ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟙𝟛

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🥀 𝙲𝚎 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚌𝚘𝚗𝚝𝚒𝚎𝚗𝚝 𝚍𝚎𝚜 𝚙𝚊𝚜𝚜𝚊𝚐𝚎𝚜 𝚜𝚞𝚜𝚌𝚎𝚙𝚝𝚒𝚋𝚕𝚎𝚜 𝚍𝚎 𝚑𝚎𝚞𝚛𝚝𝚎𝚛 𝚕𝚊 𝚜𝚎𝚗𝚜𝚒𝚋𝚒𝚕𝚒𝚝𝚎́. 𝚅𝚎𝚞𝚒𝚕𝚕𝚎𝚣 𝚗𝚘𝚝𝚎𝚛 𝚚𝚞'𝚒𝚕 𝚎𝚜𝚝 𝚒𝚖𝚙𝚘𝚛𝚝𝚊𝚗𝚝 𝚍𝚎 𝚗𝚎 𝚙𝚊𝚜 𝚊𝚜𝚜𝚘𝚌𝚒𝚎𝚛 𝚌𝚎𝚜 𝚜𝚌𝚎̀𝚗𝚎𝚜 𝚊̀ 𝚕'𝚊𝚞𝚝𝚛𝚒𝚌𝚎. 🥀



LYA

𝒬𝓊𝑒𝓁𝓆𝓊𝑒𝓈 𝒽𝑒𝓊𝓇𝑒𝓈 𝓅𝓁𝓊𝓈 𝓉𝒶𝓇𝒹...


𝚁𝙴́𝚂𝙸𝙳𝙴𝙽𝙲𝙴 𝙻𝚄𝙲𝙺𝚈

Les rayons de soleil transpercent le rideau blanc et viennent me chatouiller les paupières. Pour m'en protéger, je glisse ma tête sous l'oreiller. Mais le réveil persiste. Cela fait des semaines que je n'ai pas dormi autant. Pourtant, je me sens aussi fatiguée qu'hier et les jours précédents. Après ma confrontation avec mon ravisseur, je me suis enfermée dans la chambre, la conscience un peu plus légère grâce aux réponses aux questions qui me hantaient depuis quelque temps.

Pour mon plus grand plaisir et soulagement, Lucky a décidé de fermer temporairement le club, le temps qu'Asan rôde dans les parages. Il veut éviter des bains de sang sur les lieux, refusant que toute cette histoire prenne une ampleur démesurée et nuise à ses projets ainsi qu'à son image.

Il est évident que désormais, Lucky va consacrer son temps à élaborer un plan pour abattre son pire ennemi, Asan Marcello. Il fera tout son possible pour le tuer au plus vite, afin de pouvoir rouvrir son club et poursuivre ce qu'il a commencé.

Je dégage ma tête de l'oreiller et me retourne sur le dos, observant le plafond. Je devrais également élaborer un plan pour abattre Lucky avant qu'Asan ne le fasse, mais un problème subsiste : mon frère. Si je tuais mon ravisseur, ses hommes finiraient par abattre mon frère. C'est certain. Je dois miser sur un plan plus discret.

Peut-être devrais-je éliminer ses hommes un par un, chacun d'une manière qui semble naturelle, comme un poisson qu'on écaillerait doucement. Lucky ne se doutera de rien jusqu'à ce qu'il lui reste peu d'hommes, et alors je pourrai abattre Lucky ainsi que ses derniers alliés.

Je finis par me lever du lit et remarque, en jetant un coup d'œil à l'horloge, qu'il est déjà 10h30. En me dirigeant vers la salle de bain, je rassemble machinalement mes cheveux en un chignon décoiffé. Je m'apprêtais à me déshabiller pour entrer dans la douche lorsque, soudainement, on frappe à la porte. Mon haut à moitié retiré, je m'arrête net, le cœur battant à tout rompre. Je rabats mon haut et sors de la salle de bain pour aller déverrouiller la porte de la chambre.

La gouvernante.

Elle: Ciao, spero che tu abbia dormito bene. Sono venuto a portarvi il pranzo. "Bonjour, j'espère que vous avez bien dormi. Je suis venu vous apporter le déjeuner."

Je lui adresse un sourire et lui confie que j'ai bien dormi, puis je saisis le plateau qu'elle me tend et la remercie chaleureusement.

Elle: Prenderò il piatto che vi ho lasciato ieri, spero che il cibo vi sia piaciuto.

Je lui rends l'assiette qu'elle m'avait laissée hier pour que je puisse manger, et je la rassure en lui disant que j'ai beaucoup aimé son plat, même si je n'étais pas d'humeur à manger.

Alors qu'elle s'en va, je m'apprête à refermer la porte lorsque soudain quelque chose m'en empêche. Je baisse les yeux et remarque qu'il s'agit du pied de mon ravisseur. Un souffle de frustration m'échappe alors que je m'éloigne de la porte, lui laissant l'opportunité d'entrer.

MarcelloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant