. Aucune photo ne figure dans son dossier, et il a commis de nombreux délits, mais celui qui est mentionné est celui de cambriolage d'une banque.

Voilà pourquoi il est emprisonné ici.

Son dossier doit être plus complet que cela, mais il a dû être trafiqué. Je pose son dossier de côté lorsque je reçois un appel d'un numéro inconnu. Je décroche.

Moi : Allô ?

... : Très heureux d'entendre ta voix, ma très chère fille.

Je reconnais immédiatement la voix de mon père au téléphone. Cela fait un an qu'il ne m'a pas appelée, après m'avoir laissée me débrouiller seule dans la rue.

Moi : Pourquoi tu m'appelles ? Je ne suis plus sous ta responsabilité. Je ne suis plus ta fille, encore moins celle que tu tenais captive . Je ne suis plus celle qui se laisse faire, Osman.

Il laissa échapper un rire nerveux que j'ai pu entendre même s'il était à peine audible.

Osman : Tu crois que tu es une star juste parce que tu es passée sur plusieurs chaînes de télévision dans le monde. Tu ne mérites même pas ton travail ni ton statut de meilleure psychologue d'Italie. Tu resteras toujours cette femme qui s'est fait violer et maltraiter par des dizaines d'hommes.

Ses paroles ne m'atteignent plus, c'est du passé.

Moi : Tu crois que tes paroles me blessent ? Écoute-moi bien et grave ceci dans ton crâne d'imbécile. Je ne suis plus ta fille. Ton sang qui coule dans mes veines me dégoûte. Je porte ton nom, mais je ne suis plus tienne. J'ai changé, je ne suis plus la fille fragile que tu connais.

Osman : Je ne prends même pas le temps de répondre à cela parce que je suis dans l'avion en direction de Naples. J'aimerais voir comment ma pute de fille va et comment elle a "changé".

Je ris face à son attitude, qui est très amusante.

Moi : Premièrement, tu ne rentreras pas chez moi, et je ne veux pas te voir. Deuxièmement, va te faire foutre.

Je raccroche sans même le laisser répondre. Je me lève de ma chaise et quitte mon bureau pour me diriger vers ma chambre afin de me préparer à aller voir Emir, le détenu très arrogant.

Je dois me préparer mentalement pour ne pas lui mettre mon couteau sous la gorge.

J'ouvre mon dressing et en sors un pantalon de blazer large, un blazer cintré noir assorti, et mes talons rouges qui iront bien avec mon sac de la même couleur. Je sors de chez moi en fermant correctement à clé et monte dans ma voiture, puis me dirige vers la prison.























Prison de Naples:


































J'arrive dans mon bureau et pose mes affaires sous mon bureau. J'ai demandé à Ayden de me ramener Emir même s'il n'en avait pas envie. Qui lui a demandé son avis ? Personne.

Un Cœur Captif dans les Serres du Serpent.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant