ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟚𝟛

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🥀 𝙲𝚎 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚌𝚘𝚗𝚝𝚒𝚎𝚗𝚝 𝚍𝚎𝚜 𝚙𝚊𝚜𝚜𝚊𝚐𝚎𝚜 𝚜𝚞𝚜𝚌𝚎𝚙𝚝𝚒𝚋𝚕𝚎𝚜 𝚍𝚎 𝚑𝚎𝚞𝚛𝚝𝚎𝚛 𝚕𝚊 𝚜𝚎𝚗𝚜𝚒𝚋𝚒𝚕𝚒𝚝𝚎́. 𝚅𝚎𝚞𝚒𝚕𝚕𝚎𝚣 𝚗𝚘𝚝𝚎𝚛 𝚚𝚞'𝚒𝚕 𝚎𝚜𝚝 𝚒𝚖𝚙𝚘𝚛𝚝𝚊𝚗𝚝 𝚍𝚎 𝚗𝚎 𝚙𝚊𝚜 𝚊𝚜𝚜𝚘𝚌𝚒𝚎𝚛 𝚌𝚎𝚜 𝚜𝚌𝚎̀𝚗𝚎𝚜 𝚊̀ 𝚕'𝚊𝚞𝚝𝚛𝚒𝚌𝚎. 🥀

♫ 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙'𝑎𝑡𝑚𝑜𝑠𝑝ℎ𝑒̀𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑠𝑒 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒, 𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑡𝑒𝑧 𝑙𝑎 𝑚𝑢𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑖-𝑑𝑒𝑠𝑠𝑢𝑠 ↑.


ᏞᎩᎪ

Enfilant les virages serrés des routes de Rome, le rugissement du moteur déchire la nuit. L'air frais, chargé de l'odeur de l'asphalte, me colle contre le dos d'Asan. La moto vibre sous nous, et chaque mouvement accentue la proximité entre nous. Mes mains, déjà crispées sur sa taille, s'agrippent davantage, sentant chaque muscle se contracter sous mes doigts.

Les lumières de la ville défilent en un éclair, floues et lointaines. Le vent fouette mon corps, le rendant glacé, mais ce froid est en totale contradiction avec l'adrénaline brûlante qui se répand dans mes veines.

Chaque virage, chaque accélération, me pousse encore plus contre lui, rendant ma respiration plus lourde. La pression constante de mes cuisses contre les siennes et de mon intimité contre son dos me fait presque perdre le fil de mes pensées.

Bordel !

Je respire profondément, le cœur battant à toute allure. Les secousses de la moto entrecoupent ma respiration haletante. Son parfum envahit mes narines, amplifiant le trouble qui s'intensifie dans le bas de mon ventre.

De merde !

Je ne supporte pas notre proximité. Elle m'empêche de respirer correctement, m'écrase et envahit chaque pensée, me laissant incapable de réfléchir à autre chose qu'à mon putain de corps collé au sien.

Soudainement, je perds brièvement l'équilibre, mes bras se resserrant instinctivement autour de sa taille. Mes doigts s'enfoncent dans le cuir de sa veste, et je capte, juste sous la surface, le rythme irrégulier de son cœur. Ce simple contact déclenche une décharge électrique en moi, un frisson inattendu qui court le long de ma colonne vertébrale, se logeant profondément dans mon ventre.

Je lutte contre les frissons qui parcourent ma peau, mais c'est inutile. Mes cuisses sont encore plus serrées contre ses hanches, tandis que mes pensées se dispersent sous l'intensité de cette proximité. Mon souffle se cale inconsciemment sur le rythme du sien, piégé dans cette danse mécanique.

Putain.

La route défile à toute allure sous nous, chaque seconde amplifiant la tension qui plane entre nous. Mes doigts se crispent sur sa veste, non par choix, mais par nécessité, chaque mouvement de la moto me forçant à m'accrocher un peu plus. Malgré moi, je ressens une vague de chaleur se propager dans mon ventre, alimentée par cette proximité que je ne peux plus ignorer.

Soudain, il ralentit légèrement, comme pour tester ma réaction. Le geste est presque imperceptible, mais il est là, intentionnel. Mon corps se tend, et je me mords la lèvre, refusant de céder à ce jeu silencieux qu'il semble vouloir jouer. Pourtant, chaque fibre de mon être est consciente de lui, de la façon dont nos corps se synchronisent malgré eux.

Gamin.

Il prend un virage plus serré que nécessaire, et je sens un sourire se former sur mes lèvres, bien que je me force à le réprimer. C'est un défi, un rappel de notre lutte constante pour le contrôle. Mais cette fois, ce n'est pas une bataille d'esprit, c'est une lutte pour ne pas céder à cette tension étrange qui se tisse entre nous.

MarcelloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant