𝐏 𝐑 𝐎 𝐋 𝐎 𝐆 𝐔 𝐄

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𝒯𝐚𝐭𝐢𝐚𝐧𝐚 𝒦𝐨𝐬𝐭𝐚𝐝𝐢𝐧𝐨𝐯𝐚. ☽








𝐏  𝐑  𝐎  𝐋  𝐎  𝐆  𝐔  𝐄








𝙹'𝚊𝚒 𝚎𝚞 𝚕𝚎 𝚖𝚊𝚕𝚑𝚎𝚞𝚛 𝚍𝚎 𝚏𝚊𝚒𝚛𝚎 𝚌𝚎 𝚚𝚞'𝚒𝚕 𝚗'𝚊𝚒𝚖𝚊𝚒𝚝 𝚙𝚊𝚜.
𝗐𝖾𝗌𝗍 𝖼𝖺𝗆𝗉𝗎𝗌  ,  𝖼𝖺𝗅𝗂𝖿𝗈𝗋𝗇𝗂𝖺





Je suis réveillée depuis un bon moment. L'idée de revenir aux USA après 12 ans ne m'enchante pas. Mais je dois faire avec, si c'est pour réussir mes études. La Russie me manque un peu, je l'avoue, mais je devais privilégier mon amour pour la psychologie, malgré le fait que je préfère largement mon pays. 

Je pense que mon nom de famille reflète bien mes origines, ce dont je crains le plus c'est que les professeurs prennent le malheur d'écorcher mon nom. Mais ce n'est pas la première fois que ça arrive, et en vrai, comparé aux autres noms, le mien est plus simple.

Ce soir ; je sors dehors. Pour une fois, mais ce qui est le plus ennuyant, c'est que je sorte avec mon grand-frère. Protecteur, grand, ouais, en gros le chouchou des filles. Et je sais que comme à chaque fois, on va finir dans une épicerie russe avec trois gros sacs pour mes parents. 

Mais l'important est que je prenne l'air, que je me calme et que j'arrête de stresser pour un rien. Je suis tellement anxieuse qu'il m'arrive de rester cloîtrée dans ma chambre pendant des jours, sans sortir et être apparente aux yeux de ma famille. Mais maintenant c'est bon, j'apprends de mes erreurs, je me limite seulement à réviser toute la journée pour revoir les bases dans les matières les plus importantes.

Et en vrai... j'hésite énormément à me rendre à cette fête de "bienvenue", j'ai l'impression que c'est même une tradition américaine de faire une soirée la veille de la rentrée en première année d'université. Je pourrai faire mes premières rencontres là-bas, et me sentir moins seule pendant ma scolarité.

—  Bon, t'es prête ? J'aime pas les gens pensifs, grogna mon frère.

J'ai eu le malheur de faire ce qu'il n'aimait pas.

—  Ouais, c'est bon, réponds-je.





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Après une longue journée, il est enfin temps de revenir à ma décision. Est-ce que j'y vais, est-ce que j'y vais pas... je déteste être indécise. Ça en devient un défaut, à ce stade.

—  Tu penses à quoi, cette fois ? questionna mon frère.

—  Ben, ce soir une fête est organisée, rétorqué-je.

—  Précise, redemande-t-il.

—  C'est pas difficile à comprendre sérieux, il te suffit juste d'être à l'écoute quand je te parle. C'est une soirée pour ceux qui entrent en première année d'université.

Il souffle avant de répondre :

—  Ouais, ben moi si j'étais toi, je n'irais pas. Cette soirée ne respire rien de bon.

—  Alors quoi, tu vois dans l'avenir maintenant ? le provoqué-je.

—  C'est ça, continue. Tu devrais suivre les actualités, cette ville, c'est comme celle dans American Nightmare, sauf qu'elle, n'a pas besoin d'une purge pour commettre des crimes.

—  J'espère que t'es au courant que tu m'incites clairement à m'y rendre, c'est pas pour rien que t'es le plus transparent de la famille, tu ne sais rien de moi et c'est désolant. 

STUCKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant