Pdv Isabelle:
Trois jours plus tard, lors d'une réunion stratégique, nos opinions divergeaient encore une fois sur la direction à prendre pour un nouveau projet international. Leandro défendait une approche conservatrice, tandis que j'avançais une stratégie plus audacieuse, risquée mais potentiellement révolutionnaire pour l'entreprise. Nos échanges étaient vifs, animés par notre rivalité qui semblait dicter chacun de nos mots.
Finalement, nos parents ont dû intervenir pour calmer le jeu, craignant que notre antagonisme ne compromette la stabilité de la fusion tant célébrée. Ils nous avaient convoqués dans le bureau de mon père, un endroit où les portraits des générations d'agriculteurs convertis en entrepreneurs regardaient silencieusement.
Mon père, le visage sévère mais empreint d'une sagesse acquise par des décennies de travail acharné, avait pris la parole d'une voix qui ne souffrait aucune réplique.
- Isabelle, Leandro, nous avons uni nos forces pour le bien de nos entreprises. Cette rivalité qui s'est développée entre vous doit cesser. Vous devez apprendre à travailler ensemble, à mettre de côté vos différences pour le bien commun.
Leandro avait incliné la tête avec une expression neutre, mais je pouvais sentir son désaccord sous-jacent. Pour ma part, je m'étais retenue de répondre immédiatement, laissant mes pensées se clarifier. Peut-être que mon père avait raison. Peut-être était-il temps de transformer cette rivalité en une compétition constructive, où chacun de nous tirerait le meilleur parti de l'autre.
Nous avions tous deux consenti à mettre de côté nos querelles personnels pour se concentrer sur nos objectifs communs. Ce fut le début d'une nouvelle phase dans notre relation, teintée encore de méfiance.
~~Deux jours après cette réunion mémorable, nous nous retrouvâmes de nouveau autour de la table de conférence, plongés dans une discussion animée sur le projet international en question. Leandro et moi étions assis à des extrémités opposées de la table, nos regards croisant sporadiquement, chargés d'une méfiance toujours présente mais tempérée par l'accord tacite que nous avions conclu sous le regard sévère de nos parents.
Leandro exposait avec conviction sa vision prudente et méthodique. D'un autre côté, je défendais une approche plus audacieuse, persuadée que c'était le chemin à suivre pour assurer une croissance significative à long terme.
Nos arguments s'entrechoquaient avec force, résonnant dans la salle de réunion jusqu'à ce que la tension devienne palpable. Les autres membres de l'équipe dirigeante observaient en silence, conscients de l'importance de cette décision pour l'avenir de l'entreprise fusionnée.
Finalement, Leandro croisa les bras, rompant le silence qui s'était installé après une énième série d'échanges tendus.
- Isabelle, je respecte ta vision ambitieuse, mais nous ne devrions pas négliger les risques associés. La prudence dans ce cas est essentielle pour garantir la stabilité financière à long terme. dit-il d'un ton mesuré
- Je comprends tes préoccupations, Leandro, mais parfois, pour réussir, il faut savoir prendre des risques calculés. Nos concurrents ne vont pas attendre que nous soyons prêts. Nous devons être proactifs. dis-je déterminé
Leandro soupira légèrement, ses yeux scrutant les miens avec une intensité qui ne laissait aucun doute sur sa résolution.
- Peut-être que nous pourrions envisager une approche prudente et légèrement innovation. Une stratégie qui minimise les risques tout en exploitant les opportunités nouvelles. il dit cela dans un calme étonnant sans arrogance, ce que je trouve particulièrement inquiétant
Avant que je ne puisse répondre, la porte s'ouvrit brusquement, laissant entrer nos parents, qui avaient observé silencieusement la réunion depuis l'extérieur.
Mon père, prit la parole d'une voix ferme.
- Il semble que nous ayons besoin d'une pause pour réfléchir à toutes ces options. Vous deux, sortez prendre un peu d'air. Nous reprendrons cette discussion après un moment de réflexion. dit-il enthousiaste regardant tour à tour Leandro et moi
Leandro et moi échangions un regard résigné. Nous savions tous les deux que cette pause était nécessaire pour que nous puissions mettre nos différences de côté une fois de plus, pour le bien commun de nos entreprises.
Nous sortîmes ensemble de la salle de réunion, laissant derrière nous les dossiers.
Pdv Leandro :
Une fois sorti de cette salle de réunion, je rejoignis mon père dans son bureau.
J'étais assis dans le bureau luxueux de mon père, les mains crispées sur les accoudoirs du fauteuil en cuir. Mon père, Eduardo Silva, un homme imposant avec des cheveux argentés coupés courts et un regard perçant derrière des lunettes fines, avait une expression sérieuse alors qu'il examinait les derniers rapports financiers de l'entreprise fusionnée.
- Leandro, je dois dire que je ne comprends toujours pas pourquoi nous avons dû fusionner avec cette entreprise dirigée par des fermiers. Cela abaisse notre prestige et notre standing.
J'inclina légèrement la tête, mon visage impassible reflétant une concordance totale avec les sentiments de mon père.
- Je comprends, père. Leur approche manque de raffinement et de finesse. Ils sont trop attachés à leurs terres et à leurs traditions archaïques. dis-je d'un voix mesurée
- Exactement. Ces gens ne comprennent pas le monde des affaires moderne. Ils croient que leur simple travail de la terre peut rivaliser avec nos années d'expertise et de stratégie.
- Leur manque d'éducation formelle et leur rusticité sont évidents. Isabelle elle-même, bien qu'ambitieuse, ne possède pas les compétences ni l'expérience nécessaires pour naviguer efficacement dans notre environnement concurrentiel.
- C'est regrettable que nous devions être liés à eux par cette fusion. Nous avons dû faire des compromis déplaisants pour des raisons économiques, mais cela ne signifie pas que nous devons adhérer à leurs méthodes inférieures.
Je resserra mon expression, laissant transparaître une pointe de mépris voilé derrière son masque d'approbation filiale.
- Nous devons simplement minimiser nos interactions avec eux autant que possible. Leur présence ne doit pas entraver nos plans pour l'avenir de l'entreprise. Et je vous en prie père remettez à sa place David Johnson il oublie qu'il n'est qu'un simple fermier.
Mon père hocha la tête avec satisfaction, convaincu de la justesse de notre jugement commun. Ensemble, père et moi, nous nous savons sur la même longueur d'onde, partageant une vision claire de ce que devait être l'ascension de l'entreprise, même au détriment de ceux qu'ils percevaient comme des concurrents indésirables issus de la campagne.
Dans cette alliance tacite de mépris partagé, je renforçait mes convictions, convaincu que les racines modestes d'Isabelle et de sa famille étaient un fardeau que l'entreprise ne devait supporter que temporairement, jusqu'à ce que leur influence soit suffisamment consolidée pour s'en débarrasser.
J'ai hâte de renflouer les caisses et de les dégager au plus vite.
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J'espère que ce premier chapitre vous aura plus :)
Merci d'avoir lu 💕
see you soon ♥️
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Rivaux en Affaires, Amants en Secret
RomansaIsabelle, 24 ans, fille d'un ancien agriculteur devenu magnat, et Leandro, 26 ans, héritier d'une dynastie de la haute finance, se détestent dès leur première rencontre lors d'une soirée célébrant la fusion de leurs entreprises familiales. Leur ri...