Rien n'est plus singulier qu'une nuit d'été.
Le silence siffle doucement son inspiration,
Me voilà partie sans destination.
À l'abri du temps, les rêves s'élèvent, se relèvent,
Se réveillent, dégringolant,
Rires éclatants des fenêtres, railleries s'évaporant comme des sons de clochettes.
Les étoiles passent dans l'immensité imaginaire du cosmos, pas une pensée aux qu'en-dira-t-on.
Brisée, peut-être était-ce le temps de la guérison,
Empoisonnée par une oraison de destruction.
Perdue quelque part dans son regard stellaire,
Parfums passagers de déraison, une vague de la mer,
Prisonnière évaporée sur la terre,
Vers le ciel sublimé.
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Là où les coquelicots fleurissent
PoesíaUn recueil de simples textes ou poésies pour quelques minutes d'ennui...