Avec les ombres

4 2 13
                                    

Mon corps, couvert de cicatrices,
Toutes les blessures que j'ai subies,
Mes démons qui râlent, hurlent, mugissent,
Tous les coups que tu m'as donné, comme une lugubre lubie.

Sous la pluie, je danse, sous le déluge, je pleure,
Sur mon corps, les traces de mes ongles
Pour dessiner les tourments de mes heures,
Pour un écrivain, c'est le comble.

Je vis, avec des ombres.
Les plus hypocrites, les plus sombres.
Tous, apathiques,
Tous pleins de reproches et de critiques.

Nous sommes amers ; toutes nos déceptions mémorables ;
Nous sommes une barque dans les ombres,
Et nous voguons, silencieux, sur la mer sans nombres,
Vers notre perte aux rancœurs innombrables.



Je fait une petite devinette à ceux qui ont déjà lu mes recueils précédents : De qui je parle à votre avis ?

D'ailleurs, si je dis que pour un écrivain c'est le comble ( je tiens à expliquer ), c'est parce que ce sont des lignes sans mots, qui pourtant veulent tout dire alors que l'écrivain enchaîne ligne sur ligne, mots sur mots pour tout exprimer. C'est bien sûr là une vision réductrice du métier d'écrivain, de l'art de maîtriser la force des mots, mais c'est ainsi qu'il faut le voir ici car c'est un poème assez négatif mais je crois que vous avez remarqué mdr.

Hope y'all enjoy it, see you soon !

Par delà le crépuscule - [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant