HIS BLACK DOLL' II

01.

08h13; Manhattan; État Unis.

'Kara

~

— Hélïa ! Kaïlan ! C'est l'heure du petit déjeuner !

Aucun bruit ne se faisait entendre. Aucun petits pas de pieds qui dévalaient le parquet en bois. Comme tous les matins, je devais usé de ma botte secrète pour faire venir ces petits monstres à table.

— Il y'a des crêpes au chocolats et des pancakes avec des fraises !

Sans plus attendre, mes petits monstres apparu comme par magie dans le salon, se frottant les yeux comme si ils venaient de se réveiller, alors que je savait qu'ils étaient déjà débout depuis quelques minutes.

— Bonjour Maman ! Salua adorablement Hélïa.

— Oww bonjour mon bébé Fis-je en l'a prenant dans mes bras.

Kaï lui, comme à son habitude, m'ignorai complètement en prenant place sur l'un des tabouret de la cuisine ouverte.

— Kaïlan tu ne viens pas dire bonjour à Maman ? Demandai-je gentiment en reposant sa soeur par terre.

— Non, j'ai pas envie Réplique t'il froidement, me faisant soupirer.

Ma relation avec Kaï est beaucoup trop compliqué. Pourtant, quand il était plus petit, il était vraiment scotché à moi. Mais il y'a quelques mois, son comportement s'est détérioré en un clin d'œil.

Mon petit garçon me déteste.

Kaï semble m'en vouloir. Et son comportement envers moi me brise le coeur.

— Kaï ! Arrête d'être aussi méchant avec Maman ! Réprimande Hélïa en prenant place à côté de son frère.

Kaï hausse les épaules avec son air habituellement blasé présent sur son petit visage rond.

Tiens je me demande de qui il tient cette mauvaise attitude...

Pas de moi en tous cas.

— Je fait ce que je veux ! Lâche Kaï.

— Kaï s'il te plaît...sois plus poli, je suis ta Maman tu sais et je t'aime. Avec ta soeur, vous êtes les plus importants pour moi Dis-je avec une certaine émotion que je n'arrivais pas à dissimulée.

Me regardant avec ses yeux grisâtres, j'étais persuadé pendant un moment que j'aurais droit à des excuses venant de ce petit monstre.

Et pourtant...

— Si tu m'aimais vraiment, tu aurais beaucoup plus de temps pour moi ! Crache Kaï, avant de s'en fuir dans sa chambre avec des bouts de crêpes dans ses mains.

Nous y voilà.

Je savais que ce jour allait arrivé. Je savais ce qui se tramait dans la petite tête de Kaï pour qu'il m'en veuille autant.

Je le savais.

Et pourtant je pouvais rien faire à ce sujet. Rien pour changer cette situation étouffante que j'ai moi même créer.

Kaïlan a raison. Je travaille beaucoup trop. Je ne suis jamais présente avec eux, à part les heures du levé et du couché. La plus part du temps, je suis cloîtrée devant mon carnet, un crayon en main à la recherche de nouvelle création qui pourrai séduire mon patron.