Rivaux en Affaires, Amants en Secret

Chapitre 10

Pdv Leandro :

De retour à mon propre espace de travail, je me plongeai dans la préparation de mon prochain coup. Isabelle avait montré qu'elle était prête à tout pour me surpasser, et je devais être encore plus malin. J'analysai en détail son rapport modifié, cherchant des failles, des points faibles que je pourrais exploiter lors de la prochaine réunion avec les actionnaires.

Mardi, le jour de la réunion arriva. En entrant dans la salle, je sentis les regards des actionnaires se poser sur moi, curieux de voir ce que j'avais à offrir après la performance d'Isabelle. Je pris une grande inspiration et lançai ma présentation.

J'avais passé des heures à retravailler chaque point, à anticiper les questions et à préparer des réponses solides. Isabelle me regardait avec un sourire en coin, mais je ne me laissai pas distraire. Mon discours était fluide, convaincant, et je vis peu à peu les expressions des actionnaires changer, passant de l'intérêt à l'enthousiasme.

À la fin de ma présentation, un des actionnaires prit la parole.

— Monsieur Leandro Silva, votre analyse est impressionnante. Vous avez abordé des points que nous n'avions même pas envisagés.

Je sentis une vague de satisfaction me traverser. J'avais réussi à renverser la situation, à reprendre l'avantage. Mais je savais que ce n'était qu'une bataille gagnée dans une guerre qui s'annonçait longue et ardue.

En sortant de la salle, je croisai Isabelle. Son sourire avait disparu, remplacé par une expression indéchiffrable. Je me penchai légèrement vers elle et murmurai :

— Ce n'est que le début, Isabelle. Prépare-toi pour la suite.

Elle ne répondit rien, mais je savais qu'elle préparait déjà sa riposte. Et moi aussi. Chaque jour était une nouvelle opportunité de prendre l'avantage, de prouver ma valeur. La compétition avec Isabelle était devenue une partie intégrante de ma vie professionnelle, une source constante de défi et de motivation.

Mais malgré tout, une chose était certaine : cette guerre ne finirait que lorsque l'un de nous serait définitivement hors-jeu. Et je n'ai pas l'intention que ce soit moi.

~~

Le lendemain matin, je me levai plus déterminé que jamais. Chaque victoire, chaque défaite me rapprochait un peu plus de mon objectif final. En arrivant au bureau, je remarquai immédiatement l'agitation inhabituelle parmi mes collègues. Les regards furtifs, les murmures... quelque chose se passait. En atteignant mon bureau, je compris pourquoi.

Isabelle était là, assise à son propre bureau, vêtue de manière absolument renversante. Sa robe noire moulante, élégante, soulignait ses courbes avec une précision déconcertante. Sa peau noire éclatante contrastait magnifiquement avec le tissu sombre, attirant inévitablement tous les regards – y compris le mien. Ses cheveux bouclés encadraient son visage, les boucles rebondissant légèrement à chaque mouvement. Ses yeux marron étaient perçants, et ses lèvres pulpeuses, séduisant, semblaient défier quiconque de la sous-estimer.

Et ce parfum... un mélange envoûtant de jasmin et de vanille, flottait autour d'elle, créant une aura irrésistible. Une fragrance subtile mais captivante, parfaite pour désarçonner n'importe qui.

Je serrai les dents, essayant de rester concentré. C'était une nouvelle tactique de sa part, une autre tentative pour me déstabiliser, et sa marche. Je pris une profonde inspiration et me forçai à détourner les yeux. Ce n'était pas le moment de perdre mon sang-froid.

Alors que je m'installais à mon bureau, Isabelle s'approcha, un sourire énigmatique sur les lèvres.

— Belle prestation hier, Leandro, dit-elle, sa voix douce mais teintée de sarcasme. Je suppose que tu t'attends à ce que je reste les bras croisés ?

Je relevai la tête pour la regarder, mes yeux croisant les siens. Son regard était un mélange de défi et de malice, et je dus me concentrer pour ne pas me perdre dans ses yeux profonds et l'envoûtante odeur de son parfum.

— Je n'en attends pas moins de toi, Isabelle, répondis-je, essayant de garder un ton neutre malgré l'effet perturbant de sa présence.

Elle rit doucement, un son à la fois séduisant et irritant, puis retourna à son bureau. Je savais qu'elle préparait quelque chose, et je devais être prêt à tout.

Plus tard dans la journée, une réunion d'équipe était prévue pour discuter des prochains projets. En entrant dans la salle de réunion, je remarquai immédiatement Isabelle, assise au bout de la table. Sa posture, sa tenue, tout chez elle criait confiance.

Pendant la réunion, elle prit souvent la parole, ses arguments étaient tranchants et pertinents.

Mais je notai aussi la manière dont elle jouait avec une mèche de cheveux, la façon dont ses doigts effleuraient subtilement la table. C'était une performance calculée, destinée à détourner l'attention. Son parfum, encore une fois, flottait dans l'air, créant une atmosphère presque hypnotique.

Mais je refusais de me laisser distraire. Chaque fois qu'elle parlait, je notais ses points, préparant mes contre-arguments. Lorsqu'elle termina, je pris la parole avec assurance, démantelant méthodiquement ses propositions et présentant des alternatives encore plus solides.

— Monsieur Silva, vos idées sont innovantes, dit finalement notre supérieur, visiblement impressionné. Nous devrions certainement explorer ces pistes.

Je vis une lueur de frustration passer dans les yeux d'Isabelle. C'était une petite victoire, mais une victoire tout de même. Après la réunion, elle s'approcha de moi, son sourire toujours présent, mais ses yeux plus froids.

— Bien joué, Leandro, dit-elle, sa voix douce. Mais tu sais aussi bien que moi que ce n'est pas fini.

— Oh, je le sais, répondis-je en la fixant droit dans les yeux. Et je suis prêt pour la suite.

Elle me regarda intensément pendant un moment, puis tourna les talons et s'éloigna, ses talons résonnant dans le couloir. Je savais que cette guerre de nerfs était loin d'être terminée, mais chaque jour me rendait plus résolu. Isabelle voulait jouer à ce jeu, alors nous jouerions. Et je ne comptais pas perdre.

~~

La fin de la journée approchait, et alors que je rangeais mes affaires, je reçus un message sur mon téléphone. C'était un nos actionnaires, me demandant de le rejoindre dans son bureau. Intrigué, je m'y rendis immédiatement.

— Monsieur Silva, entrez, dit-il en me faisant signe de m'asseoir. Je voulais te féliciter pour ton travail récent. Tes idées sont brillantes, et tu as su les défendre avec conviction. Mais j'ai aussi remarqué l'intense compétition entre toi et madame Johnson. Cela peut être bénéfique, mais veillez à ce que cela ne devienne pas destructeur.

— Je comprends, répondis-je en hochant la tête. Nous nous motivons mutuellement à donner le meilleur de nous-mêmes.

— Très bien, gardez cela à l'esprit. Je compte sur vous deux pour porter cette entreprise vers de nouveaux sommets.

En sortant du bureau, je réfléchis aux paroles de notre actionnaire. La compétition avec Isabelle était féroce, mais elle poussait également chacun de nous à se surpasser.

Cette guerre était loin d'être terminée, mais j'étais prêt à me battre, jour après jour, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un seul vainqueur.

____________________________________

J'espère que ce dixième chapitre vous aura plus :)

Merci d'avoir lu 💕

see you soon ♥️

~~