Chapitre 6 : Les regrets et les aveux

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     Jordan Bardella fut ramené à la réalité lorsqu'une journaliste s'adresse à lui. Elle l'interpelle à plusieurs reprises mais il ne l'entend réellement qu'au bout de la troisième tentative. 

- Monsieur Bardella ? Les médecins au téléphone demandent son pouls.

- Il est faible. Très faible... Mais il va s'en sortir, n'est-ce pas ? Une chute de tension c'est fréquent dans un malaise, je crois ? Non ?..

- Ecoutez, je n'en sais rien... Je ne suis pas médecin moi. Mais ils arriveront d'une minute à l'autre, ne vous en faites pas trop.

     Ses paroles ne le rassurent absolument pas. Il entend la journaliste donner la nouvelle information par téléphone. Il savait que les secours feraient au plus vite, mais le stress ne faisait qu'augmenter à chaque instant. Il craignait qu'ils n'arrivent trop tard, que ce soit grave... Au final, il n'a pas pu lui parler à la fin de l'interview comme initialement prévu. A croire que le destin voulait vraiment que Gabriel Attal l'évite. Il essaye de se ressaisir et de calmer l'investissement qu'il avait dans l'accident de son rival. Les sirènes des pompiers se firent finalement entendre, après ce qui sembla être une éternité à Jordan Bardella. 
     Les lumières des camions de pompiers brillaient depuis l'extérieur à travers les fenêtres sur le visage de Gabriel Attal, qui finit par légèrement entre ouvrir les yeux. Il aperçoit faiblement la situation, prit par de violents acouphènes il n'entendait rien et voyait flou, mais il reconnu tout de même la silhouette imprécise de l'homme penché sur lui avec grande inquiétude. Il ne comprenait pas ce qu'il disait et ses yeux se refermaient déjà alors qu'il tentait de prononcer faiblement : 

- Jor...dan ?...

- Oui, c'est moi ! Restez avec nous, les secours sont là !!

     Le soulagement fut perceptible durant quelques secondes dans les yeux et la voix de Jordan en constatant l'éveil de Gabriel. Cela dit ce réjouissement fut de courte durée car il replongea aussitôt dans les vapes. Les pompiers entrèrent avec une certaine précipitations et arrachèrent le Premier Ministre des bras de Jordan Bardella pour le charger sur un brancard. Le porte-parole du RN se leva et insista pour les accompagner à l'hôpital, ce que les soignants acceptèrent rapidement, l'embarquant avec eux dans le camion. 

     Une fois arrivés à destination, on emmène Gabriel en salles d'examens tandis que Jordan est conduit dans une sorte de salle d'attente dans le couloir. Il attendait impatiemment des nouvelles de Gabriel Attal, secouant frénétiquement la jambe et se rongeant même les ongles sous le stress de l'attente. Il finit par apercevoir une infirmière qui s'approche de lui avec des dossiers en mains.

- Vous êtes bien Jordan Bardella ? 

- Oui, c'est ça. Dit-il en sautant de son siège pour se lever.

- J'imagine que vous attendez des nouvelles de votre, euh... collègue ? 

- Il hoche la tête rapidement. Oui, je n'en ai toujours pas eues, je suis vraiment inquiet... Est-ce qu'il va bien ??

     Il viens vers l'infirmière l'air anxieux et fébrile. Attrapant limite ses épaules pour la secouer, il voulait absolument savoir s'il allait bien. Profondément inquiet il ne la quittait pas du regard, appréhendant la moindre annonce négative.

- Eh bien, j'ai ici avec moi les résultats de ses examens d'état de santé générale... Le Premier Ministre ne va pas bien du tout.

     La réponse de l'infirmière causa un terrible alourdissement du cœur de Jordan, son visage s'assombrit, il s'imaginait le pire. Choqué par la triste nouvelle, mais déterminé à en savoir plus il ne lâche pas le regard de l'infirmière, attendant qu'elle continue.

Entre débats & ébats (Gabriel Attal x Jordan Bardella)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant