Ennemis: C'est n'est pas qu'un devoir, C'est la guerre( Pause Temporaire)

Je vais essayer d'y penser

Jaïna

Il me fixait intensément, attendant ma réaction à sa question. Heureusement, j'avais déjà prévu ce genre de situation. Alors, au lieu de m'agacer, je lui répondis par un sourire narquois, un défi silencieux. Il ne savait pas encore pourquoi.

Jaïna : Ça pourrait être un oui... Dis-je en soutenant son regard, comme ça pourrait être un non. À toi de deviner laquelle est vraie.

Kaïzen fronça les sourcils, confus.

Kaïzen : Qu'est-ce que tu veux dire ? Je ne comprends pas.

Je soupirai, exagérant mon exaspération.

Jaïna : Tant pis pour toi. Pourquoi veux-tu tellement savoir ce qui nous lie ? Crois-moi, ça ne te mènera nulle part.

Il s'apprêtait à répliquer, mais la sonnerie retentit, interrompant son élan.

Jaïna : On reparlera plus tard, Kaïzen. J'ai des cours à suivre, dis-je en me levant d'un air confiant, masquant mon agacement grandissant.

Pensant en avoir fini, je m'apprêtais à partir. Mais une décharge électrique parcourut ma main, me forçant à me retourner. Kaïzen m'avait agrippée, son visage durci.

Kaïzen : Nous n'avons pas fini de parler, Jaïna. Explique-toi où tu ne partiras pas si facilement.

Je dégageai violemment ma main de son emprise, mon regard flamboyant de colère contenue.

Jaïna : Je t'ai dit qu'on parlerait plus tard. Si ça te contrarie, tant pis. Maintenant, laisse-moi aller à mes cours.

Je lui tournai le dos et m'éloignai à grands pas, mais avant de franchir la porte, je me retournai une dernière fois, le défiant du regard.

Jaïna : Et, Kaïzen... Un conseil : arrête de juger un livre à sa couverture. Ce que tu découvriras pourrait très bien te surprendre.

Je le laissai là, déconcerté, avec Darryl, qui feignait de dormir. Il m'avait observée tout ce temps, mais je l'avais volontairement ignoré. Tandis que je traversais l'un des couloirs désormais presque déserts de l'établissement, je sentais plusieurs regards insistants se poser sur moi, trahissant la curiosité de certains élèves encore en chemin vers leur salle de classe. Mon avancée fut toutefois brusquement interrompue par un groupe bien connu, les acolytes de Daniella, dont la voix acerbe s'éleva derrière moi.

Daniella : Tiens donc, Jaïna ! Siffla-t-elle. Tu montres enfin ta véritable nature.

Je ne compris pas immédiatement la signification de ses paroles et cherchai à contourner son groupe pour poursuivre mon chemin. Cependant, bien que gardant une distance respectueuse par crainte de mes réactions, ses sbires persistèrent à me bloquer la route, ce qui exacerba mon irritation. D'un regard glacial, je fis vaciller leur assurance.

Daniella : Eh bien ! Je m'adresse à toi, aurais-tu perdu l'usage de ta langue ? Ou l'as-tu jetée à la décharge ? Crache-t-elle.

Je roulai des yeux avec lassitude, cherchant une nouvelle issue pour m'éloigner de ces importuns. Mais avant même que je puisse faire un pas de plus, une main brutale m'agrippa fermement, manquant de me faire trébucher.

Daniella : Je t'ai laissée tranquille jusque-là, Jaïna. Murmura cette dernière avec une menace à peine voilée. Mais si tu continues à jouer les rebelles, je vais te montrer qui dirige ici. Et crois-moi, pour la sécurité de tes chères cousines, tu ferais mieux de m'obéir.