Le lendemain...
Apparemment
6h37*
Je dors paisiblement quand soudain, la sonnerie de mon téléphone me réveille en sursaut.
Je le prends encore les yeux fermés et réponds en râlant :
Moi : j'espère que tu as une bonne raison de m'appeler aussi tôt, ou j'te jure que tu vas morfler Nary.
?? : j'ai hâte de voir ça.
Je ne reconnais pas la voix de Narymel mais plutôt celle de mon nouveau client.
Je me redresse légèrement en essayant de prendre une certaine contenance.
Moi : comment est-ce que tu as eu mon numéro ?
Lui : ce n'est pas le plus important. Je vais avoir besoin de toi pour un de mes hommes aujourd'hui. Tu iras au commissariat où il a été emmener vers 14h.
Moi : et tu avais vraiment besoin de me déranger dans mon sommeil alors que j'ai encore le temps jusqu'à 14h ?
Lui : oui. Je voulais t'entendre encore plus ronchon le matin.
Il fait un rire moqueur. Décidément, je crois que je déteste cet homme.
Moi : super ! T'es content maintenant ? J'espère que ça en valait la peine ! Maintenant tu vas m'excuser mais j'ai un sommeil à rattraper.
Et je lui raccroche au nez avant même qu'il ne puisse en placer une.
Ça lui apprendra à me tourner le dos et me manquer de respect.
Connard.
Quelques heures plus tard...
Commissariat
13h49*
Pour aller défendre le petit merdeux de mon client, j'ai opté pour une chemise bleue nuit avec un tailleur noir suivie d'un manteau noir. Avec tout ça, des talons hauts noirs et quelques accessoires. J'ai laissé mes cheveux détachés.
Je rentre en furie dans la pièce où mon accusé se fait interroger.
Le commissaire face à l'accusé se lève et me jette un regard noir.
Je le prends de haut tout en gardant un air des plus calme.
Moi : bonjour, commissaire. Je peux savoir qui vous a autorisé à interroger mon client sans son avocate ?
Lui : je ne savais pas qu'il avait une avocate.
Moi : eh bien maintenant vous le savez. Laissez nous seuls un instant s'il vous plaît.
Il fronce les sourcils puis fini par s'en aller.
Je m'assois à côté de l'accusé puis lui dis :
Moi : alors, pour commencer on va se présenter parce que je ne connais pas ton nom et je ne sais même pas ce que tu as commis pour être ici.
Lui : pourquoi est-ce que le chef a envoyé une femme ?
Il me scrute avec nonchalance.
Encore un sexiste.Moi : petit con va. Tu penses vraiment que je serais là en train de sauver ton cul si j'étais pas compétante malgré nos différences ?
Il me regarde déboussolé puis fini par détourner le regard.
Moi : c'est bien, retourne à ta place. Maintenant explique moi ce qu'il s'est passé.
Lui : j'étais parti pour une réception d'arme quand soudain je vois des putains de voitures de police qui me suivent. J'ai paniqué alors j'ai accélérer.
Moi : donc ils ont confirmé le fait que tu es responsable de quelque chose.
Lui : mmh. J'avais fumé un joint juste avant alors quand ils ont senti l'odeur de la drogue, ils doutent encore plus.
Moi : je vois. Maintenant tu la ferme et tu me laisse faire.
Il hoche la tête.
Le commissaire revient à la charge et s'assoit fasse à nous.
Moi : bien. Mon client m'a expliqué la situation. Est-ce que vous étiez particulièrement en train de le suivre lui ou quelqu'un d'autre ?
Commissaire : non, on suivait quelqu'un d'autre mais quand on l'a vu on s'est dit qu'il était sûrement de mèche.
Moi : mon client a juste paniqué alors il a accélérer instinctivement.
Commissaire : oui mais-
Moi : et pour ce qui est de l'odeur qui porte à confusion. Mon client était juste passé devant une banlieue peu fréquentable et des jeunes hommes étaient en train de fumé des substances. L'odeur s'est imprégner sur ses vêtements.
Le commissaire me regarde déboussolé puis fini par capituler.
Moi : affaire terminée. *sourire*
Quelques heures plus tard...
Maison de Maman
17h46*
Je rigole à gorge déployer avec ma mère dans la cuisine.
Moi : eh ben maman, t'as pas changé *rire*
Maman : ¿ y por que cambiaria eh ? (Et pourquoi je changerai hein ?)
Ça fesait tellement longtemps que je ne l'ai pas vue...
Mí madre est vraiment une source de bonheur et de joie dans ma vie. Elle est tout mon monde.
J'ai décidé de passer la soirée chez elle pour lui tenir un peu compagnie.
Comme vous avez pu le voir, elle parle espagnol. Tout simplement car elle est née en République Dominicaine.
J'ai donc hérité ses magnifiques origines.
Maman : alors mija, comment ça va niveau sentiments ? Tu as 24ans maintenant !
Et nous voilà pour une discussion plus que gênante avec ma mère...
VOUS LISEZ
The Lawyer
ActionEt retrouvons, Rosalía. Une jeune avocate, belle, maligne et intelligente. Du haut de ses vingt-quatre ans, aucune affaire ne lui échappe. Elle réussit avec fierté tout les procès. Mais, pas n'importe lesquels... Celle-ci a grandi sans l'amour d'un...