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Lui : bonjour mademoiselle, bien dormi ?

Je reste un instant bloqué sur mes mouvements.

Je saute soudain du lit et me tiens face à lui avec un regard noir.

Moi : qu'est-ce que je fais ici ?!

Il ouvre grand les yeux puis me regarde avec tendresse.

Lui : c'est dingue comme tu lui ressemble.

Ressemble à qui putain ?

Moi : je vous demande de répondre à ma putain de question !

Lui : je te propose de venir dans mon bureau pour discuter, si tu le veux bien. Mais, pour commencer, tu vas prendre une douche.

Il me reluque de haut en bas.

Lui : la forêt ça ne te réussit pas hein.

Il sort de la chambre puis me laisse seule face à moi même dans cette situation.

Je souffle un bon coup puis observe la chambre.

J'aperçois une armoire, je me dirige donc vers celle-ci pour prendre des vêtements.

Je l'ouvre et c'est le choque. On dirait qu'elle a été faite pour moi, les vêtements sont parfaitement adaptés à mon style.

Je prends en main le premier haut et le premier bas que j'aperçois avant d'aller dans la salle de bain de la chambre.

Cet homme l'a bien dit. La forêt ça ne me réussit vraiment pas...

Je laisse mon corps se détendre sous l'eau chaude. Putain qu'est-ce que c'est bon.

Je pourrais m'endormir sur place.
Mais non. Je dois aller affronter ce kidnappeur qui semble me connaître vu ces choix vestimentaire avant mon arrivée...

Tout va très vite, c'est incroyable. Je masse mon cuir chevelu en pensant à toute les merdes qui m'arrive.

Je fini par rincer mes cheveux et mon corps. Je sèche rapidement mon corps à l'aide d'une serviette avant de m'habiller et d'attacher mes cheveux humide en un chignon bas.

Je me dirige vers la porte pour sortir. J'ouvre celle-ci et tombe sur deux hommes en costume qui m'attendaient des deux côtés de la porte.

Ceux-là m'escorte jusqu'au bureau du fameux quarantenaire.

Pendant ce temps, j'observe attentivement cette grande et luxueuse villa. Une décoration assez dans le style old money, vous voyez le genre ?

Tout est classe sur des tons blanc, noir ou par moment gris.

J'admirais le grand lustre au dessus de ma tête lorsque les gardes me laissent face au fameux bureau.

Je toque puis ouvre la porte sans attendre une réponse. Je n'ai pas envie de perdre mon temps.

L'homme regardait des papiers, mais lorsque il m'entend, il relève la tête avec un sourire.

Lui : vient assis toi.

Je m'avance alors doucement jusqu'à une des chaises face à lui.

Moi : écoutez, je ne veux en aucun cas perdre mon temps avec vous. Alors, expliquez moi ce que je fous ici afin de repartir aussi vite que je suis arrivé !

Il sourit chaleureusement. Toujours et encore son putain de sourire scotché à son visage !

Lui : tu as le même caractère qu'elle.

Moi : mais putain c'est qui cette "elle" ?!

Lui : ta mère.

Je me fige sur place. Comment est-ce qu'il pourrait connaître ma mère ?

Je me ressaisie et fronce les sourcils.

Moi : comment ça, ma mère ?

Lui : elle ne t'as toujours pas parlé de moi ? Vraiment ?

Quelque chose me frappe en plein cerveau. La vérité. Cette vérité de merde que ma mère m'a avoué.

Serait-ce donc lui, mon père ?

Non, je ne suis pas prête. Non c'est faux. Ça ne peut pas être lui.

Peut-être une de ses anciennes connaissances mais pas lui. Je refuse.

Moi : je ne vous connais pas. Si ma mère m'avait parlé de vous, je m'en serais souvenue.

Lui : oh par contre, l'art du mensonge et de la manipulation tu l'as tenue de moi à ce que je vois.

Il lance un sourire fier. Tenue quelque chose de lui ? Moi ?

Non, c'est pas lui.

Lui : arrêtes de nier, Rosalía. Je sais très bien que ta mère t'a tout avoué.
C'est bien moi, ton père. Celui que tu pensais être le pire être sur terre. Celui que tu pensais vous avoir abandonné. Mais non. Le monstre dans cette histoire, c'est ta mère. Et personne d'au-

Moi : stop !

Les larmes menaces de couler. J'en ai trop entendu. Putain, mon père, mon père est face à moi...

Je le regarde avec tristesse avant de lui dire d'une voix tremblante :

Moi : pourquoi est-ce que tu ne l'as pas écouté quand elle te disait d'arrêter tes conneries ? Si tu t'étais arranger, rien de tout ça ne serait arrivé ! On aurait pu vivre comme une vraie famille ! J'aurais pu grandir avec l'amour d'un père ! Tu sais ce que ça fait de vivre sans ce putain d'amour ? Et bien non !

Je marque une pose afin de reprendre mon souffle pendant qu'il me regarde perturbé et attristé.

Moi : Maman a toujours fait en sorte que je ne manque de rien, j'étais enveloppé dans un cocon de sécurité avec elle, seulement au début. En grandissant je commençais à comprendre la situation, maman était seule avec moi... Tout ça parce que tu ne voulais pas être tranquille avec elle.

Les larmes commencent à dévaler, je ne peux plus me retenir.

Moi : et en plus de tout ça, j'aurais pu être au côté de ma sœur jumelle... je penses aussi à elle... maintenant. Elle a grandi sans l'amour d'une mère et dans ce monde sinistre et maudit.

Mon cœur me fait mal. Tout ça pour son intérêt.

Il souffle doucement avant de prendre la parole.

Lui : crois le ou non, mais, le monstre ce n'est pas moi dans cette histoire. J'allais bien évidemment tout arrêter pour elle, pour vous, mais c'est dur, c'est très compliqué. Elle qui était dans le milieu devrait le savoir. Mais elle n'a rien voulu comprendre, elle me pressait et me mettait une pression énorme.

Il marque une pose en regardant dans le vide.

Lui : on a du faire un choix. Un choix terrible. Elle m'a séparé de toi et en échange je pouvais garder ta sœur. Donc finalement, si tu dois réellement en vouloir à quelqu'un c'est bien à ta mère, et non à moi.

À ce moment là, la tristesse et la peine laissent place à la haine et à la soif de vengeance.

J'essuie mes larmes puis le regarde finalement avec détermination.

Moi : je veux lui faire mal. Comme elle me l'a fait. Aide moi à me venger contre cette égoïste. Papa.

Il me sourit avec un regard complice.

Lui : avec plaisir, ma fille.








Bonjour mes princesses !
Voici un nouveau chapitre très croustillant !

J'espère qu'il vous aura plu et désolé pour cette longue absence... c'est très difficile avec les cours...

N'oubliez pas comme d'habitude de voter et de partager. J'attends vos retours avec impatience en commentaire !

Bye-bye ❤


Minna 🌹




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