𝐄́𝐜𝐡𝐚𝐩𝐩𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐓𝐂𝐀

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Point de vue de Zyad:















J'ai demandé à Amira de me rejoindre sur le toit. Elle se grattait le poignet tout au long de la discussion, son stress la rongeant intérieurement. Depuis que je l'ai vue, j'ai ressenti une sensation inexplicable. Elle était tellement douce et bienveillante, que ce soit avec sa sœur ou Diana. Elle s'en est très bien occupée.

J'avance vers la sortie de la villa pour atteindre le toit grâce à la porte du garage qui mène directement au toit. La vue sur Rome est magnifique ; cette villa est située à Rome, mais nous en avons tant d'autres dans différentes villes d'Italie.

J'entends les pas hésitants d'Amira. Je me retourne et lui lance un sourire. Elle s'approche de moi et pose ses avant-bras sur le mur. Ses yeux étaient rivés vers l'horizon,elle n'osait pas lever le regard vers moi.

Moi : Regarde-moi, Amira.

Elle relève sa tête vers moi, ses yeux sont encore larmoyants et rouges,ce n'étaient pas les oignons qui avaient fait ça.

Moi : Tu es sûre que ce sont les oignons qui ont fait ça à tes yeux ?

Amira : Oui, pourquoi ?

Je sais qu'elle ment ; elle le niera jusqu'à ce que j'y croie.

Moi : Je n'y crois pas. Dis-moi qui t'a fait pleurer ? Dis-je d'une voix froide.

Amira : Personne, tu crois que c'est qui ? Diana ne me ferait jamais pleurer.

Je ris face à son mensonge. Elle me ment droit dans les yeux comme si j'étais aussi bête que ça.

Moi : Si tu ne me le dis pas, je le saurai un jour ou l'autre. Et si tu as besoin de quelque chose, je suis là pour toi et pour Mira. Je sais que notre relation a été très rapide, mais je me suis attaché à Mira et elle aussi je pense, donc vous allez rester ici un moment.

Elle me regarde bouleversée,elle ne voudra jamais profiter de ma famille.

Amira : Non, Zyad, c'est très gentil de ta part, mais moi et Mira, on va partir bientôt. On a notre maison. Merci beaucoup en tout cas.

Elle commence à s'éloigner de moi, mais je l'a retient par le bras.

Zyad : Ce n'est pas une question mais un ordre, Amira.

Amira : Personne ne me donne des ordres ici.

Zyad : On verra bien.

Nous descendons les escaliers quand nous entendons des bruits de tirs venant d'en bas. Amira me regarde, apeurée.

Que se passe-t-il en bas ?

Je dévale les escaliers accompagné d'Amira. Nous courons vers l'entrée qui est grande ouverte. Le salon contient trois hommes dont je ne connais pas l'identité. Mira est cachée derrière Diana, qui se tient devant elle comme un mur infranchissable, son regard ne lâchant pas celui des hommes.

Zyad : Qui vous a autorisé à entrer chez moi ? dis-je d'une voix agressive.

Tous les hommes se retournent et ouvrent grands leurs yeux en remarquant Amira à côté de moi. Un homme se met en face de moi ; je le domine de taille.

... : C'est toi qui détiens les filles de ce fils de pute ?

Moi : De quel fils de pute tu parles ? C'est toi le fils de pute ; tu entres dans la maison des gens et tu t'en prends aux femmes en plus. Tu te crois plus fort qu'elles ? Viens t'en prendre à moi, stronzo.

Il me regarde, choqué par mes paroles qui sont sorties tellement froidement.

Lui : Tu crois que tu es qui ? Un pauvre garde qui essaie de défendre ses filles. Mais regarde juste, la fille là-bas est blessée, elle ne tiendra pas longtemps, dit-il en pointant du doigt Diana.

Un Cœur Captif dans les Serres du Serpent.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant