Ouroboros

Chapitre 14

Yuled fut réveillé quand, au bout de leur trajet, Ayana lui martela la tète contre le sol afin de le réveiller.

« - Oh putain ! S'exclama il. Je... Qu'est ce qui ce passe ?

-On est arriver. L'informât elle, toujours sa tète entre les mains.

-Ah, OK... Tu peux me lâcher maintenant ?

-Ah ! Oui !

Elle repoussa la tète du phœnix qui s'écrasa une nouvelle fois contre la paroi du train. Ce dernier se releva douloureusement en grognant. Juste à temps pour voir sa guide bondir du haut de leur moyen de transport, pour atterrir gracieusement quartes mètres plus bas. Il jeta un coup d'œil par dessus bord et sa peur des hauteurs maladive ne manqua pas de s'insinuer dans l'intégralité de son corps.

Yuled fit un bond en arrière, envahi de vison de son corps sans vie écraser au sol. Rapidement il se redressa et se mit à chercher un moyen sur de descendre en toute sûreté. For heureusement une échelle creusé dans la carcasse du train se trouvait non loin de lui. Une fois les pieds enfin de retour sur le plancher des vaches une question survint. Où était passé Ayana ?

Le phœnix chercha désespérément du regard et aperçu sa chevelure écarlate au loin, à l'autre bout du hangar sur le chemin de la sortie. Il se lança pour le deuxième sprint de sa vie pour la journée. Ayant horreur de la foule il était extrêmement douée pour se faufiler dans une mare d'individu, usant de sa corpulence de brindille pour esquiver tout contact corporel, quel qu'il soit. Et en quelques secondes il rattrapa sa cible et s'arrêta juste derrière elle. Surprise cette dernière se retourna.

C'était un homme !

Yuled fut surpris au premier abord, mais il n'avait pas le temps pour ça, et il pris la fuite pour chercher sa guide de plus belle.

Épuiser à force de se faufiler dans la foule, le phœnix s'adossa à un des poteau soutenant le toit du hangar. Il leva les yeux, juste à temps pour apercevoir une ombre qui fondait droit sur lui.

Via une roulade miraculeuse il s'extirpa de la zone d'impact où s'écrasa la menace un instant plus tard. Le phœnix fit volte face, et regarda son agresseur dans les yeux, emplie d'un mélange de peur et de méfiance.

C'était Ayana ! Elle s'épousseta et tourna la tète en direction de son compagnon. Un pigeon dans la gueule.

« -Qu'est ce que c'est ? S'interrogea Yuled.

-Un pigeon. Marmonna la dulhahan, sa proie toujours entre ses crocs.

-Ça je vois bien. Mais pourquoi tu as un pigeon en bouche ?

-Par ce que j'avais faim ?

Yuled douta un moment avant de se redresser et d'abandonner sa méfiance en excès.

Elle prie son amuse bouche dans les mains et poursuivie :

-Bon c'est pas tout ça mais si on pouvait arriver au club avant que le soleil se couche se serait bien ! »

Sur ces mots elle repartie de plus belle vers une sortie, visiblement choisie au hasard.

Yuled n'eut pas vraiment d'autre choix que de la suivre.

Une fois en dehors Ayana était étrangement calme une fois sortie de la gare, visiblement elle n'aimait pas la foule non plus. Ils esquivèrent tout les groupes qui comportaient plus de cinq personnes vers une destination inconnue. Pendant qu'ils avançaient, Ayana se délecta de sa prise.

Elle commença par l'éventrer minutieusement, de la tète au cloaque en un seul coup de griffe. Ensuite elle entrepris de le cuire en enflammant sa main droite et en l'étalant dans le sens de la longueur afin de maximiser la surface qui profiterait de la chaleur de ses flammes. Une fois les organes dans son gosier, elle enfonça en doigt dans chaque membre, comme une marionnette, et grilla d'un même mouvement les ailes, les pattes et la tète du pigeon. Cependant la dulhahan ne consomma qu'une patte de son casse croûte. Le reste fut englouti par des chats errants à qui la cuisinière avait cédé son repas pour une raison quelconque, inconnue du phœnix.