HIS BLACK DOLL' II

04.

22h59; Manhattan; État Unis.

'Théïs

— Non je ne montrerai pas dans cette putain de voiture et tu ne peux pas me forcé à le faire ! Prononce Kara d'une voix tranchante.

En la forçant à venir dans le parking du building, j'avais cru, non, j'avais espérer qu'elle cesse sa rébellion et abdique assez facilement. Mais je crois que je me suis littéralement tromper.

Cette femme n'est pas la Kara d'il y'a six ans.

Elle a à peine changer physiquement, sauf à quelques détails près. Ses formes se sont encore plus arrondis. Elle avait légèrement pris du poids, la rendant encore plus désirable. Elle faisait plus femme et mature, elle avait pris en assurance.

Pourtant, quelque chose avait changer dans son regard et dans sa manière d'agir. Elle avait l'air ronger par une certaine émotion dont je savais que j'en était la cause principale.

Mais quelle émotion ?

La haine...la vengeance...le mépris.

Je n'en savait rien. Peut-être un mélange de tout ça.

Ce qui était claire et nette, c'est que cette Kara là, allait me donner beaucoup plus de fil à retorde.

— Monte dans cette voiture Dis-je calmement en commençant à perdre patience.

— Tu veux peut-être que je te le dise en grecque pour que tu comprenne ? Crache t'elle avec mépris en se débattant férocement contre moi Je ne veux plus avoir à faire à toi tu comprend ? Alors pour l'amour de Dieu, laisse moi tranquille et faisons comme si rien de tout ceci ne s'était jamais produit !

Je la regarde quelque instant en essayant de décrypter ses pensées, mais je n'apercevais rien en elle a part le néant. Elle était devenue indéchiffrable et aussi froide qu'un solide bloc de glace.

Je serre les dents complètement frustré par cette Kara qui se tient devant moi les yeux noirs de colère prêt à me décimer à n'importe quel moment.

Et intérieurement cette situation m'excitait beaucoup plus que prévue.

Un sourire se dessine sur mes lèvres.

J'avais hâte de relever ce nouveau défis qui se dressais devant moi. J'avais hâte de combattre celle qui me rend fou depuis des années, transformer sa haine pour moi en de la luxure, fermer cette bouche qui n'avait plus sa langue dans sa poche.

J'avais hâte qu'elle re-devienne mienne.

Kara était devenu un défi corsé.
Et moi, j'adore les défis surtout quand ils sont difficiles.

— J'ai essayer d'être moins barbare avec toi, mais ma patience a des limites ! Crachais-je avant d'agripper son bras droit et l'entraîner avec moi.

Immédiatement, elle commence a ce débattre assez sauvagement avant d'abandonner quelques secondes plus tard quand elle s'aperçu qu'elle n'arrivait même pas a m'atteindre.