Ouroboros

Chapitre 17

l'inconfort provoqué par les insultes d'un autre temps qui s'élevait de la rue, rue qui était théâtre d'une dispute incompréhensible entre deux ancien du quartier, finit éventuellement par dépasser la joie de la grasse mâtine. Ainsi Yuled finit par s'extirper de son lit, les yeux refusant de se réveiller et les muscles libérés de toute tension. Par habitude, il commença sa journée par ouvrir les volets, il appréciait ce type de volet coulissant, ils ne laissaient pas passer un seul rayon de soleil et permettaient donc de faire la sieste confortablement à toute heure de la journée contrairement à ses ancien volets de bois qui laissaient entrer la lumière de tout les cotés.

Maintenant face à la perche il l'empoigna de ses sept doigts et demi et entraîna les volets vers le haut au travers des engrenages. Une fois les volets à mi-hauteur et le niveau de luminosité acceptable Le phœnix réalisa que l'utilisation de cette manivelle lui était suspicieusement trop simple, du moins comparer à l'épreuve d'agilité et de précision qu'il avait du surmonter la veille affin de tourner cette même manivelle dans l'autre sens.

Les yeux éblouis par ce déluge de lumière nouvelle, il baissa son regard sur son reste de main gauche, et en effet le moignon avait pris de l'ampleur. La paume de sa main était presque entièrement rétablie et son majeur avait commencer à repousser à hauteur d'une seule phalange.

Le garçon ferma et ouvrit le point de manière répété afin de tester la souplesse et la qualité de sa régénération.

Une montagne de question sur le fonctionnement, les limites et les conditions de sa faculté fraîchement découverte. Cependant, ne pouvant réfléchir le ventre vide il ouvrit les volets et se rhabilla en quatrième vitesse avant de sortir de sa chambre, en la refermant derrière lui par précaution, et dévala les escalier à la recherche de Tanahi. Du coin de l'œil il regarda l'assiette sur le palier de la chambre d'Ayana, elle n'avait pas bouger d'un millimètre, pourtant son contenant avait disparu pour ne laisser qu'une pincée de miettes.

Il n'eut pas à chercher longtemps, car a peine avait-il posé les pieds au rez-de-chaussée qu'il croisa le regard de celui qu'il cherchait. Il abordait un trois pièce élégant, un pantalon et des chaussure d'un noir profond tout en organisant les couverts et les nappes sur les différentes tables. Il fit signe à Yuled de l'attendre, une fois toutes les tables dressées il s'approcha, un doux sourire au lèvres.

« - As-tu passé une bonne nuit ? Lui demanda il.

- Oui... La meilleure que j'ai passée depuis un long moment.

- Parfait. Continuons sur cette lancé afin qu'aujourd'hui soit une bonne journée. Assit toi là. Lui dit-il en désignant une table, la table parfaite, à l'abri du soleil éblouissant tout en offrant une vue dégagé sur la rue. Je vais te ramener de quoi petit déjeuner.

- D'accord... Merci. »

Le phœnix s'exécuta, il tenta de faire le moins de bruit possible en reculant la chaise de bois. Puis, une fois assit, il scruta son environnement, et comme il s'y attendait il trouva une horloge accrochée au mur indiquant onze heures de la matinée. Il se savait paresseux, surtout les jours où il n'avait pas cours, mais tout de même, onze heures ! Il ne s'était pas coucher si tard que ça, du moins avant onze heures du soir, ce qui signifiait qu'il avait dormi plus de douze heures et pourtant il était encore fatigué. Comment avait il accumuler tant de fatigue ? À cause des cours ? Du voyage ? De la régénération ?

Son esprit reparti dans les rapides de la réflexion à toute vitesse.

Enfin, jusqu'à ce qu'il se fasse rattraper par son estomac hurlant pour des nutriments, si bien qu'on l'entendait à tout endroit de la salle à manger.

Yuled contempla son ventre, les yeux écarquillés et se demanda si certaines parties de son corps n'avaient pas leur propre conscience pour le surprendre comme ça.