Chapitre 9

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Plusieurs mois ont passés depuis que Shoto s'était souvenus de moi

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Plusieurs mois ont passés depuis que Shoto s'était souvenus de moi. J'étais la première à qui il s'était ouvert. La première à connaître son passé et ses blessures. Nous avions échangé nos numéros de téléphone et nous nous étions évidemment rapprochés. De ce qu'il m'avait dit, il n'avait qu'un seul réseau social, qu'il avait téléchargé pour son groupe de classe. Et il avait fallu que ce réseau soit l'un des seuls où je n'y avais pas de compte.

Entre temps aussi, j'avais revu Mimura de nombreuses fois à l'arrêt de bus. Nous avions commencé à parler et je sentais que notre amitié revenait petit à petit. On parlait souvent de nos souvenirs de primaire. On rigolait beaucoup et des vagues de nostalgie me prenait souvent en sa compagnie.

Il me proposait souvent de faire des sorties tous les deux dans la ville, un après-midi ou bien pour la journée complète.

En ce moment même, nous marchions dans une rue qui menait vers notre quartier, tout en nous remémorant des énièmes aventures de notre passé commun.

Le voir rire à en pleurer au souvenir de bêtises dans lesquels il m'avait toujours entrainée, m'envahissait de nostalgie au point que je me sentais presque senior.

Malgré cette joie de les retrouver, lui et les souvenirs qu'il représentait, un sentiment étrange restait entre nous. Tel un muret en ruine, pas incassable, mais ne pouvant être ébranlé à la seule force des mains.

Comme autrefois, je le laissais parler et écoutait, en silence, souriante. Je rajoutai par-ci et là quelques détails qui lui aurait manqué et riait au souvenir de moments drôles mais je ne parlais pas plus. Ce n'était pas contre lui, je ne parlais pas souvent de nature. Même avec Nohara, c'était souvent elle qui faisait la conversation et je hochai la tête ou posais des questions de temps en temps.

Vous avions bien avancé dans la ruelle, nous pouvions désormais voir la maison du bleu. Son foyer se trouvait au début de la rue, tandis que la mienne était tout au bout.

Le ciel se teintait lentement mais sûrement des couleurs du crépuscule et je lui proposai donc qu'il rentre chez lui, sans me raccompagner cette fois-ci.

— Non, refusa-t-il. Je ne vais pas laisser une jeune femme rentrer seule le soir.

Il esquissa un sourire charmeur, et me tendit la main, imitant un gentleman.

Je lui souris doucement. Il était très gentil et prévenant envers moi mais, bien que cela me fasse plaisir, un petit pincement de cœur persistait, je ne savais pourquoi.

Nous nous dirigions alors tout deux, dans un silence seulement brisé par le chant oiseaux du soir. Ayant des caractère félins, mes pas ne faisait aucun bruit, et pour le cas de mon ami, il semblait si léger que cela expliquerait le silence de sa marche. Mais cela ne me dérangeai pas, au contraire même, j'appréciai ce silence.

Je venais d'apercevoir ma maison et je la pointais du doigt, m'apprêtant à libérer Mimura de ses obligations de gentleman.

— Regarde, je suis arrivée. Ne t'embêt-

Le Jour où J'étais un ChatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant