Entre débats & ébats (Gabriel Attal x Jordan Bardella)

Chapitre 2 : Le soir où tout a déraillé

--> ATTENTION ! Ce chapitre contient une scène à caractère sexuel détaillée. J'indiquerai dans le chapitre quand elle s'apprêtera à commencer sérieusement ( en italique ).  Si vous ne souhaitez pas en lire, je vous prie de sauter le passage de cette annonce en italique jusqu'au prochain signe "/!\" dans le chapitre, marquant la fin de celle-ci. Comprenez également qu'il est possible qu'un élément de l'intrigue vous échappe en choisissant de sauter cette scène (un élément de dialogue, une pensée de personnage...) même si j'essaye de couper en laissant l'avant et l'après en tout public dans ce chapitre de manière à ce que ce soit compréhensible pour tout le monde selon moi. 

Merci pour votre compréhension et bonne lecture !

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     Jordan Bardella lui ouvre et l'invite à entrer rapidement en s'écartant sur le côté pour le laisser passer. Il semblait effectivement seul, tout cela n'avait pas l'air d'être un piège quelconque. Le porte-parole du RN l'accueille avec un grand sourire à peine contenu, il le regarde de la tête aux pieds comme pour le scanner et semble remarquer l'effort physique de Gabriel Attal, ce qui ne fais que lui plaire d'avantage.

- Monsieur le Premier Ministre, comme vous êtes ponctuel !

- En effet, la ponctualité est une qualité importante à mes yeux.

- Je n'en attendais pas moins de votre part, cela dit, il est vraiment 18h pile.

- C'est vrai, c'est précis.

     Gabriel Attal regarde autour de lui, il examinait l'appartement avec une certaine minutie presque paranoïaque. Il balayait du regard toute la pièce principale, à la recherche de caméras ou même de micros. Jordan s'en rend compte et perds légèrement son sourire en le voyant scanner si minutieusement la pièce, il l'observe faire un instant avant d'essayer de le rassurer en levant les mains en l'air pour clamer son innocence.

- Ne vous inquiétez pas, il n'y a rien pour vous espionner ou vous piéger ici. Vous savez, je ne suis pas assez fou pour ruiner ma propre réputation juste pour pourrir la vôtre.

- Je me doute bien, mais je ne peux m'empêcher de me méfier. Ce cadre exceptionnel pourrait vraiment nous coûter cher et vous le savez autant que moi visiblement, je suis juste prudent. Je tiens à rester à l'abri des scoop.

- C'est compréhensible, mais je vous assure que c'est inutile.

     Gabriel soupire légèrement, dans un mélange de soulagement et d'abandon. Il pose son sac dans un coin de la pièce et se tient debout dans le salon sans trop savoir quoi faire de ses mains, qu'il met dans son dos par réflexe en se tenant bien droit. Il était clairement mal à l'aise. Jordan s'assoit sur le canapé, lui était complètement à l'aise avec la situation, faisant signe à Gabriel de le rejoindre en tapotant sur le canapé du plat de sa main.

- Venez donc par ici.

     Gabriel Attal le rejoint donc, sans dire un seul mot, et s'assoit à côté de lui sur le canapé. Cependant, il s'assoit relativement loin de lui, ne voulant pas provoquer de proximité trop hâtivement. En le voyant s'assoir à une trentaine de centimètres de lui, Jordan sentit un léger sentiment de déception l'envahir. Il aurait pourtant juré que Gabriel Attal le désirait tout autant d'après leurs jeux de regards depuis quelques semaines. Il pensait qu'il y aurait un peu plus d'intimité si ils se retrouvaient dans un cadre privé juste tout les deux, surtout après la réponse positive de Gabriel à son invitation. Bien qu'il comprenne qu'il soit prudent, ceci n'était sûrement rien d'autre que de la timidité et de la gêne. Il décide donc de briser ce froid lui-même en faisant le premier pas. Il réduit donc la distance entre eux en le saisissant par les hanches pour le tirer vers lui tout en s'approchant lui-même légèrement aussi. Gabriel faisait de son mieux pour rester calme malgré l'accélération des battements de son cœur lorsque son collègue se rapproche. Le doute et la culpabilité s'emparent alors encore de lui, et il essaye tant bien que mal de clarifier les choses.