Run after my love

chapitre 4

Paris ; 19 juin 2023
8h30

Je me réveilla en fronçant les sourcils, le mal de tête était présent. Je regardais autour de moi et j'étais allongée sur un matelas gonflable, le Soleil frappait les fenêtres donnant une lumière aveuglante. Je sifflais de douleur quand mon ventre se mit à me faire mal. Plus les secondes passaient, plus les souvenirs revenaient un à un. 

Après le travail, nous nous sommes arrêtées dans un bar pour boire un petit verre, puis nous avons continué, pour au final finir chez Elizabeth avec un verre que nous n'arrivions pas à finir. Je commençais à angoisser à l'idée de vomir. Je commençais donc les exercices de respiration que j'avais l'habitude de faire quand je ne me sentais pas bien. Le Soleil était bien haut, alors qu'il est tôt... Enfin, selon mon horloge corporelle. 

Ayant un doute sur la véritable heure, je me redressais et je jetais un œil à mon téléphone pour voir l'heure qu'il était... 

-- Merde, on est en retards !

Je me précipitais donc pour me rhabiller, je réveillais Betty qui était encore en train de dormir. Nous nous dépêchons du mieux que l'on pouvait pour ne pas arriver encore plus en retard... 

~

9h15 ; 

Une fois sortie de l'ascenseur, je me dépêchais d'aller dans mon bureau quand une grande silhouette me faisait barrage.

-- Vous êtes en retard. 

Cette voix. Je relevais ma tête et je le regardais.

-- Désolé, j'ai eu une coupure de courant, mon réveil n'a pas sonné.

-- Ce n'est pas une excuse. Venez dans mon bureau, j'ai à vous parler. 

Il me tourna le dos et partit pour regagner son bureau je suppose. Je soufflais discrètement et je partis dans mon bureau, nous n'étions qu'à quelques mètres. Nos bureaux étaient presque voisins. Je posais donc mes affaires avant de le rejoindre dans son bureau. 

-- Vous vouliez me voir à quel propos ?, osais-je demander. 

-- Je voulais vous voir à propos d'une chose. Puis il posa son regard sur une chose devant lui. Non, deux en fait. 

Je restais droit comme un i quand à l'ambiance que lui-même était en train d'installer dans son bureau. 

-- Tout d'abord j'aimerai vous signaler que vous m'avez volé un mannequin pour la couture. Il était dans mon bureau, et quelle fût ma surprise quand j'ai vu qu'il n'y était plus. J'ai donc demandé à ma secrétaire de le chercher et elle l'a trouvé. Dans votre bureau. Avec une de vos créations sur mon mannequin. Dit-il d'une voix sévère et stricte. Mais je ne vais pas vous blâmer pour ça, vous ne faites que votre travail. 

-- Je ferai attention la prochaine fois. Je m'excusais.

-- Bien, mais le sujet n'est pas là. L'une des choses dont je voulais vous parler était votre comportement d'hier en réunion. Il leva son regard sur moi, tel un lion prêt à sauter sur sa proie. Et je dois avouer que vous êtes... Comment dire, audacieuse. Vous savez ce que vous voulez. Mais vous n'êtes pas moi, vous n'avez aucune expérience. Je ne veux plus vous voir entreprendre des choses à ma place, encore moins pour changer une collection pour un défilé. Est-ce que c'est clair ?