Fin du FLASHBACK :
Et c'est donc depuis ce jour, que je crains les hommes qui ne laissent rien percevoir. Ils peuvent semblé discrets et irréprochables. Mais, ce qui se cache derrière cette facette peut-être très dangereux.
Ce garçon m'a tué aussi bien mentalement que physiquement. Il m'a détruite.
Il y a des moments où je remets toute la faute sur moi. Après tout, c'est vrai, non ?
Ma mère m'a bien interdit d'aller chez un garçon. J'ai toujours pensé que c'était à cause de la "disparition" de mon père et qu'elle voulait me préserver des hommes. Mais, j'ai été stupide.
Je n'ai pas suivi ses instructions et je me retrouve souillé et traumatisé.
Suite à ça, j'ai décidé de garder le silence. Je n'ai jamais porté plainte. Je ne pouvais d'ailleurs pas vraiment puisque étrangement, il a soudainement disparu quelques jours plus tard.
Un soulagement mais aussi une angoisse immense avait pris possession de moi.
Je me répètais sans cesse : et s'il revenait ? Et s'il recommencait ?
Mais forte heureusement, je ne l'ai pas revue.
Ma mère n'est toujours pas au courant de cette histoire. Même si elle voyait bien que je n'étais pas dans mon assiette, je trouvais toujours des excuses crédibles.
Je ne veux pas qu'elle sache que sa fille bien aimé se soit faite violée.
Je serre Narymel contre moi puis lui dis tout en reniflant :
Moi : désolé je ne voulais pas t'inquiéter...
Elle se détache de moi puis essuie ses larmes.
Narymel : t'excuse pas, Rosa. Je sais que ce n'est pas de ta faute et je ne me plaints absolument pas hbiba.
Je souris tendrement face à ce surnom qu'elle me donne de temps en temps.
Mon amour ou ma chérie, en arabe.
Elle se lève et va dans la salle de bain pour se debarbouiller le visage. Elle revient et je vais faire de même.
J'ai décidé de ne pas me morfondre sur moi-même. Et vue le regard qu'elle me lance, j'ai l'impression qu'elle pense à la même chose que moi.
Nous deux : on sort ?
On se met à rire et ça fait franchement du bien.
Et non, moi et Narymel n'avons jamais été le genre de fille à aller faire du shopping. On sort ce balader ou manger. Et si on met un pied au centre commercial, c'est bien uniquement pour observer.
C'est pas que nous n'avons pas les moyens, loin de là. Mais, quand on sort on préfère se vider la tête et passer du bon temps au lieu de se préoccupé si la taille d'un jean nous convient ou non.
Pour la sortie, j'opte donc pour un haut noir à bretelles et un léger col, un pentalon tailleur noir et des talons de marque de la même couleur.
J'ajouterai un manteau noir par dessus tout ça.
Je me maquille légèrement afin de cacher mes cernes et en mettant du blush pour avoir une bonne mine. Du mascara suivie d'un peu de gloss et ça fera l'affaire.
Quelques accessoires, un sac à main et le tour est joué.
C'est bien évidemment Narymel qui m'a ramené ces habilles. Je ne sais pas comment elle a prédis notre sortie mais je suis bien contente de ses précautions.
Quelques heures plus tard...
Point de vu Katherine :
Hazem : tu as bien réceptionné la livraison d'héroïne ?
Je m'avance lentement vers son bureau et répond positivement à sa question.
Moi : oui.
Oui, même si j'ai encore une fois failli y perdre la vie.
Je baisse la tête pour qu'il ne voit pas mon bleu à la joue.
Moi : je peux y aller ou tu as encore besoin de moi ?
Il fronce des sourcils en me voyant la tête baissé alors il me dit :
Hazem : non, tu peux y aller. Mais, qu'est-ce que t'as ? Me dis pas qu'on a pu te porter un coup ?
Et pas qu'un seul, papa.
Je tourne les talons en direction de la sortie.
Moi : mais non enfin. Bon j'te laisse.
Hazem : je ne veux pas d'une faible. Reprend toi et vite, Sienna.
Et oui, mon vrai prénom est Sienna.
Moi : mmh.
Je sors et me dirige vers ma chambre.
Je me déshabille tout en grimaçant à cause de mes blessures et courbatures.Moi : putain il m'a pas raté ce fils de p*te.
Je prends une bonne douche puis soigne mes blessures.
Je mets un pyjama en satin rouge bordeaux, ma couleur préférée, et je m'allonge sur mon lit en attendant le sommeil.
Une idée me vient en tête. Nordine avait l'air vraiment très inquiet. Je ne sais pas qui est-ce qui l'a appelé ni ce que son interlocuteur lui a dit pour qu'il se mette dans de tels états.
Et si je l'appelais ? Pour demander de ses nouvelles ?
Et si je me prenais un vent monumental de sa part ?
Bon, on a qu'une vie Sisi.
Je prends mon téléphone qui est sur ma table de chevet près de mon lit et trouve son numéro.
Je compose celui-ci et attends qu'il réponde. Le téléphone sonne mais il ne répond pas.
Putain, je suis vraiment conne...
Je m'apprête à m'allonger de nouveau quand mon téléphone se met à soudainement sonner.
Je sursaute et le prend pour voir de qui il s'agit.
C'est Nordine. Je réponds.
Moi : allo..
Lui : oui ? Tu as besoin de quelque chose ?
Moi : non, pas vraiment. Je voulais juste demander de tes nouvelles vu que tu avais l'air très inquiet la dernière fois.
Lui : t'inquiète pas, ça va.
Moi : tant mieux alors !
Un blanc s'installe. C'est très gênant.
Lui : j'te laisse je suis occupé là.
Moi : d'accord ! Déso-
Bip bip bip.
Mince, il a raccroché...
Bonjour,
Vous allez bien mes princesses ?Désolé pour ma petite absence ! J'ai essayé tant bien que mal de me rattraper avec ce chapitre plus ou moins long.
Alors, que pensez-vous du premier Point de vu de Katherine ? Ou de son vrai nom, Sienna ?
J'attends vos retours avec impatience !
Bye-bye ❤
Minna 🌹
VOUS LISEZ
The Lawyer
ActionEt retrouvons, Rosalía. Une jeune avocate, belle, maligne et intelligente. Du haut de ses vingt-quatre ans, aucune affaire ne lui échappe. Elle réussit avec fierté tout les procès. Mais, pas n'importe lesquels... Celle-ci a grandi sans l'amour d'un...