Chapitre 15

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Chapitre 15 :

L A R A :

Moi : Luiz, tu es là? Je suis rentrée.

Cette semaine est passée tellement vite. Je n'avais jamais été aussi enthousiaste depuis ma dépression, quand je suis arrivée à Barcelone.
Etre heureuse me semblait...bizarre. Cela fessait dix ans que je m'étais interdit de ressentir ce sentiment. Je ne sais pas ce qui m'en avait empêcher. Je m'étais posée des limites qui au final, maintenant, me paraissaient totalement débiles. Avant je ne voulais pas m'ouvrir aux autres de peur d'être blessée, mais j'ai compris que cette barrière que je m'étais faite, me renfermer plus du monde extérieur que me protéger. J'ai toujours voulu me protéger toute seule sans l'intervention des autres, mais je me suis rendu compte que se protéger sois-même n'était pas une bonne chose.
Mon point de vue sur le monde extérieur n'est plus négatif. Je ne vois plus le monde aussi méchant et mesquin. Les gens que j'ai rencontré au cours de cette semaine de vacances étaient joviales, remplis de vies. Pendant cette semaine de vacances je m'étais ouverte aux autres. Même si je suis vendeuse, j'ai parlé à plus de personnes au cours de cette semaine que pendant les dix dernières années de ma vie. En une semaine j'avais changé ma façon de voir, de penser sur le monde. Alors, je profite pleinement de tous les jours que la vie et Dieu m'ont donnés.
De plus, grâce à la cause de ce changement, ma définition du mot "bonheur" n'était plus la même. Auparavant le bonheur, pour moi, se résumait à être en bonne santé et bien entourée. Maintenant, ce mot signifie qu'il faut vivre sa vie sans se soucier de quoi que ce soit et aussi, en partie, lui. Neymar.

Sur la table basse du salon, un morceau de papier m'était destiné. Luiz me disait qu'il ne rentrerait pas à l'appartement avant ce soir, dix-neuf heures. Moi qui voulait passer cette journée avec lui c'était peine perdu. Il m'avait manqué. Lui et moi nous nous sommes jamais séparés plus de trois jours. Pour certains ça paraîtrait peu mais pour moi c'est une éternité. Sachant, en plus, qu'il était seul chez nous pendant mon absence. Enfin, logiquement.

Conversation téléphonique // Lara & Caylie.

"Allô Caylie? C'est Lara."

"Je sais patate. Il y a ton nom qui s'affiche sur mon écran. Mais peut-être que maintenant je devrais te renommer débile."

"Ah ah, très drôle. C'est instinctif, ça t'arrive jamais toi?"

"Je sais pas, je me suis jamais poser la question. Enfin bref, pourquoi tu m'appelle?"

"Vu que Luiz n'est pas , je me sens seule. En plus j'ai très faim."

"Je présume, en gros, que tu veux manger avec moi."

"Élémentaire mon cher Wattsone. Bref, on se retrouve à notre brasserie habituel dans vingt minutes?"

"D'accord Inspecteur Sherlock Homes. A tout à l'heure. Je t'aime."

"Moi aussi."

Fin conversation téléphonique // Lara & Caylie.

Après notre déjeuné, Caylie avait un rendez-vou avec quelqu'un mais j'ai n'ai pas su plus. Alors j'ai profité de mon dernier après-midi avant la reprise du travail pour regarder tous les épisodes, que j'ai loupé, de ma série préféré : Orange is the new black.
Je n'avais parlé à Neymar depuis la veille, dans le taxi qui nous ramenaient chez moi. Il m'avait remercier de la semaine qu'il avait passé et d'avoir changé son quotidien. Mais au final c'est lui qui m'a changé pour pouvoir, à mon tour, lui redonner goût à la vie.

Vers dix-neuf heures cinq, Luiz était rentré de son après-midi entres potes. Quand t-il à ouvert la porte, je me suis littéralement jetée sur lui pour embrasser avant qu'il me rende mon accolade. A table nous avaos parlé de notre semaine respective. Il m'avait raconté que pendant quatre jours il avait enchaîné soirée et boites de nuits. Quant à moi je lui avais dit tous ceux que nous avons fait. Il a adoré le passage "ski nautique". Une discipline où Neymar n'est pas très, voir pas du tout doué. Tout le monde avait réussi à rester debout sauf lui. Autant sur un terrain, mon meilleur ami est un prodige, autant sur des skis, c'est une catastrophe.

Il était vingt-deux heures quand on a finit de manger. On avait tellement de choses à dire pendant notre mini séparation. Avec mon frère, je partage tout. En plus d'être mon frère, il est mon confident et mon meilleur ami à la fois. Toute suite après mettre nettoyer le visage et les dents, je m'enveloppe de mes draps. Le voyage en avion m'avait achevé. Dire que demain, quand je me reveillerais, le beau paysage que m'offerait ma chambre aura disparu, tout comme la paisible vie que je menais pendant une semaine.
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Désolé, je devais poster le chapitre samedi mais j'ai été occupé pendant tous le week-end. En plus, mon chapitre c'est totalement modifié quand j'ai voulu le poster ce midi. J'ai été obliger de tout le refaire sachant que je ne me rappelais de plus grand chose. Enfin bref.

Je sais que dans ce chapitre il y a que le point de vue de Lara, mais c'est normal, dans le prochain c'est pareil, à moins que je le change. Sinon dites-moi ce que vous en pensez, j'ai de moins en moins d'avis sur mes chapitres, donc je ne sais pas si ça vous plait réellement...

Ps : La chanson ne va pas trop au chapitre mais, je voulais vous la faire découvrir. :)

10 ans plus tard. (NJR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant