The Lawyer

22

Quelques jours plus tard...

Appartement

7h34*

Alors que je dors profondément, j'entends des coups violents à la porte.

Je suis tellement épuisé que je décide de laisser tomber et de me rendormir.

Je pensais que la personne allait s'en aller mais, finalement, celle-ci s'acharne sur la pauvre porte de mon appartement.

Je me lève en râlant avant de me diriger vers cette putain de porte.

Je l'ouvre et tout c'est enchaîner très vite. Un homme habillé tout en noir s'avance rapidement et m'assomme à l'aide de son arme qu'il vient cogné sur le haut de ma tête.

Quelques heures plus tard...

Je me réveille quelques heures plus tard dans un endroit qui m'est totalement inconnu.

Pour vous la faire courte, je suis accroché à un tronc d'arbre en pleine forêt.

Je ressens une boule se former dans mon ventre et dans ma gorge. Les larmes me montent.

J'angoisse.

Je n'en peux plus. Pourquoi est-ce qu'il faut toujours qu'il m'arrive un truc...

On dirait bien qu'il n'y a personne dans les alentours, ça ne servirait à rien de crier à l'aide.

J'essaie de frotter mes poignées entre eux pour essayer de me détachée mais c'est sans succès.

La seule personne qui aurait pu me venir en aide à ce moment c'est bien Jallal. Ou alors, Nordine.

Mais je ne vais sûrement pas demander de son aide après m'avoir laissé sans aucune nouvelle depuis l'autre soir.

Les hommes sont vraiment tous les mêmes.

Je suis tellement absorbé par mes pensées que je n'ai même pas pu entendre un premier bruit d'une branche brisée.

Un deuxième se manifeste, puis un troisième.

On aurait dit des pas, mais des pas très lourds.

Je les entends se rapprocher de plus en plus. Ils viennent de derrière moi, je ne peux donc pas voir qui est-ce qui est à l'origine de ces bruits.

Mon sang ne fait qu'un tour lorsque j'aperçois un ours énorme face à moi.

Putain mais où est-ce que je suis ? Pourquoi a-t-il fallu que j'aille ouvrir cette foutu porte...

Je garde mon calme même si je sens que je vais exploser en pleure dans pas longtemps.

Il s'approche de moi en grognant, je pousse alors un cri de terreur. Je ferme les yeux en attendant un quelconque impact. Mais, à la place, j'entends un coups de feux qui me surprend.