Le prisonnier me regardait . Je tenais entre mes mains les clés de sa délivrance. Je m'avançais en rampant vers lui. Je saisissais la clé et ouvrais les cadenas qui l'emprisonnaient de ses chaînes. Quand se fut au tour de la muselière, la clé refusa d'ouvrir le cadena. Nos regards effrayés se croisèrent. Un cri de rage qui se rapprochait dangereusement nous fit sursauter. Éden serait la d'une minute à l'autre. Impossible de tarder plus longtemps. L'homme au cheveux blancs se mit debout rapidement mais lorsque se fut mon tour je n'y parvient pas. La drogue avait surement presque finit de faire son effet. Il passa son bras sous mes épaules et tenta de m'aider à me redresser mais rien a faire. Impossible de me tenir sur mes pieds.
Son regard s'assombrissait à mesure que les cris se faisaient de plus en plus proche. Je le vis disparaître vers la sortie et revenir quelques secondes après. J'avais oublier de vérifier si la porte de sortie était ouverte et ça n'était visiblement pas le cas vu sa réaction. Mes yeux se fermaient lentement. À quoi bon les garder ouverts pour me voir mourir. Je sentis soudainement mon corps être soulevé du sol froid sur lequel je me trouvait quelques secondes auparavant. J'entrouvrais les yeux avec le peu de force qu'ils me restait. L'inconnu me portait maintenant dans ses bras. J'apercevais son visage fermé a travers mes paupières lourdes. J'aperçus la détermination de survivre au fond de ses yeux bleus presque transparent. L'inconnu se déplaça jusqu'au salon. Il avait pris soin de ramasser mon sac qui se trouvait sur son épaule. La clé de la berline était au creux de sa main. Il s'arrêta juste en face de la fenêtre qui se trouvait au dessus du canapé. Éden arriva au même moment. Un rictus de colère se forma sur son visage lorsqu'il m'aperçus au creux des bras de l'inconnu. L'inconnu le regarda puis me serra plus fort contre lui. Je ne compris pas exactement se qu'il arriva les minutes qui suivirent. Tout ce que je souviens c'est d'avoir vu 'l'inconnu foncer droit vers la fenêtre et la briser afin de nous libérer de notre prison maudite ce qui eut pour effet de surprendre Éden et de le laisser là, immobile au milieu du salon pendant plusieurs minutes. Les débris de verres plantés sous la peau des bras de l'inconnu me firent comprendre qu'il m'avait protéger des projectiles lorsque nous avions traverse la fenêtre. En moins de temps qu'il n'en fallait, il déverrouilla la berline et me m'installa sur le siège passager. Il rejoignait le côté conducteur et démarra. C'est la que je perdis connaissance. Je me réveillais le lendemain installer tranquillement dans mon lit. J'étais encore habiller comme la vieille ce qui me fit penser que toute cette soirée n'avait été que le simple fruit de mon imagination et que tout cela n'avait jamais eu lieu. Mon cœur fit un bon au moment ou j'aperçu l'inconnu endormis sur mon canapé. Je posa ma main sur ma bouche pour étouffer un cri d'étonnement. Mon sac était posé sur la table du salon. Des brides de souvenirs au cours desquels je me souviens l'avoir vu fouiller dans mon sac me revenais en tête. Il avait du trouvé mon adresse sur ma pièce d'identité et nous ramené jusqu'à chez moi après que j'ai perdu connaissance. Je m'approchais de lui et m'asseyais juste a coté. Il dormais profondément. Sa respiration faisait gonfler son torse à un rythme si lent que l'on aurait cru quil était mort. J'attrapais une couverture et recouvrait son corps moitié nu.Qu'avait il fait pour être dans cette état la. Je passais doucement mes doigts sur son visage jusqu'à la muselière qu'il portait encore. Elle semblait très serré, lui rougissant les joues et le tour du nez. Je l'observais quelques instants la main posé sur sa joue. Malgré les nombreuses blessures et cicatrices qui le recouvrait, son visage était doux et beau. Je m'éloignais en rougissant au moment ou mon téléphone se mis a sonner du fond de mon sac. Eh mince ! Adaline ! Je l'avais oubliée! Je rentrais dans la cuisine en décrochant :
« Allô... oui desolé j'ai eu un léger contre temps » chuchotais je
-un léger ? Tu as deux heures de retard je te signale, grinça adaline à l'autre bout du combiné, heureusement que je t'aime sinon je t'assure que je t'aurais dejà raccroché au nez. Je t'écoute. Si tu t'ai pas fais kidnappé et drogué , tu n'as aucune excuse pour ton retard
-t'es pas loin ,repris je en passant ma main sur mon front , j'étais en boite hier et je suis tombé sur un espèce de cinglé
-quoi? T'es sérieuse ? M'interrompit adaline
-quoi ?
-t'es sorti en boite sans moi ! S'offusqua t elle
Je soufflais ce qui occasionna sa reconcentration sur notre discussion
-ce cinglé m'a drogué apres m'avoir ramené chez lui. Un mec parfait c'était trop beau pour être vrai. J'avais oublié que je n'attirais que les cinglés, m'exclamais je un peu trop fort
-calme toi mon chat. Ce type a aucun moyen de te retrouver. On va aller faire un tour chez les flics pour deposer une plainte et demander une mesure d'éloignement. Et si il veut encore s'approcher... PAM PAM ! Je rentabiliserais mon abonnement aux cours de self défense. Ok ?
-mmm... j'ai un autre problème,répondis je en me penchant hors de la cuisine pour voir si l'inconnu dormais toujours, il y a un mec que je ne connaît pas qui dort actuellement sur mon canapé
-QUOI?! Il y a un beau gosse qui squatte ton canapé ?! Hurla t-elle à travers le combiné
-un inconnu ,rectifiais je a voix basse pour tenter de la faire baisser d'un ton
-Et qu'est ce qu'il fait sur ton canapé ?
-c'est lui qui m'a sauvé. Je me vois pas le chasser dehors maintenant donc quand il sera réveillé. Ce gentil monsieur retournera chez lui et tout rentrera dans l'ordre
-alors,repris t-elle sur un ton narquois, tu vas me dire que ce bel inconnu qui t'as sauvé des griffes d'un psychopathe dort actuellement sur ton canapé et que vous n'avez rien fais ?
-IL EST BLÉSSÉ ADALINE ET NON JE NE FAIS RIEN AVEC LE PREMIER VENU ! MERDE hurlais je à mon tour dans le téléphone
Un raclement de gorge me fit me retourner.L'inconnu était la. Debout dans l'encadrement de la cuisine. Il passa une main derrière sa nuque gêné. Je sentis mes joues rougir. J'entendais la voix d'Adaline qui continuait à parler seule à travers le téléphone que je tenais toujours en main mais éloigner de mon oreille.
« Bonjour, je suis désole pour le bruit.... » lançais je à l'inconnu qui se trouvait toujours dans l'entrée de la cuisine.je frottais mon pied contre ma cheville.
« adaline, je te laisse. Je te rappelle plus tard » dis je avant de raccrocher sans prendre la peine de rapprocher le combiné du téléphone afin de m'assurer qu'elle m'avait bien entendu
Je saisissais le petit carnet qui était posé sur le plan de travail et le tendait vers l'inconnu en l'invitant a s'assoir à la minuscule table qui jonchait au milieu de ma cuisine.
« vous vous appeler comment ? » commençais je. Il faut bien que je connaisse le nom de l'homme qui m'a sauvé. Et sauvé pour de vrai cette fois. L'inconnu saisissait le stylo sur la table et inscrivit quelque chose sur le bloc note. Je me penchais par dessus son épaule pour mieux voir. Hael.
« original ,lançais je en haussant un sourcil, moi c'est Talia ». Je lui tendis la main. Il la serra dans une délicate poignée de main avant de se relevé. Il grimaça. Je vis que plusieurs de ses blessures s'étaient remise à saigner.
« je peux » dis je en pointant du doigts l'une d'entre elle. Il acquiesçait d'un geste de la tête. Je rejoignais l'entrée de la cuisine.
« vous venez ! Criais je au loin
Il me rejoignit dans ma chambre ou j'avais déjà étalé sur mon lit mon matériel d'apprentis infirmière. Il prit place sur le lit à coté de moi. Lorsque j'effleurais sa peau à l'aide d'une compresse il grimaça a nouveau. Les morceau de verre de la fenêtre étaient rentrés profondément et il aurait sûrement besoin de point de suture. Je continuais de le soigner tout en observant : il était grand, mince mais sa musculature était saillante. Je chassais les paroles d' Adaline de ma tête et relevais les yeux pour m'adresser a lui. Je constatais que lui aussi m'observais. Ses yeux semblait encore plus clairs qu'hier. Un océan dans lequel je commençais a me perdre. Je secouait la tête confuse. Je cru l'apercevoir sourire au travers de la muselière. « Il me reste quelques affaires qui appartenait a mon ex copain, bafouillais je en me levant, je pense qu'elle vous irait. Je vais aller les chercher ». Je le laissais seul dans la chambre quelques minutes avant de revenir les bras chargé d'une pile de vêtement propre qui je manquais de faire tomber lorsque je le vis allonger et endormi sur mon lit. Je soufflais en déposant les vêtements sur la chaise qui se trouvait a coté du lit. J'avais demande autre chose que la routine ? Maintenant j'étais servit.
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Xandred [dark romance]
RomanceTalia enchaine les aventures foireuses. Un soir, alors qu'elle est en boite de nuit entrain de s'ennuyer au bar elle reçoit un verre de la part d'une étrange inconnu. Elle accepte le verre. L'inconnu est a l'autre bout du bar assit. Il est beau et l...