12. It's not your fault.

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For those girls who have a tendency to overthink.

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Mariquita.

Washington : Chez Alessio.
5:27

Les ténèbres engloutirent lentement la pièce, comme si une ombre glaciale s'étendait depuis tous les coins. Le parfum âcre de la peur imprégnait l'air, me faisant frissonner malgré moi. Je me retrouva soudainement transportée dans ce bureau sombre et étouffante, aux murs couverts de cadres et des armoires obscurs qui semblaient se mouvoir.

Le bruit d'une respiration sifflante et irrégulière résonna dans mes oreilles, venant d'un coin sombre de la pièce. Un frisson d'effroi parcourut ma colonne vertébrale alors que je réalisais que je n'étais pas seule. Une présence oppressante semblait m'encercler, m'empêchant de bouger, comme si mes membres étaient pris dans des chaînes invisibles.

Des souvenirs confus et déformés commencèrent à envahir mon esprit. Ses mains avides et impies qui m'avaient touchée là où je ne voulais pas être touchée. Ses murmures dérangeants et des rires étouffés qui semblaient se moquer de ma détresse. J'essayais de crier, mais aucun son ne franchit mes lèvres tremblantes.

Soudain, une lumière blafarde perça l'obscurité, révélant une silhouette indistincte qui se rapprochaient de moi. Son visage était flou, mais son intention était claire : il n'avait pas de bonne intention. La terreur me submergea alors que je me débattais pour me libérer, mais mes jambes semblaient enfoncées dans du sable mouvant.

Le rêve se tordit et se déforma, des images douloureuses et révoltantes se mêlant dans un tourbillon cauchemardesque. Je me réveilla en sursaut, le cœur battant à tout rompre, mon corps couvert de sueur. Même éveillée, l'ombre du cauchemar semblait me hanter, rappelant la violation que j'avais subie, et laissant une empreinte indélébile dans mon esprit.

Le souffle court, je me redressa brusquement dans mon lit, laissant échapper un cri étouffé qui se perdit dans l'obscurité de ma chambre. Mes mains tremblaient tandis que je tentais désespérément de chasser les images terrifiantes qui persistaient dans mon esprit.

La réalité doucement se réinstaura autour de moi-même : les contours familiers de ma chambre, la douce lueur de la lampe de chevet que je venait d'allumer projetaient des ombres rassurantes sur les murs. Pourtant, la peur ne ma quittait pas. Les larmes coulaient silencieusement sur mes joues alors que je me serrais moi-même ramenant mes genoux proche de ma poitrine dans une étreinte réconfortante, essayant de me convaincre que ce n'était qu'un cauchemar.

Mon cœur battait encore la chamade, mais je me force à respirer profondément, tentant de calmer mon esprit tourmenté. Je pris une profonde inspiration, essayant de chasser les dernières traces du cauchemar de ma conscience. Peu à peu, la terreur commença à s'estomper, je ne laisserait pas se souvenir de ce traumatisme me dominer. J'étais forte, courageuse, et je trouverais un moyen de surmonter cela encore une fois.

Après un moment, je me leva lentement de mon lit, chancelante. La petite lumière dans ma chambre me rassura davantage, dissipant ses ombres persistantes. Je m'approcha de la baie-vitrée et ouvrit les rideaux, laissant entrer la lumière du lever du soleil qui apaisa mon esprit tourmenté.

Sentant le besoin de me purifier, de me libérer de la sensation oppressante laissée par se cauchemar, je quitte ma chambre et me dirigea vers ma salle de bain. Chaque pas semblait lourd, mais j'avançais quand-même.

None of it was real it was all an illusionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant