Chronique Ah si j'avais su...

Part 15

Baaam

Je me cogne contre quelqu'un ! Et lui renverse mon verre dessus.

Lui : PUTAIN !!!

Je le regarde, c'est un arabe j'ai l'impression que c'est un gars de quartier ça doit être « une racaille » il ressemble beaucoup à ceux qui traînent en bas de chez mes grand parents. La même allure, le même regard de tueur qui me glace le sang. J'ai toujours honte quand je croise des arabes en soirée, car eux savent, oui eux voient à quelle point je suis égarée. Je pourrai me dire que eux aussi le sont mais les gars eux porte tellement facilement leur jugement, et les filles elles celles qui « traînent » dans les même soirée que moi sous souvent pire que tout ce que je pourrai être seulement j'ai tout de même honte.

Moi : Oh.. Je suis désolé, Smehli

Comme c'est un 3arbi je me permet de placé un mot d'arabe. C'est la qu'il me toise de haut en bas, je sens son regard de partout sur moi, sur ma robe, mes jambes découvertes, sur le verre d'alcool que j'ai à la main..

Lui : Tsss une arabe en plus. 3Arbiatch, salle pute

Baaam

Cette fois si c'est le bruit de ma main qui claque à toute vitesse contre sa joue...

Il s'avance vers moi dangereusement me plaque contre le mur, je le sens prêt a me défigurer, il respire tellement fort, je le vois expirer toute sa haine à travers ses longs souffles, l'odeur de la cigarette et de l'alcool qui vient se heurter contre ma peau. Mais contre tout attente...

C'est Julie la cousine d'Elise qui le repousse pour pouvoir me gifler ! Avant de hurler

Julie : Putain mais pour qui tu te prends de toucher mon mec, je t'ai vu le giflé salle sauvage.

Elle se retourne vers lui et lui dis

Julie : Bébé elle t'as fais mal ?

Lui explose de rire.

Lui : Non azy t'inquiète c'était une caresse

A mon tour j'explose mais de Haine, je me jette sur Julie et cette fois ce n'est pas une gifle que j'envois mais une vraie « Tatepa de youvoi » comme dirait Khali Imran (tonton). Comme une vulgaire brindille son mec me soulève pour m'emporter plus loin, je lui hurle de me lâcher et lui ne cesse de me répondre par de simples « Ta Gueule »

Julie débarque en furie tirant Elise par le bras.

J: Donc c'est bien ta copine ou pas ?

E: Oui...

J: Tu dégage de chez moi.

Moi : Mais tu crois peut-être que j'allais rester ? Tu veux finir défigurer ou quoi ? Par ce que ce que je t'ai mis dans la gueule là aussi c'était une « caresse » dis-je en prenant soin de lever le sourcil en direction du gars qui m'avait maintenant reposer.

Elle tire une grimace, une moue de choquée, voir outrée par mes propos et c'est avec mon plus beau sourire, hypocrite comme d'habitude, que je reprends.

Moi : Ouais c'est une caresse comparait à ce que je peux te faire.

Le gars explose de rire et Julie enrage.

J: Hedi au lieu de rigoler mets la dehors !

Lui : Parle bien de ta bouche toi ! Tu donnes des ordres a qui

J'en profite pour chercher mon sac et mes affaires à l'entrée.. Une migraine horrible me martelait le crâne et comme à chaque fois que j'avais bu je m'insultais intérieurement « Bien fais pour toi Ibti »
Je retourne vers eux, Hédi et Julie continuaient leur scène et voilà que cette petite peste était en larme.