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Point de vue Rosalía :



Je pense que c'est une mauvaise idée de lui parler de ma vie et de mes problèmes.

Il est vrai qu'il est particulièrement gentil et doux en ce moment. Mais, qui me dit qu'il ne s'agit pas d'une simple mascarade ?

Je ne préfère tout simplement ne pas imaginer.

Je sens sa main venir effleurer la mienne jusqu'à enlacé celle-ci.

J'aime beaucoup les contacts physiques avec lui. Depuis ce qu'il s'est produit dans le passé, je ne pouvais même plus être en contacte avec la gente masculine.

Mais, lui, c'est bien l'exception à la règle.

J'espère sincèrement qu'il ne me trahira pas. Je suis attaché à toi, mon cher gangster.

Lui : je vais te raconter quelque chose qui me tient beaucoup à cœur.

Oh, c'est étonnant. Jusqu'à maintenant je n'ai jamais rien su de lui. Ça me touche qu'il s'engage à m'en parler. Je pense qu'il me fait suffisamment confiance pour le faire et ça me fait très plaisir.

Moi : je t'écoute.

Lui : avant que ce soit moi qui soit à la tête de mon réseau, il y avait mon père. Tout le monde le voyait comme un homme respecter, fort et puissant.
Il montrait toujours le meilleur de soi devant tout les autres. Mais, une fois à la maison ce n'était plus le même.

Il marque une pose le temps de sans doute se remémorer le passé.

Lui : l'argent le rendait tout simplement dingue. Il en profitait pour s'acheter à boire des quantités astronomique. Et de même pour la drogue. L'odeur de la coc' ou de l'héroïne se propageait toujours chez nous. Et quand il devenait complètement soûl ou à la limite de l'overdose, il battait ma mère sous mes yeux et ceux de ma petite sœur.

Son regard devient noir mais dans le fond un peu triste au fur et à mesure de son récit.

Je suis presque sous le choque. J'ai plusieurs fois eu à faire à ce genre de cas dans mon travail. Mais, là, je suis déboussolé parce qu'il ne s'agit en aucun cas de ce que Jallal m'avait dit sur son père.

J'exerce une légère pression sur sa main pour qu'il revienne à lui et qu'il puisse continuer.

Lui : quand je sentais que ça allait dérapé, j'allais cacher ma sœur dans ma chambre. J'étais encore un ado de 16 ans à l'époque. Mais, je me devais de défendre ma mère. Alors un jour, j'ai commis l'irréparable.





Point de vue Nordine :

FLASHBACK

Paris

13h56*

J'entends des cris qui proviennent salon. Je sais qu'il va se passer quelque chose à cause de lui. Encore...

Moi : Azra ! Vient dans ma chambre !

Azra : j'arrive !

Quelques secondes après, elle apparaît dans ma chambre. À ce que je vois, elle n'a pas remarqué les cris. Et tant mieux.

Elle était seulement âgé de 13 ans et elle confronte déjà beaucoup de choses. Même si j'essaie de la protéger de cette triste réalité. Tout se saura un jour.

Azra : tu veux quoi ?

Je lui tends quelques pièces et un billet de vingt avant de lui dire :

Moi : va m'acheter un kebab.

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