Point de vu Rosalía :
11h56*
Lorsque je me suis réveillé ce matin, j'ai compris que Nordine n'était pas à l'hôtel.
J'ai donc décidé de sortir visiter la ville. Je sors dehors et appelle un uber parce que je n'ai pas pas de voiture à ma disposition.
Celui-ci arrive rapidement et je monte à l'arrière.
Lui : bonjour, je vous emmène où madame ?
J'ai envie d'une bonne pâtisserie...
Moi : à la meilleure pâtisserie de la ville s'il vous plaît !
Il me regarde avec froideur à travers le rétroviseur, puis me réponds :
Lui : très bien.
Je sens que la route va être longue...
En attendant, je discute par message avec Narymel.
Hier soir, en rentrant à l'hôtel, je lui ai raconté la sortie nocturne avec Nordine.
Elle a réagi exactement comme je l'ai imaginé. Elle a crier au point que sa mère soit venue la menacé avec sa fidèle claquettes.
Narymel : et là tu vas où ? C'est beau Lyon ?
Suite à ses questions je relève la tête afin d'observer le paysage et de lui dire ce que j'en pense, quand je vois que nous ne sommes même plus dans la ville mais plutôt entrain de nous enfoncé de plus en plus dans une forêt.
Il y a des forêt à Lyon ? En tout cas, ce qui est sûr c'est que nous ne sommes plus dans la ville-centre.
Moi : euh, monsieur ?
Lui : oui ?
Moi : je ne pense pas que la meilleure pâtisserie de la ville se trouve à l'extérieur de la ville...
Lui : je vous emmène à la pâtisserie qui restera gravée dans votre mémoire pour toujours.
Il fait un sourire malicieux pendant que je panique à en mourir. Mais qu'est-ce qui m'a pris de sortir ?
Avant d'avoir le temps de répondre quoi que ce soit, un homme sort soudain du coffre et pose un mouchoir sur mon nez. Je respire le liquide avant de sombrer dans l'inconscience.
Une heure plus tard...
Je me réveille avec un mal de crâne insupportable. Je me rends rapidement compte que je suis dans une pièce qui ressemble à un garage abandonné. L'endroit est horrible. Il y a une odeur nauséabonde qui flotte dans la pièce.
Je réprime un gémissement de douleur lorsque je bouge légèrement pour me relever. Au moin, je ne suis pas attaché et c'est déjà ça.
Je touche mes poches et je lâche un soupir de soulagement quand je sens mon téléphone.
Je le prends immédiatement puis appelle Nordine. Il n'y a que lui qui peut me sortir d'ici.
Je l'appelle donc 2 fois de suite mais ce bouffon de service me raccroche au nez.
Mon cœur s'emballe soudain à l'entente de bruits de pas qui se rapproche progressivement.
Et grosse sensible que je suis, les larmes montent et je me mets tout simplement à chialer.
Je tente encore une dernière fois d'appeler Nordine et par chance, il répond enfin.
Lui : qu'est-
Moi : putain Nordine vient vite !
J'entends subitement la voix rauque d'un homme qui me hurle dessus en m'insultant. Il m'arrache le téléphone des mains et raccroche. Il jette celui-ci au sol et heureusement, grâce à ma coque et à mon écran protecteur, il n'est pas endommagé.
L'homme en question, saisi mes cheveux puis me jette au sol. Je remarque que mon corps me fait extrêmement mal. Comme si j'avais été mise à tabac. Et particulièrement mal à mon entre jambe.
Je baisse mon regard sur mon corps quand j'ouvres les yeux de choque.
Le t-shirt que je portais est comme déchiqueté au niveau de la poitrine. Et je n'ai pas de soutien gorge.
Mon pentalon est lui aussi déchirer, seuls les poches sont restés intacte.
Je m'imagine déjà le pire...
Mais, pourquoi ils m'ont laissé mon téléphone ?
Je plante mon regard dans celui de l'homme face à moi, puis lui dis d'une voix tremblante :
Moi : qu'est-ce que tu m'as fais sale fils de p*te ?
Il s'abaisse à mon niveau puis attrape ma mâchoire de sorte à ce que je le regarde dans les yeux tout en me souriant.
Lui : je t'ai juste drogué et je me suis fait plaisir avec ton jolie corps de poupée.
C'est bien ce que je pensais. Ce connard m'a violé... d'où les douleur au niveau de mon entre jambe et ma poitrine dénudée.
Je le regarde tétanisé pendant que la situation a l'air de l'amuser.
Comment est-ce qu'on peut agir de la sorte ? Les hommes sont vraiment la pire des espèces sur cette terre.
Les larmes coulent de plus en plus. Je n'ai plus de force à accumuler toutes ces horreur. Je me laisse tomber au sol.
Alors que j'allais de nouveau sombrer dans l'inconscience, j'entends des coups de feux retentir. L'homme qui était accroupi se retrouve au sol, le corps sans vie et criblé de balles.
Lui : putain, réveil toi, reste avec moi...
Je suis dans l'incapacité d'ouvrir les yeux mais je le reconnais, je reconnais sa voix inquiète.
Il s'inquiète pour moi ?
Alors, mon cher gangster, on commence déjà à flancher ?
Je lâche un petit sourire à cette pensée tout en me laissant aller dans ses grands bras.
Bonjour !
Voici le nouveau chapitre, pauvre Rosalía...J'espère que vous avez aimez le lire mes princesses !
N'oubliez pas de voter et de partager. Mais surtout et comme toujours, de commenter !
Bye-bye ❤
Minnou 🌹
VOUS LISEZ
The Lawyer
ActionEt retrouvons, Rosalía. Une jeune avocate, belle, maligne et intelligente. Du haut de ses vingt-quatre ans, aucune affaire ne lui échappe. Elle réussit avec fierté tout les procès. Mais, pas n'importe lesquels... Celle-ci a grandi sans l'amour d'un...