Éperdu de toi, tel l'infini en émoi,
Ton reflet est comme une onde qui me traverse,
Écho de toi dans ma tête toute en averse,
Me voilà bercé d'un inconnu désarroi.Tu sembles si proche, tout au bout de ma main,
Un fantôme dans la chaleur de mes matins ;
Reviens te remplir de mes scarifiés ravins ;
Retrouvons-nous à part, petit monde omniscient
Qui est à nous dans ce monde si inconscient.J'aimerai tant que tu émerges de la nuit,
Ma face cachée de la Lune qui blêmit,
Sous le reflet des étoiles impatientes,
Tu es le fantôme de mes draps, de mes pas,
Tu es la part d'ombre qui m'ouvre les yeux, toi,
L'horizon confus de ma passion haletante.Ce poème a été modifié suite au fait que j'ai remarqué que quatre des vers n'étaient pas des alexandrins parfaits. So, problème résolu !