Chapitre 8

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La nuit fut tout sauf agréable, Yuled se retrouva dans un cauchemar sans fin : il se voyait être tuer par le démon, par Ayana, par les manifestants, par Gabrielle et même par Lukas, puis il se voyait, en train de tuer toutes les personnes qu'il avait vue ces derniers jours.

Plus le temps passer plus les cadavres s'accumulaient, car aucun d'entre eux ne disparaissaient ils restaient là malgré les retours en arrières.

Il finit par se noyer dans un océan de sang et c'est alors qu'il pris une grande inspiration et ouvra enfin les yeux.

A son réveil Yuled se retrouva dans un lit ou plutôt un matelas posé à même le sol.

Il regarda autour de lui, la pièce était vide excepté un bureau avec des cahiers rangés parfaitement et une commode à coté de lui, une rangé de magazines posé au dessus entre deux presses livres.

En se redressant il constata que sa blessure au bras et l'entièreté de son avant bras était pensés de plusieurs couches de bandages.

Yuled réussi tant bien que mal à ce mettre debout.

Il entendis son ventre lui hurler qu'il n'avait rien avalé depuis des jours.

Alors il sorti de la pièce ou il se trouvait en s'appuyant sur les murs et commença ses recherches.

Il y avait la salle de bain qui n'avait plus de porte, il en profita pour passer au toilettes, à gauche de la salle d'eau se trouvait une porte qui menais au salon, à droite le bureau et encore plus à droite Yuled trouva enfin la cuisine.

Dans la cuisine se trouvait une fenêtre, juste au dessus de l'évier, il fessait nuit noire.

Il se demanda combien de temps il avait dormi, car de se qu'il se souvenait la lune n'était pas encore tout à fait une nouvelle lune quand il était sur le bateau.

Elle était en phase décroissante, certes, mais il aurais du s'écouler encore deux ou trois nuits avant la nouvelle lune, ou alors il s'était trompé ?

Yuled lâcha rapidement cette réflexion, il avait plus important à faire, alors il ouvrit le robinet et se pencha pour boire.

Une fois sa soif étanchée il se concentra sur la faim, il ouvrit différents placards et tiroirs : couverts, vaisselle, lave vaisselle, poubelle, encore plus de vaisselle et finalement, le garde manger.

Yuled regarda, décala les conserves, souleva la farine puis le sucre et il finit par trouver son bonheur : une miche de pain, tranché, et un pot de miel tout juste entamer.

En fouillant un peu dans le frigo il fini par trouver le beurre : rangé entre de la confiture de fraise et un petit récipient dont le contenu était sûrement de la sauce salade.

Il posa son butin sur le plan de travail à gauche de l'évier et se mit à l'œuvre : il pris une tranche de pain, gratta le beurre avec la lame de son couteau de sorte à le prélever sans faire de trous, étala du beurre dessus avec un couteau, lécha son couteau pour retirer les résidus de beurres, essuya son couteau avec ses doigts, puis il plongea son couteau dans le miel, il fit attention à bien tourner son couteau au dessus du pot pour ne pas en faire tomber une goutte et enfin il étala le miel sur sa tartine avant de la savourer.

Il recommença l'opération quatre fois, et en plein milieu de sa cinquième tartine Ariel ouvra grand la porte de la cuisine, armée d'une paire de ciseaux.

Elle le regarda soulagée mais rapidement elle passa du soulagement à l'exaspération, Yuled pendant ce temps la continuait à manger sa tartine et se contenta de tourner la tète pour la regarder dans les yeux, sans pression, son cerveau était sûrement trop fatiguer pour fonctionner au-delà de la gestion de la faim.

OuroborosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant