Je sors de la pièce je ne sais absolument pas quoi penser. J'ai chaud merde et si il avait entendu quelques chose ? Et si finalement il allait me prévenir qu'ill allait tout balancer a Imran. Je me sens perdu ce mec me trouble, pour la premier fois je me sens intimidé face à un gars. C'est vrai qu'il est beau ce Hedi...
La journée se passe tranquillement surtout très lentement j'ai l'impression que 18h n'arrivera jamais. C'est pas vraiment de la hâte que je ressens mais plutôt une grosse appréhension qui me torture depuis quelques heures. Pas une minute ne se passe sans que je pense a Hedi et a ce qu'il a me dire. Je repense a la veille à sa façon de me regarder, il a dit que j'étais belle, pas bo**** mais belle mais bon il s'est quand même vite rattrapé et a terminé sa phrase en m'insultant.
Et puis pourquoi me tourmenter pour un voyou, une racaille qui ne voit probablement pas plus loin que le bout de son nez ?Ma décision est prise quoi qu'il dise quoi qu'il advienne je lui rabattrait son caquais. Je me suis jamais laisser marcher sur les pieds c'est pas lui qui va réussir a changer ça. Comme dit maman « je suis bien la fille de mon père, le même sale caractère »
17h Je regarde la rediffusion des anges de la télé-réalité, intérieurement j'insulte ces pauvres filles, sans amour propre, honneur, fierté qui ne cessent de s'afficher. Je me demande si Hedi voit en moi une Nabila ou une Ayem sans chirurgie. Je sais bien qu'il me range dans cette catégorie de filles superficielles, imbues d'elles même comme tout ceux qui m'entourent.
Stop Stop, Stop mais qu'est-ce que j'ai a tout rapporter à ce mec. Je l'ai vu deux fois dans ma vie, si il me juge, ce qu'il pense de moi qu'est ce que ça va changer, absolument rien. Alors Stop.
17h50 Je sors.Je traverse une partie de la citée, arrivée au parc je m'assoie a un banc et j'attends. Dix, puis quinze, et vingts minutes se sont écoulées il arrive enfin, l'air sévère.
Lui : Qu'est-ce t'as a venir ici, tu voulais je trouves comment? fallait rester à l'entrée.
Moi : J'y avais pas pensée.
Lui : Ba sers toi un peu de ton cerveau.
Il a tapé son doigts sur ma tempe. Moi je voulais le tapé tout court. J'ai reculé doucement, et il me sourie.
Moi : Donc tu voulais me parler.
Il s'est assis sur le banc, sans me regarder et a commencer son « discours »
Lui : A ce qu'on raconte c'était un vrai, un Radjel tu vois. Il avait fait des études de oufs bref comme tout le monde jeune il s'était un peu amusé mais rien de grave et qui ne l'aurait pas fais, askip c'était un gosse-bo alors ça devait être facile mais pourtant toujours respectueux. Tout le monde a sa petite histoire avec lui, Khalid (Le vielle épicier ) qui raconte que souvenant il l'aider a décharger la marchandise Fi sabiLlah, Une daronne qui savait pas lire a qui il régler les papiers tout ça... Il faisait des cours du soirs pour les petits du collège, bref tu dois déjà savoir presque tout mais vlà t'as compris c'est un exemple pour beaucoup ici...
Je me taisais et j'essayais juste de comprendre de qui il parlait.
Lui : Souvent quand je suis avec Imran, on vient nous parler de lui normal tu me diras. C'était une légende et ce qu'il a fait pour sa femme, de la dinguerie et tout le monde dit aussi qu'elle méritait. que elle c'était une vrais Mra tu vois. Imran il est toujours fière quand on parle comme ça de sa sœur et de son beau frère Allah Y Rahmou. Voilà c'est tout ce que je sais.
J'avais la bouche grande ouverte. Hedi venait non seulement de me parler de ma famille mais surtout de mon père, il m'avait raconter le peu d'information qu'il avait. Il avait donc du tout entendre hier... J'étais bouleversé mes parents une légende de ce quartier.. Ce genre de Mythe de cité, ces histoires que de voisin en voisin on se raconte. J'avais jamais vraiment pris la peine de parler avec les gens d'ici et avec mes aires supérieurs je ne leur en donnait surement pas non plus envie. Sinon depuis bien longtemps je serai au courent. Tout se bousculent trop de question, j'en veux a Imran de ne m'en avoir jamais parler et a ma mère d'avoir mis tout ce temps a se confier, de ne pratiquement jamais en parler! Pourquoi !? On aurait dis un sujet Tabou et je sais que finalement tous essayaient de me protéger mais c'est justement ce comportement qui avait fait de moi ce que je suis, une égarée... Ils savent l'importance que ça a.
Comment traduire le geste d'Hedi ? Est-ce qu'il a pitié de moi ? Tout mais pas ça, je ne supporterai pas que ce gars là, ce mec que je ne connais pas se sente le besoin de m'aider.. J'ai l'impression d'être un cas social.
Mais Putain qu'est ce qui ne va pas chez moi ? Il y a des filles, sans argent, sans parents, des jeunes qui vievent en foyer et qui reste bien, qui place leur foi en Allah alors pourquoi je m'égare comme ça ?
Et Hédi il me fait quoi ?
Ca fait quelques minutes déjà que je suis silencieuse. Sans me regarder il se lève et s'en va.
Mais....
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Chronique Ah si j'avais su...
RomanceDounya, c'est quelques gouttes de pluies par un temps caniculaire et les premiers rayons de soleil après un dur hiver. Jeune femme toujours droite et sincère après des années d'études réussies elle décide de compléter la moitié de son dîne avec Sam...