𝟎𝟏. 𝐀𝐌𝐄𝐑𝐈𝐂𝐀𝐍 𝐍𝐈𝐆𝐇𝐓𝐌𝐀𝐑𝐄

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𝒯𝐚𝐭𝐢𝐚𝐧𝐚 𝒦𝐨𝐬𝐭𝐚𝐝𝐢𝐧𝐨𝐯𝐚. ☽








𝟎𝟏. 𝒜𝘮𝘦𝘳𝘪𝘤𝘢𝘯 𝘯𝘪𝘨𝘩𝘵𝘮𝘢𝘳𝘦.







❛  𝚄𝚗 𝚛𝚎̂𝚟𝚎 𝚊𝚖𝚎́𝚛𝚒𝚌𝚊𝚒𝚗, 𝚝𝚞 𝚙𝚊𝚛𝚕𝚎𝚜.  ❜
𝗐𝖾𝗌𝗍  𝖼𝖺𝗆𝗉𝗎𝗌  ,  𝖼𝖺𝗅𝗂𝖿𝗈𝗋𝗇𝗂𝖺




















Les rayons du soleil me tapent à l'œil dès le début de matinée. J'entends le son de mon alarme surgir d'un coup de mon téléphone puis l'éteint, sans trop être agressive. Je suis épuisée, et en plus de ça, j'ai eu le culot de me mettre dans un bourbier pas possible. Moi ? Résoudre une enquête ? C'était la blague de trop, rien que pour ma fierté et pour leur prouver que je suis capable de mieux, alors que c'est faux.

J'ai l'impression que cette première année de FAC va être mouvementée. Mais ça ne me dérange pas, j'aime l'adrénaline. Le problème c'est que, je n'ai pas les capacités pour résoudre une telle enquête. J'ai encore une semaine devant moi, avant de recevoir l'autopsie du premier cadavre. Et je dis bien premier, parce que ça ne risque pas d'être le dernier. Ce n'est qu'une intuition, mais j'ai l'instinct qu'une série de crime va se dérouler sur West Campus. 

Putain, c'est vraiment excitant les histoires comme ça. J'ai juste hâte que le week-end arrive, mes parents ne seront pas là, mon frère compte dormir chez l'un de ses potes, et moi, je m'imagine déjà devant la télé entrain de grignoter mes pop-corn pendant que Sam Carpenter sera entrain de déchiqueter le corps de Richie Kirsch. 

Scream 4 m'inspire énormément. Surtout quand ils font un Stabmathon, une sorte de marathon que Charlie Walker avait organisé dans le but de regarder les remakes des crimes de Woodsboro adapté en une saga de film.

Ok, je dérape, et le temps passe vite. Heureusement que j'ai pris la bonne décision de me lever un peu plus tôt ce matin, je vais prendre une bonne douche, puis m'apprêter, je ne veux pas ressembler à un Golden Retriever dès le premier jour.





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Une heure est passée, et je reçois un message d'Asal. Cette femme est vraiment rapide. Je rajoute une dernière couche de mon rouge à lèvre avant de prendre un énorme sac à main avec les cahiers nécessaires que j'ai déposée à l'intérieur. 

Avant de sortir, je prends les plus anciens journaux du West Campus qui étaient sur la commode à l'entrée de ma maison, j'ai feuilleté quelques pages, et rien n'énonce les plusieurs crimes commis dont mon frère parlait quelques minutes avant la soirée.

J'ouvre la porte, mes parents étaient endormis, je ne voulais surtout pas les réveiller, mon père serait le plus susceptible de m'en vouloir pour l'avoir fait sursauter durant son sommeil que de m'en vouloir parce que j'ai oublié de lui dire aurevoir. Dans tous les cas, je passe la semaine dans un Crous, mon rêve américain à moi, ce sont les rassemblements autour d'un bon feu. 

Je referme discrètement la porte derrière moi et marche en direction du parc où se trouvait Asal, assise dans un banc entrain de m'attendre tranquillement, elle avait les yeux fixés sur son téléphone, honnêtement ça ne m'étonne pas venant des filles de son genre. Jolie, féminine, elle s'habille bien et a l'air d'apprécier la mode. Hier, quand nous étions dans la voiture de son fameux cousin arrogant, elle détenait un magazine Vogue dans ses mains, elle tournait les pages au fur et à mesure qu'elle finissait de sculpter les mannequins, et en vrai, je la vois bien ainsi. Elle a un corps en sablier, elle est mince et grande de taille. Elle doit dépasser mon frère, ou pas.

STUCKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant