Chapitre 11

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Bonsoir, j'espère que vous vous portez bien. Bonne fête de l'Aïd à tout les musulmans du monde. Prenez soin de vous et à l'année prochaine si Dieu le veut. Entre-temps, bonne lecture à tous ! ❤️






_Attendez, où m'emmenez vous ? Où est monsieur Orlov ? S'enquit Kenza au virage d'une ruelle dépourvue de lampadaire où était garée un fourgon noir aux vitres teintées.

La rue était déserte, seulement éclairée par le reflet lunaire.

_Il m'a dit de vous escorter à la villa, je ne fais qu'obéir aux ordres mademoiselle. Répondit l'homme vêtu de noir sur un ton abrupt. Avancez !

Kenza commençait à se poser des questions, des questions qui commençaient elle-même à lui faire peur. Cela faisait déjà cinq minutes qu'elle avait quitté le casino en compagnie de cet homme censé l'escorter à la villa sous l'ordre du mafieux. Si au début Kenza ne s'était pas posée de questions, maintenant elle était certaine que cette route était loin d'être celle qu'avait emprunté le mafieux pour rejoindre le club. De plus, pourquoi une telle voiture  ? Pourquoi garer aussi loin ?

_Je ferais mieux de retourner à la villa, informa t'elle d'une voix rouée par la panique.

Cet homme ne lui inspirait pas confiance.

_Il en est hors de question, je dois vous conduire à la villa mademoiselle ! C'est un ordre !

Kenza fronça des sourcils puis recula d'un pas.

_Il est également hors de question que je monte dans cette voiture. Je retourne au casino. Dites lui de venir me chercher lui-même s'il veut que je rentre.

Kenza essaya de partir avant qu'il ne lui saisisse le bras avec une telle force qu'elle hoqueta, son souffle se bloqua dans sa poitrine. Et avant même de réaliser ce qu'il se passait, elle fut violemment projetée contre la porte métallique du fourgon avant que la paume rêche de l'homme n'enserre sa gorge.

_Eeh vas-y doucement, n'oublie pas qu'il nous la faut en un seul morceau. Prévint un autre homme encore plus robuste que le premier en émergeant du côté conducteur du véhicule.

Un sourire sournois naquit sur le visage de son agresseur alors que dans ses yeux vacillaient une lueur luxurieuse.

_Evite de m'énerver et monte dans cette voiture ma jolie, lui dit-il en procurant une légère caresse sur sa joue du revers de son index et majeur. Je ne voudrais pas abîmer la marchandise, ajouta t'il sur un ton présomptueux.

_Lâche-moi, vieux porc ! Cracha t'elle en lui assénant un coup de pied entre les jambes.

Son agresseur couina puis se cambra de douleur, Kenza en profita pour s'échapper mais il fut plus rapide. Il la tira en arrière par les cheveux, la gifle qui suivit son acte la propulsa violemment sur le sol. Sa lèvre se fendit sur le coup, et le goût métallique du sang commença à se répandre dans sa bouche. Kenza éclata en sanglots, les mains sur sa joue brûlante.

_Petite pute, tu as de la chance que le patron te veut vivante sinon je t'aurais déjà collé une balle dans la tête. Dit-il en dégainant une arme qu'il sorti de sa ceinture.

Il s'agenouilla à sa hauteur, se grata la tête avec le canon de l'arme, puis attrapa violemment sa mâchoire pour l'intimer à le regarder dans les yeux. Kenza tremblait d'effroi.

_Après tout les risques que j'ai pris pour t'avoir, malgré la somme colossale que je toucherai en te livrant au patron, il serait stupide de ma part de ne pas profiter de ta compagnie. Après tout, tu vas terminer dans une maison close.

Sous l'Emprise Du Mafieux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant