4- compliment

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Zoro soupire pour ce qui doit être la centième fois de sa journée, il n'arrive pas à finir.

Ce chapitre est long, compliqué, vague, il n'a rien compris.

Il ne se sent pas de le reprendre au début alors il continue, il force, il avance, et il termine.

Deux jours après le défi lancé par Robin, il a enfin fini de lire ce fichu chapitre.

Il se relève, s'étire et décide de descendre.
Il ne sait pas où il trouvera la brune. Cela l'embête car il déteste chercher. Il se perd souvent et ne veut ni passer deux heures à errer dans le bateau, ni croiser qui que ce soit d'autre que l'archéologue.

"La bibliothèque, elle doit être à la bibliothèque".

Contente de son idée, il avance d'un pas confiant vers la pièce préférée de sa coéquipière.

Il entre dans toquer.
Elle est là. Assise au bureau, elle examine avec concentration le contenu d'un texte que le sabreur juge avoir l'air "chiant".

Voyant qu'elle ne réagit pas à son arrivée, le sabreur pose bruyamment son propre livre sur le bureau où travaille Robin.

Elle relève la tête.

- j'ai lu. Dit-il.

Elle s'écarte du bureau et considère en souriant le visage de son camarade.
Elle ne pensait pas que Zoro acceptait réellement le défi.

Elle est contente de savoir qu'il a fait cet effort mais elle n'est pas ravie de devoir le suivre dans la salle d'entraînement.

- alors, tu viens ? Dit Zoro face à elle.

Il lui tend la main. Elle soupire un instant puis l'attrape pour se relever de sa chaise.

Elle le suit jusqu'à la vigie.
Les bras croisés sur la poitrine elle le regarde préparé le matériel de la séance.

Il relève la tête vers elle et la voit grimacer.
Son visage est trop expressif pour qu'elle puisse cacher son désenchantement.

- t'as pas l'air ravie. Dit-il.

Elle hausse les épaules.
- toi non plus t'avais pas l'air ravi quand je t'ai donné le livre.

Il laisse échapper un petit rire et hoche la tête en constatant qu'elle a raison. Mais pour lui ne pas aimer s'entraîner c'est comme ne pas aimer se battre: impossible.

- bon heu moi je commence par m'échauffer, après toi tu fais ce que tu veux. Dit-il.

La brune reste un instant planté là, à l'observer. Elle se rend compte qu'elle n'a jamais fait ça et que le sabreur n'a pas l'intention d'être pédagogue.

Elle se décide à l'imiter et suit ses mouvements un à un, du mieux qu'elle peut. Elle a hâte que ça se termine, elle préférerait lire.

Le bretteur s'aperçoit qu'elle ne sait pas faire.
Il l'a regarde un moment l'imiter maladroitement puis se décide à l'aider.

Il s'avance vers elle. Elle s'arrête.
- non, non vas-y continues.

La brune rougit de gêne. Elle ne veut pas qu'il la regarde. Elle déteste être le centre de l'attention. Elle préférerait lire.

Elle reprend son échauffement des hanches, roulant son bassin dans des ronds peu confiants.

Elle s'arrête.
- tu comptes me regarder combien de temps ?

Le sabreur secoue la tête.
- enfaite, pour le bassin, il vaut mieux faire des squats. Dit-il.

Elle soupire.
"manquerait plus que ça".

Respire {TERMINE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant