Meeting politique ou amoureux ?

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Marine Le Pen et Jordan Bardella sont deux exemples de personnes que je trouve admirables. Madame Le Pen a dû toute sa vie supporter l'image de son père et de sa mère, qui a posé pour Playboy. Elle a été victime d'un attentat dans son propre appartement et a dû faire face à des critiques constantes. Jordan Bardella, quant à lui, est issu de l'immigration, a grandi dans des quartiers populaires, n'a pas fait d'études et pourtant il a réussi. À 28 ans, il accomplit ce que beaucoup d'hommes de 50 ans, ayant fait des années d'études, réalisent. On peut ne pas les aimer, ne pas être d'accord avec leurs idées, mais ce ne sont pas des aspects que l'on peut critiquer.

Nous sommes vendredi, le meeting est prévu ce soir à 20h. Je me lève à 7h pour aller en cours, mais je n'ai plus du tout envie d'assister à ce meeting, bien que je m'étais décidée à y aller hier soir et que j'avais eu l'autorisation de mes parents. Pendant ma journée de cours, j'ai un mauvais pressentiment ; je sens qu'il va se passer quelque chose si j'y vais. J'ai eu la boule à l'estomac toute la journée rien que d'y penser. En sortant des cours, après une journée à apprendre comment manager une équipe, j'en avais marre. Tout ce dont j'avais envie en rentrant chez moi, c'était de prendre ma douche, de faire ma routine de soins de la peau et d'aller au lit devant Vampire Diaries, mais surtout pas d'aller voir Le Pen et Bardella, entourée de centaines de personnes excitées de les voir. En rentrant chez moi, mon père me demande :

"Alors, tu y vas ?"

Je lui réponds :

"Non, je suis angoissée. Cette journée de cours m'a épuisée pour rien. Ça fait déjà 10 fois qu'on a le même cours."

Mon père me dit alors :

"Mais si, vas-y. Ça va te sortir de cette bulle."

Je suis une grande anxieuse, je réfléchis beaucoup et parfois pour rien. Peut-être que mon père avait raison, peut-être que c'est mon quotidien monotone qui me plonge dans une bulle de négativité et de stress pour rien.

Je prends ma douche, m'habille et pars avec la voiture de ma mère.

J'arrive sur le lieu, il y a énormément de monde, surtout des jeunes. Je cherche ma place, m'assois et le meeting commence. Le Pen et Bardella parlent, c'est étrange de les voir en vrai. J'analyse chaque mot, chaque geste, leur intonation... je remarque que tout est contrôlé et préparé. Le charisme s'apprend-il ? Est-il inné et à nous de le travailler ? Je ne sais pas, mais je sais que ces deux personnalités politiques savent le manier à la perfection.

Leur discours se termine et ils viennent à la rencontre du public pour des photos, des questions... tout le monde se précipite sur eux, surtout les jeunes. Je ne vois pas vraiment l'intérêt de faire ça, ce sont des personnes comme nous, humaines, qui dorment, mangent... J'essaie de me diriger vers la sortie, mais il y a tellement de monde et de mouvement que je marche avec difficulté, bousculée et piétinée.

Soudain, je sens quelqu'un me bousculer très fort, une personne grande et imposante. C'était la bousculade de trop et ma patience a des limites. Sans regarder qui c'est, je hurle : "Oh mais fais attention un peu !"

Une voix familière me répond : "Je suis désolé, mademoiselle."

Je me tourne et lève la tête pour voir Jordan Bardella.

"Oh non, c'est moi qui suis désolée, je n'avais pas vu que c'était vous, monsieur. C'est tellement difficile de se frayer un chemin pour sortir," lui répondis-je, honteuse.

Il fait signe à un agent de sécurité de venir vers nous. Pendant qu'il arrive, il continue à me parler, alors que tout ce que je veux, c'est sortir d'ici et rentrer chez moi.

"Le meeting vous a plu ? Comment vous appelez-vous ?" demande-t-il.

"Je suis Jeanne Conti, monsieur, et oui, c'était très intéressant de vous entendre. J'étais déjà d'accord avec vos idées, mais cela m'a permis d'être un peu plus éclairée sur votre programme," répondis-je en me forçant.

"Ça me fait plaisir," me répond-il.

Il s'apprête à continuer la conversation, malgré les journalistes et les personnes autour de nous, me regardant comme si nous étions seuls. Je commence à étouffer, mais heureusement, l'agent de sécurité arrive à temps.

"Vous pouvez faire sortir cette demoiselle, s'il vous plaît. Elle aimerait sortir," demande Bardella à l'agent.

Il se tourne vers moi, me tend la main pour la serrer et me regarde droit dans les yeux : "Très heureux de vous avoir rencontrée, mademoiselle Conti. L'agent va vous accompagner. À très bientôt."

"Merci beaucoup, monsieur. Bonne soirée," lui réponds-je.

L'agent de sécurité m'ouvre un chemin pour que je puisse enfin sortir. En rentrant chez moi, je me couche et repense à ma rencontre avec Bardella.

Pouvoir et Passion : L'Étudiante et Bardella le Politicien Prodigieux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant