Absence

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Nos mots embrasés,
Nos étreintes de glace,
Notre amour qui se lasse
En dérives désentravées,
Parfois je me demande si l'on s'aime encore,
Si par un magnétisme inconnu,
S'attirent nos deux corps ;
Parfois, c'est comme si nous étions aux yeux de l'autre, méconnus.

Notre cher amour,
Il ne faut pas qu'on le trahisse,
Afin que dans nos regards complices,
Il subsiste pour toujours.

Parfois, je rêve de toi,
Et je me demande ce qui ne va pas :
Tu n'es pas là,
Tu n'es pas près de moi.
C'est comme un violent coup de massue
Qui me ramène à la réalité,
Cette amère vérité
Qui m'est un peu trop connue.



Encore un poème romantique pour vous ! Franchement, j'adore ce style littéraire, n'y voyez rien de narcissique. D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais je fais beaucoup rimer les mots toi et moi. Ce n'est pas un hasard et c'est dû à deux choses : 1 - parfois j'ai pas envie de chercher et je prends ça. 2 - Faire rimer toi à moi est assez puissant car implicitement, on vient les lier, leur donner un lien logique, que je trouve encore plus renforcé dans des rimes embrassées ou suivies. C'est pour ça que lorsque j'emploie la rime, je le fais souvent dans ces deux schémas là.

D'ailleurs, la deuxième strophe je l'ai inventée en cours de français. Comme c'est la fin de l'année, on fait des jeux pour réviser et la dernière question du jeu c'était " inventer un quatrain avec des rimes embrassées entre amour, trahisse, complice et toujours ".



Par delà le crépuscule - [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant