Regle n°8 : ne jamais faire confiance à personne

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«  je suis désolé tu n'aurais pas du voir ça ». Ceux sont les dernières paroles que j'ai entendu après avoir vu le message sur le téléphone d'Hael. Mon cou fut serrer avec une telle force que je perdais conscience en quelques secondes. J'avais été trompé. Je m'étais trompé. Un proverbe disait toujours : trompe moi une fois : honte à toi, trompe moi deux fois : honte à moi. Et a cet instant la honte reposait sur moi.

J'avais été naïve de suivre Éden et j'avais été encore plus naïve de croire en Hael. Je me réveillais dans un coffre que je ne connaissais que trop bien puisqu'il s'agissait du coffre de ma propre voiture. J'avais les poings et les pieds liés par une cordes. De toute manière, il m'était impossible de sortir. La voiture roula pendant de longue minutes avant de s'immobiliser sur un sol fait de pierres crissantes.

Bien que je me trouvait dans le coffre, je devinais au bruit que venaient de faire les roues sur le sol que nous venions d'arriver devant la demeure du tristement célèbre Éden. J'entends deux voix masculine échanger mais je n'entendais pas ce qu'il se racontait. Mon stress ne faisait qu'augmenter. Si Hael me livrait à Éden, allait il me tuer ? J'entendis des bruits de pas qui s'approchaient de la voiture. Le coffre s'ouvrit. L'obscurité avait engourdie ma vue et la lumière m'aveugla pendant quelques secondes. J'en fus tirer par le bras et traîner hors du coffre par Hael avant d'être jette à ses pieds.

«  tu as ce que tu voulais. Elle est la. Je t'ai l'ai apporté comme tu me l'avais demandé. Maintenant rends moi ce que je veux. Rends moi ma sœur! » se mit il a hurler en direction d'une silhouette que je distinguais mal mais que je devinais être Éden. La silhouette s'approcha de nous,s'agenouilla et releva mon visage de force pour que nos regards se croisent. « Alors dis moi t'as bien aimé baiser avec lui ? J'espère que tu aimeras autant ce que je te ferais » lança Éden sans la moindre humanité. Ce fut la phrase de trop. Je lui crachait au visage. Il s'essuya du revers de la main en rigolant.

Il m'attrapa d'une main par les cheveux et me traina vers la maison. Je me débattais de toute mes forces mais rien à faire je ne faisais pas le poids. Une fois sur le seuil de l'entrée, il se retourna vers Hael : «  tu veux savoir où est ta sœur ? Très bien mais elle est bien plus proche que tu ne le pense. Mmm... d'ailleurs je pense qu'elle doit se trouver environ à 1m5 de profondeur juste en dessus de tes pieds. » commença t-il d'un air pervers. Je vis les yeux d'Hael se remplir de larmes. Il s'effondra a genou et commença à creuser le sol avec ses mains. Oh tu sais tu ne devrais pas te fatigué comme ça , continua Éden, a cette heure ci les vers doivent avoir finirent leur repas avec son corps. Il acheva sa phrase en me trainant à l'intérieur de la maison.

J'émis un cri d'effroi en voyant où il projetais de me mettre. Une pièce froide et humide dont j'avais sortis Hael quelques jours plutôt. Il coupa les liens qui retenaient mes mains et mes pieds pour venir entouré d'énorme chaînes autour. Je pensais en avoir finit avec ce cauchemars et voila que j'y étais de retour.
«  tu vas rester ici quelques temps. Juste le temps suffisant pour te rendre plus docile. Je suis sur que mes clients les plus fidèles t'adorons » annonça Éden en me tapotant le sommet du crâne comme on le ferait avec un chien que l'on récompense. «  d'ailleurs j'ai une surprise pour toi. Je suis sur que tu vas apprécier le geste » dit il. Il fouilla au fond de sa poche en sortie un morceau de cuir. Mes yeux s'écarquillèrent lorsqu'eden passa la muselière autour de mon visage. Il s'éloigna pour contempler son oeuvre. «  parfait. Ça te va a ravir. Ça t'évitera de me cracher dessus ou bien de me mordre quand je te ferais des choses que tu n'appréciera pas ». Je serrais les dents de colère. Mon corps entier était traverser par la haine. De la haine pour lui. De la haine pour Hael.

Éden sortit de la piece sans rien ajouter. Le silence retomba lourdement à mes oreilles. J'étais a nouveau seule. Je n'avais plus aucun moyen de sortir d'ici. Il m'était impossible de contacter adaline et de toute manière je ne voulais pas lui faire courir de risque. J'étais déjà terrifier à l'idée qu'Hael connaisse son nom. Je n'avais aucune certitude qu'il ne s'en prendrait pas à elle pour la vendre comme il m'avait vendu. Les larmes me montaient aux yeux rien qu'a l'idée de voir souffrir adaline comme j'avais souffert et comme j'allais encore souffrir.

Une heure s'écoula avant que la porte de ma cellule ne s'ouvre a nouveau. Éden y entra avec un chariot métallique chargé de matériel et s'arrêta juste a coté de moi.
«  nous allons commencer notre tout premier jeu. Il s'intitule le jeu du fermier. Et bien sur je vais être le fermier et toi tu sera ... la bête ! » annonça t il un sourire aux lèvres. Il prit quelque chose sur le chariot a roulette et l'alluma. Une flamme rouge en sortit. « ce jeu consiste, continua t il, a ce que le fermier marque sa bete au fer rouge comme le veux la tradition pour être sur que tout le monde, la bete y compris, sache qu'elle lui appartient. Je te laisse choisir. Où veux tu que je te marque petit agneaux ? ». Levait un sourcil dans l'attente d'une réponse de ma part tandis que le fer qu'il tenait dans sa main virait à l'écarlate. «  bon pas de réponse. Alors ça sera le bas du ventre » et avant que je n'eut le temps de bouger. Il m'immobilisa à terre avec son genou et enfonça le fer brûlant dans ma chair.

Xandred [dark romance]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant