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Quelques minutes plus tard...


Après m'être habillé d'un simple pyjama composé d'un jogging gris et d'un t-shirt blanc, ce qui me change de mes fidèles pyjama en soie, je me sèche les cheveux à l'aide d'une serviette.

J'enroule mes cheveux dans celle-ci puis je me rend compte d'une chose, où est mon téléphone ?

Je me souviens qu'il n'a pas été abîmé lorsque l'autre connard l'a jeté au sol. Mais, j'espère au moin que Nordine ne l'a pas oublié...

Je sors de la salle se bain pour aller me coucher dans mon lit. Enfin, dans le lit.

J'aperçois ma valise dans un coin de la chambre. C'est déjà ça.

Je rabats la couverture sur mon corps quand j'entends qu'on toque à la porte.

Je souffle intérieurement de fatigue puis je me redresse pour aller l'ouvrir.

Je suis surprise quand je tombe nez à nez avec Nordine. Il est habillé d'un pentalon de costume avec une chemise noire dont les premiers boutons sont détachés.

Il me regarde tendrement puis me demande s'il peut entrer.

Moi : oui, bien sûr.

Nordine : merci.

Je vais m'asseoir sur le lit et il me rejoint après avoir fermé la porte.

Il sort quelque chose de sa poche puis me la passe. C'est mon téléphone.

Je le prends puis le remercie.

Nordine : tu vas mieux ?

Je me tourne vers lui pour l'observer et je me rends compte qu'il me regardait déjà.

Moi : ça va.

Il détourne le regard puis baisse les yeux vers le sol.

Nordine : je suis vraiment désolé. J'aurais jamais du te laisser seul. J'aurais-

Je l'arrête en posant ma main sur son épaule.

Moi : arrêtes, c'est pas de ta faute. C'est moi qui n'aurais pas dû sortir seule et puis, ceux qui devraient vraiment s'en vouloir sont les hommes qui m'ont kidnappé.

Il hoche doucement la tête puis me demande :

Nordine : ça te dérange pas qu'un homme soit avec toi dans une chambre ?

Je comprends qu'il fait allusion à ce que j'ai "probablement" subi avant qu'il intervienne.

Je lui adresse un sourire rassurant avant de lui répondre :

Moi : il s'est rien passé. T'inquiète pas.

Nordine : t'es sûr ?

Moi : je connais mon corps, Nordine. Cet homme a juste créé une mise en scène très réaliste et il m'a frappé. Rien de plus.

Il me regarde soulagé puis il me répond :

Nordine : j'suis soulagé qu'il ne t'aies rien arrivé.

Moi : et moi donc ?

Je rigole légèrement pendant qu'il me sourit. Son regard but sur mes lèvres mais il se reprend vite et détourne le regard.

Il se lève et je fais de même.

Nordine : j'te laisse te reposer et si jamais tu as besoin, Rim est à ta disposition.

Moi : merci, c'est gentil.

Nordine : c'est normal.

Il s'avance vers la porte avant de l'ouvrir et de me jeter un dernier regard tout en me souriant.

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