1. Amaya

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Allongée sur mon lit, je contemple le plafond quand quelqu'un frappe à la porte.

- Entrez, dis-je sans grande conviction.

La porte s'ouvre et laisse entrer Joao.

- C'est l'heure de partir Amaya.

- Tu sais très bien que je n'en ai pas envie Joao.

Il s'approche de moi et caresse doucement mes cheveux.

- Mi hija, commence-t-il doucement. Tu sais très bien que tu n'as pas le choix.

- On a toujours le choix Joao.

Je quitte mon lit pour me préparer.

Qui suis-je ? Eh bien mon nom est Amaya. Amaya Flores, fille du grand et redouté Léo Flores. Mon "père", si je peux l'appeler comme ça, dirige le grand cartel mexicain et moi je suis sa "tueuse" attitrée. Drôle n'est ce pas ? Ouais, je sais.
Mon premier meurtre je l'ai commis quand j'avais 12 ans. C'était soit lui soit moi, et disons que j'ai préféré être égoïste qu'altruiste. Et depuis je tue pour mon paternel où et quand il veut, en échange de garder ma vie sauve. Le parfait deal.

Bref, j'enfile un col roulé noir, un pantalon noir puis met des baskets noirs. Simple et efficace. En passant, le noir est ma couleur préférée, au cas où vous voudriez le savoir.
Je prend ensuite mon arme de "poche", et mon meilleur ami (un petit couteau très tranchant) puis descend rejoindre mon équipe, ou plutôt l'équipe qu'à formé monsieur pour ma mission de ce soir. J'ai hâte d'y être.

- Nous partons dans 10 minutes, leur dis-je.

Les dix minutes écroulées, nous voilà dans la voiture en route vers chez le futur cadavre.

Petite info, je suis un peu sadique sur les bords, et j'aime l'humour noir.
____

De retour à la maison, je congédie mes hommes, les hommes de mon père. J'allais pour monter dans ma chambre quand j'entends des applaudissements.

- Que ce que tu me veux encore, dis-je sans me retourner.

- Tu as fini ton boulot ?

- Non, je suis en plein dedans. Tu ne le vois pas ?

Il me retourne et je sens ma joue chauffer la seconde d'après. Okay.

- Reparle moi encore sur ce ton et tu vas le regretter.

Je le regarde avec un sourire mauvais puis crache sur son visage. La minute d'après mon visage rencontre les marches des escaliers avant que des coups de pied ne s'abattent sur moi, puis plus rien.

_

Je me réveille dans ma chambre et découvre Joao assis à mes côtés.

- Encore Thiago ?

Je hoche tout simplement la tête, tellement j'ai l'impression que rien que le fait d'ouvrir la bouche peu faire exploser la tête.

Qui est Thiago ? Eh bah c'est mon magnifique et aimable grand frère. Notez le sarcasme s'il vous plaît.
Thiago, en plus d'être un connard impitoyable et irréfléchi -et là encore je pèse mes mots, est le futur chef du cartel mexicain. Franchement je plains l'héritage familial.
Et depuis toujours, nos relations sont "tendues". Thiago a-

- AMAYA !!!

Je vous présente Léo Flores.

Joao me regarde d'un air désolé, mais je prend sur moi pour quitter le lit et rejoindre le salon. Mes côtes me font encore mal alors je peine à descendre les marches.

- Monsieur

- Qui t'a donné le droit de répondre à mon fils ?

Il oublie parfois que je suis sa fille mais bon, je crois qu'on va l'excuser.

Je reste silencieuse et baisse la tête. Bizarre n'est ce pas ? Tout à l'heure j'ai craché sur le fils et là je ne dis plus rien devant le père.
Disons que mon père est la seule personne que je crains réellement. Ce type est la seule personne capable de me loger une balle dans la tête juste parce que j'ai fait un peu trop de bruit. Il peut m'ôter la vie à n'importe quel moment et ça, c'est un risque que je ne peux pas prendre. J'ai trop besoin de cette vie.

- RÉPONDS

Je lève la tête en sursautant et mon regard croise celui de Thiago, qui me sourit. Este bastardo no pierde nada esperando.

- Je n'ai rien fait de tel monsieur.

Petit conseil: tant qu'il n'y a pas de preuves il faut nier et ça, jusqu'au bout.

- Donc tu insinue qu'il aurait menti ?

Sans attendre une réponse de ma part, il me met un coup de poing dans l'estomac et je crache du sang. Pour ça aussi on va l'excuser.

- Attachez la dans la cave pendant 2 jours. Que personne ne lui apporte à boire ou à manger.

Deux hommes m'aident à me lever et me conduisent dans la cave.
Je ne prend même pas la peine de me débattre parce que j'y suis habituée.

Aussi loin que je m'en souvienne, mon père a toujours eu la bonne habitude de me battre quand je le froisse ou quand je froisse mon frère. Et quand il n'en a pas le temps, il me fait enfermer dans la cave pendant des jours.
Ma plus longue "détention" a duré 2 semaines et à l'époque je n'avais que 12 ans. Il m'a fait enfermé parce que je faisais des cauchemars et que je criais comme une folle. Drôle de façon de réconforter sa fille n'est-ce pas ?
Pour lui pleurer où se plaindre est synonyme de faiblesse alors il m'endurcit à sa façon.

Enfin bref, les hommes m'attachent et remontent, me laissant avec mon adorable grand frère.

- Alors on fait moins la maligne ?

- T'es vraiment pathétique comme personne. À 28 ans tu cours pleurer dans les bras de ton père pour te plaindre de ta petite soeur, dis-je en riant comme je le peux.

Suicidaire vous direz ? Non, mais disons que j'aime pousser les gens dans leurs retranchements.

- Continue sur cette voie et je te ferai disparaître quand j'aurai repris la place de papa.

- Bon courage, mi perrito.

Il quitte la cave non sans me donner un coup dans la mâchoire. Un vrai faible ce mec, il frappe un adversaire qui ne peut pas se défendre.

Pourquoi ils me traitent comme ça ? Tout simplement parce que je suis une fille. Ouais vous avez bien lu.
Quand mon père a découvert qu'il attendait une fille et pas un garçon, il a été fou de rage. Pour lui une fille est forcément un maillon faible, et c'est cette notion qu'il a transmise à son fils.
Pourquoi ne pas m'avoir tué ? Tout simplement parce que ma mère l'avait supplié de ne pas le faire. Et après la mort de cette dernière, Joao l'a convaincu de ne pas me tuer et en échange, il m'a entraîner et m'a appris tout ce que je sais aujourd'hui.
Mais même si aujourd'hui je suis capable de me battre et de tuer sans remords, cela ne change en rien la vision qu'il a de moi.

Mais parfois je me dis mon père a raison. J'ai beau être impitoyable et insensible dehors, une fois à la maison mes craintes refont surface, mes rêves et mes doutes reprennent le dessus sur moi.







...

Mes salutations, partisans de Voldemort 🐍 🤭, ici Molie Malefoy, fille unique de Drago Malefoy, et petite protégée de Scorpius malefoy 😌😁.
Bien venu dans le Poudlard Express à destination de la vie de Amaya 😉.

J'espère vraiment que ce chapitre vous a plu, que vous reviendrez pour le deuxième. S'il y a des avis faites le savoir et je serai là pour les écouter, alors n'hésitez surtout pas à commenter et à liker 😉😘.

Biiiiiiiiiiiisouuuuuuuuus, et à la prochaiiiiiiiineuuuh 😘🫶🏼.

Sous le masque de la haine Où les histoires vivent. Découvrez maintenant