Chapitre 13: KYRELL

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Elle m'observe comme si elle n'arrivait pas à y croire. Les talons de Bella me martyrisant sous la table, mais je n'y prêtais pas attention. Je l'ai tant attendue, tant espéré la revoir. Autour de moi, ni Bella, ni Max, ni toutes les personnes dans cette salle de restaurant n'existait plus à mes yeux. Ses iris bleus ne me quittaient plus et je la voyais si heureuse, jamais, je n'avais connu cette Cornelia. Jamais je ne l'avais vue aussi libre. Elle m'a certes oublié, mais je peux lui donner l'occasion de se rappeler.

- Vous m'invitez à dîner avec vous ?

- Oui.

Elle plisse les yeux et m'observe un petit sourire en coin. Bordel, j'ai cette femme dans la peau.

- Mais je ne vous connais pas et puis je ne peux dîner avec un homme qui n'est pas de ma famille. Me dit-t-elle

Cette fameuse histoire avec les Alexander. Personne ne peut intégrer cette famille. Zayed a dû lui mettre de sacrées imbécillités dans le cerveau. S'il croit, c'est ce qui m'arrêtera, il se trompe lourdement.

- Je ne savais pas que votre famille dictait vos choix de vie. Ma demande est simple, un dîner, rien que tous les deux et nous parlerons enfin de pourquoi, je vous dévisageais de cette manière.

Je l'observe du coin de l'œil attendant sa réponse. Mais elle se retourne pour parler avec Bella.

- Votre ami est-il toujours aussi direct ?

- Oui, malheureusement. Lui répond Bella en me dévisageant.

Son sourire s'agrandit et elle se retourne pour me faire face. Putain qu'elle est belle !

- Je ne dînerai pas avec vous Kyrell, mais je vous propose de venir monter à cheval avec moi. C'est ce que je désirais faire cet après-midi. Ainsi, nous pourrons convenir de la manière dont vous m'avez dévisagé tout à l'heure.

Elle me fait un grand sourire. Quelle maligne cette femme.

- Monter à cheval avec vous ? Ou derrière vous ?

Bella suffoque comprenant mes intentions, ils pensent vraiment qu'elle ne me reviendra pas ? Quelle blague !
Être derrière elle me conviendrait parfaitement, mes mains sur son cul alors que sa chatte frotte contre la scelle. Et je la ferai tant mouiller que ne désirera plus monter sur le cheval, mais s'empaler sur moi, pendant que mes doigts s'enfoncent dans son cul pour maintenir le rythme de mes va-et-vient.
Elle regarde son amie dont elle ne se rappelle pas avant de se retourner vers moi. Je ne voulais pas être le seul inconnu. Et le fait qu'elle ne se rappelle cette connasse d'italienne me faisait un bien fou.

Ma conscience choisi ce moment pour me rappeler que c'était grâce à cette chère connasse que j'avais retrouvé ma blondinette.
Je chasse cette pensée de mon cerveau et vis un bout de peau, principalement celle de ses seins, que je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de goûter. Mon pantalon prend cher en essayant de se contenir, jamais une femme ne m'a fait attendre aussi longtemps.

- Vous savez monter à cheval ?

- Je pourrais même vous apprendre. Donc oui j'accepte à quelle heure souhaitez-vous que je vous rejoigne ?

- 5 heures si cela vous convient.

- Bien, je serai là à quatre heures et demie. Lady Kate ?

- Oui, aurais-je droit à mon dîner par la suite ?

- Nous en discuterons cet après-midi. Kyrell ?

- Oui, Lady ?

- Je désire que vous montiez derrière moi.

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